un aspect méconnue de Stuttgart, c´est aussi une ville de vin,elle est au centre d´une grande région viticole, et les vins excellents
Le vin à Stuttgart
Etant donné que le raisin pousse sur des sols secs qui ne sont d’aucun usage pour l’agriculture, de nombreuses familles, souvent pauvres, optèrent pour la viticulture.
Autrefois, toute la famille mettait la main à la pâte, mais en raison des taxes élevées et du fermage (qui pouvait atteindre jusqu’à 80 %), il ne restait pas grand chose pour vivre.
Alors, on cultivait la terre là où cela allait et on espérait que Saint-Urbain, le patron des viticulteurs, aiderait à lutter contre le gel et la grêle. La viticulture connut un tel essor que, dès le XIVe siècles, les autorités interdirent la culture de vignes supplémentaires en appliquant une amende afin de ne pas mettre en danger la fourniture en pain, fruits, bétail et lait des hommes.
En 1386, d’après la chronique, le vin coula davantage que l’eau si bien que l’on fut contraint de mélanger le mortier à du vin pour construire les maisons.
stuttgart-tourist.de/FRA/vil … ttgart.htm
les fameux besa (besen)
« Tavernes au balai »
« Capitulare de villis vel curtis imperatoris » (Décret sur les biens et les cours impériales)
Quel mot divin pour un amateur de vin, même s’il ne comprend pas le latin. Avec cette loi de 791, Charles le Grand autorisa les paysans et les vignerons à vendre eux-mêmes une partie de leurs récoltes et de leurs productions.
Il nous offrit alors nos très chères « Besa » (abréviation de Besenwirtschaft, « taverne au balai »), un fait qui à lui seul aurait dû lui rapporter son titre de « le Grand ». Cette méthode s’est développée dans les autres contrées et porte le nom de « Buschenwirtschaft », « Straußenwirtschaft » ou « Heckenwirtschaft ». Mais elle reste une tradition très appréciée de la région de Stuttgart. Il s’agit de tavernes à vin dont l’ouverture saisonnière est indiquée par un balai, un bouquet ou une gerbe, accroché à la façade de l’établissement.
Pour constater cette popularité, il suffit d’essayer de trouver une place dans une « Besa » à huit heures du soir. C’est l’heure à laquelle nous, les Souabes, nous démontrons que quatre derrières peuvent tenir sur un banc de deux places. Contiguïté et brouhaha sont donc de rigueur.
stuttgart-tourist.de/FRA/vil … haften.htm