Vu hier matin à la télé:
juste après la catastrophe de Tschernobyl, une partie du nuage radioactif se dirigeant dangereusement vers Moscou et risquant de mettre en danger la santé de la population (mais surtout des dirigeants du Kremlin), l’armée de l’air russe aurait décidé de faire tomber cette pluie au moyen de produits chimiques provocant la condensation des gouttes d’eau en suspens, sur un endroit précis; la région de Kaluga et une partie de la Biélorussie. ) Ceci a été révélé par l’officier supérieur qui, à l’époque, avait dirigé l’opération. L’armée russe n’a ni confirmé, ni infirmé la nouvelle.
Autrement dit, pour sauver Moscou, on aurait décidé délibérément de polluer pour de longues années les sols d’une partie du pays et de nuire à la santé des gens.
Cette enquête a été menée par 2 journalistes.
Je n’ai rien trouvé concernant cette affaire, sur le net.
C’est triste, mais si je ne me trompe, les sols auraient été pollués de toute façon quelque part, parce que le nuage aurait bien fini par retomber quelque part, non ? Vu comme ça, semble tout à fait logique de s’efforcer de le faire tomber là où il y a le moins de monde possible, même si ceux sur qui ça tombe ne peuvent pas s’en réjouir. Après, le problème évidemment, c’est que la Biélorussie étant désormais indépendante, ce genre d’affaire peut créer des tensions entre des pays désormais distincts.
On trouve les traces de cette méthode dans des articles datant de 1990, par exemple celui-ci:
Der Spiegel, 23.04.1990:
Deux autres articles de 2007 et de mars 2011sur cette affaire:
russland.ru: Russische Experten bieten Japan Tschernobyl-Rezepte an
Heise Online: Warum es nach Tschernobyl über Weißrussland regnete
Le dernier article (Heise) donne deux liens en anglais:
Daily Telegraph: How we made the Chernobyl rain’
BBC: Interview avec Dr. Alan Flowers, expulsé du Bélarus en 2004
, Avonlea, pour ce complément d’information.