2O2O année de m.... !

Ces phrases qu’on aurait jamais entendues en 2019 et dont , a priori , on n’aurait , en conséquence , pas compris la signification .
Top 10 de ces phrases , recensées par l’émission satirique extra3 : :wink: ::

Intéressant, le terme « Abstandsbier » à la 9e place. Effectivement, en des circonstances normales, personne ne l’aurait compris dans ce sens de « boire en respectant la distanciation ». « Abgestandenes Bier », normalement, c’est la bière laissée trop longtemps ouverte et qui devient fade. « Abstandsbier » s’est manifestement inspiré du terme familier « Einstandsbier », la tournée offerte par le nouveau-venu dans un groupe. Un jeu de mots que seuls les germanophones peuvent savourer… sans modération, vu les circonstances !
Et si les gens se sont précipités sur le PQ, c’est qu’ils avaient pressenti que ce serait vraiment une année de m… :vamp:

Merci pour ces précisions , Andergassen . Tu viens de réactiver une expression de mon vocabulaire passif ::"abgestandebes Bier " pour de la « bière éventée . »
C’est plutôt "Zoom-party " qui m’avait posé problème; je suis , en effet , de l’ancienne génération ! « Visio-party » , peut-être ., comme on dit "visio-conférence " ?.

A la rubrique Mama, wann darf ich endlich wieder in die Schule? j’ai quelques remarques à faire. Je vois quelques avantages à cette période d’enseignement à distance forcé.

  • les parents ont enfin compris qu’ils sont incapables de faire apprendre quoi que ce soit de scolaire à leurs enfants. Avec un peu de chance, ils se poseront la question de savoir ce qu’ils peuvent leur apprendre en tant que citoyen et être social et moral. Je suis pessimiste : les moins de 40 ans ne feront jamais aucun effort qui le coûte sans leur rapporter. Mais bon, s’il y a des optimistes parmi vous…

  • la technologie a enfin dû faire le boulot en vrai. Cela a remis quelques pendules à l’heure. Les grandes tirades lyriques des pédagogues ampoulés qui se gargarisaient de leur thèses de recherche biaisées que mon cul refuserait dans les toilettes commencent à fermer leur grande gueule. On assiste à une sorte de chuchotement prudent sur les possibilités et les progrès mais avec la modestie de ceux qui viennent de passer trois mois d’échecs pédagogiques répétés sur leurs plateformes. Ils n’admettront jamais ces échecs en tant que tels, mais le triomphalisme a disparu. C’est déjà ça.

  • la preuve éclatante a été faite que la division socio-économique est le véritable facteur déterminant dans l’enseignement et non les méthodes employées pour enseigner. Dès que l’école se fait uniquement à la maison, la dite maison voit sont influence décuplée… et on a vu le résultat désastreux en termes d’égalité. Et c’est un prof dans un lycée privilégié qui vous le dit.

  • les maniaques de la vie sociale imposée à tout le monde pour tout dans une école entièrement collaborative ont enfin eu un certain nombre d’élèves qui leur ont dit merci de les avoir laissé tranquilles tous seuls toute la journée… et les performances scolaires sont nettement meilleures. Comme quoi, quand les extravertis imposent leurs goûts à tout le monde, ils sont des cons comme les autres.

Tout compte fait l’année 2020 n’était pas si merdique que cela concernant les conditions d’enseignement et j’y verrai même des avantages mais pour les classes avancées et surtout les universités.

  • Pour les universités, c’est formidable plus de perte de temps en transport en commun, de se tordre le poignet à prendre des notes puisque l’on peut écouter et réécouter le cours. Puis quand on a la chance d’avoir un excellent historien qui ne demande qu’à communiquer sa passion. Il enregistre ses cours à l’avance et il a une voix de conteur et ensuite il ouvre un créneau pour que l’on puisse lui poser des questions. C’est incroyable mais dans ce sens les cours magistraux sont plus humains en ligne.

La nécessité pour le professeur de donner plus de documentation à télécharger et d’être plus patient envers ses étudiants. La possibilité de suivre des conférences auxquelles on aurait pas pu assister.

Si je devais souhaiter quelque chose pour les années qui suivent, c’est que les cours magistraux ne soient plus qu’en ligne mais complétés d’une rencontre avec le professeur en ligne ou sur site et que les conférences offrent ces deux possibilités. Mais il est vrai que certains professeurs aiment à s’afficher comme des stars, n’est-ce pas.

Puis, pour les lycéens, je me demande pourquoi la France avait laisser les cours des lycéens en présentiel aussi longtemps. Est-ce que cela voudrait dire que les lycéens français en général sont plus assistés que leurs camarades allemands ou polonais? Est-ce que les familles françaises ont moins de moyens que les famillles polonaises? Puisqu’en Pologne les lycéens ne reçoivent plus de cours en présentiel depuis le mois de mars. Certainement pas, car 'un Polonais gagne quatre fois moins qu’un Français. Alors je ne comprends pas pourquoi les lycées n’ont pas été assujettis au même contrainte que les universités, vu que l’école n’est plus obligatoire à partir de 16 ans et que les classes sont nettement plus surchargés que certains masters, sans parler des doctorants. De plus les lycéens de moins de 16 ans sont de loin les plus motivés.

En France, particulièrement, les cours en ligne auraient eu au moins le mérite d’aussi protéger l’enseignant d’une matière à risque d’une éventuelle violence, en classe ou à la sortie de son cours…

Pour les enfants plus jeunes, moins autonomes, je suis entièrement d’accord avec Elie. Le métier d’enseignant ne s’improvise pas. Par contre pour les parents qui se sont découverts une âme d’enseignant, parce qu’ayant le niveau d’éducation suffisant et les qualités indispensables à ce métier, cela a dû être une expérience passionnante.

N’est-ce pas Sonka?