une association étudiante en pleine polémique «aryenne»

Ca restera entre nous mais tu viens de m’apprendre quelque chose que j’ignorais. :wink:

Ma femme qui a fait des études m´a dit ceci pour faire partie de ces Burschis , il faut avoirs de gros moyen financiers , et faire un studium qui puisse le permettre, ce qui n´étais pas son cas.

jean luc :wink:

Normal, ce n’est pas une chose dont la fac de Göttingen, l’une des plus reputees du pays voire d’Europe, est bien fiere. Mais c’est malheureusement la verite (je l’ai appris en allant a un seminaire sur le passe nazi de l’universite, sinon je ne l’aurais toujours pas su…)
En ce qui concerne les etudes a faire, ca se peut effectivement, car la plupart que je connaissais faisaient du droit ou BWL, pas sure que y’avait des philosophes. Les etudiants en philo en Allemagne sont souvent du genre alternatifs… le contraire des Burschis.

HS Je connais malheureusement très mal l’évolution de la philosophie allemande depuis Martin Heidegger.
La production philosophique de ces cinquante dernières années a pris quelle orientation ?
Pourrais-tu me conseiller un philosophe en particulier qui aurait plutôt axé son œuvre sur les sciences sociales et abordé les questions philosophiques de fond qui agite la société allemande contemporaine ?
Je t’en remercie. :wink:

'tit complément :wink:

corporations-d-etudiants-vt3780.html

Tout à fait, les Burschenheime étaient généralement des immenses bâtisses magnifiques correspondant à leur train de vie. L’accès était interdit aux femmes sauf à l’occasion des bals. :slight_smile: Il n’y avait que des Burschenschaften - jamais des « Mädchenschaften ».

Voilà par où le scandale est arrivé : à la mi-juin, la confrérie étudiante de Bonn avait demandé que l’origine allemande devienne officiellement un critère pour faire partie de la communauté étudiante. Pourquoi ? Parce qu’une confrérie de Mannheim avait accepté un étudiant d’origine chinoise. Cet incident montre à nouveau les sociétés étudiantes (Burschenschaften), accusées de propager des idées d’extrême-droite, sous un jour peu favorable. L’occasion pour cafebabel.com d’étudier ce phénomène de plus près.

Les confréries sont des types de communauté étudiante qui n’existent pas en Europe en-dehors de l’Allemagne et de l’Autriche. Cela peut surprendre, mais attention : il est bien question de confréries, et non de communautés étudiantes ordinaires qu’on trouve aussi bien dans d’autres pays. La raison de cette spécificité géographique est simple : les confréries ont vu le jour en Allemagne (précisément en 1815 à Iéna) avec une visée nationaliste : à l’origine, le but était de créer un État allemand unifié.
cafebabel.fr/article/38250/n … magne.html

si les Burschenschaften ne sont pas beaucoup aimées du public c’est surtout que leurs membres savent se rendre particulièrement casse-pieds dans leur vie nocturne, très arrosée. encore plus dans cette période « post-examens ». :unamused: :unamused: :unamused:
leur présence étant déjà naturellement assez insupportable, je n’ai pas creusé leurs autres motivations … actuelles.

Et en cela tu as entièrement raison. :wink: