12 mots qui ont changé la destinée de beaucoup de gens

C’était le 30 septembre 1989 , il y a 25 ans. Hans - Dietrich Genscher , ministre des Affaires étrangères s’adressait aux citoyens de la RDA réfugiés à la représentation diplomatique de la République fédérale à Prague.

les 12 mots en question , gravés dans les mémoires et dans les livres d’histoire :

" Nous sommes venus afin de vous annoncer qu’aujourd’hui votre autorisation de sortie…"
Genscher n’a pas le loisir de finir sa phrase , tout le monde a compris , la joie éclate.
https://www.youtube.com/watch?v=Qh9EwNurawE Document d’époque ( le son n’est pas terrible.)

A ce que je vois nous sommes en pleine célébration!!!
Juste un petit clin d’oeil,
pour ce qui est de deviner la suite de la déclaration, peut-être faudrait-il suggérer cela comme textes à trous pour les candidats au C1 en allemand :wink: :wink: .

ça c’est une bonne idée Valdok !! :laughing:

mine de rien… ça fait 25 ans… une génération…

Vraiment ? :vamp:

spiegel.de/spam/satire-spieg … 94970.html

Merci pour le bémol , Kesseke , mais la phrase (tronquée) est restée dans beaucoup de mémoires :
La foule aurait du laisser Genscher terminer sa phrase…qui était :

" que votre autorisation de sortie…a été refusée par les autorités de Berlin-Est.Ca aurait pourtant été bien."
Je ne connaissais pas ce détail…d’importance majeure.

donc du coup, en ne laissant pas Genscher finir sa phrase, la foule a changé l’Europe…
j’aime bien quand le peuple prend le dessus (dans certaines circonstances)…

Vous oubliez un détail d’importance qui a motivé l’intervention en personne de Genscher : la Tchécoslovaquie n’était pas la Hongrie, qui avait ouvert ses frontières avec l’Autriche, et ce qui s’était produit en septembre à Budapest, à savoir la libre circulation des réfugiés dans l’ambassade de RFA à travers l’Autriche en direction de l’Allemagne fédérale, ne pouvait pas se reproduire, la Tchécoslovaquie n’ayant pas de frontières ouvertes avec la RFA, et la seule solution possible, pour ménager la chèvre et le chou, donc sans faire perdre la face à la RDA et aussi à la Tchécoslovaquie, était le passage d’un train à travers le territoire est-allemand, aux fins de formalités légales de sortie du territoire RDA-RFA, sans passer par un pays tiers.
Cette annonce était donc l’issue de longues négociations avec des dirigeants qui s’accrochaient tant bien que mal aux branches (Honecker était encore au pouvoir).
Pour ma part, j’avais circulé en voiture en septembre 89 entre le combinat de Schwarze Pumpe (Hoyerswerda), et le Sud-Tyrol, en traversant la Tchécoslovaquie. La nervosité des gardes-frontières de RDA au poste frontière de Schmilka, sur l’Elbe, était palpable. Ce n’était pas l’atmosphère détendue (si l’on peut dire, mais j’avais la routine) comme à l’habitude. Et les Tchèques avaient aussi renforcé les dispositifs de contrôle en profondeur à proximité de la frontière de la RFA.