Ce film, il m’est impossible de penser que l’on n’en ait pas parlé à AoX, car il a été primé au festival de Locarno de 2011. Je ne trouve pas la rubrique 
. Personnellement je n’en avais pas entendu parlé avant mon petit séjour à Düsseldorf de la semaine dernière, où j’ai trouvé ce film par hasard dans une librairie religieuse.
J’aimerais vous livrer mes impressions sans redites sur ce film que je trouve émouvant, très beau et à la fois étrange. Si d’autres personnes l’ont vu, je suis très intéressée de savoir ce qu’elles en ont pensé même si ce film n’avait pas été évoqué auparavant 
Puisque pour l’instant il n’y a personne sur notre forum qui ait quelque chose à dire sur ce film, je me lance…
Tout d’abord il faut savoir qu’il s’agit d’un plaidoyer contre la guerre, l’histoire se passe 4 jours avant la fin de la Seconde guerre mondiale.
Un capitaine de l’Armée Rouge, avec sa patrouille, occupe une bande de terre sur la côte baltique où se trouve un orphelinat. De là ils peuvent observer résidents et réfugiés fuyant par bateau pour atteindre le Danemark.
Là 80 soldats de la Wehrmacht ont établi leur camp là et cherchent à fuir pour la Suède pour se rendre aux Américains.
La mission du capitaine consiste à empêcher la fuite des soldats allemands: il n’en est pas satisfait parce que les Allemands leur sont supérieurs en effectif. De plus avec son fusil brisé et quelques grenades, son armement est plus qu’insuffisant. Cependant ayant déjà été dégradé par insubordination, il n’a pas d’autre choix que d’obéir aux ordres.
Les soldats de l’Armée rouge sont las de la guerre et aspirent à la victoire pour retrouver leurs familles le plus vite possible. Ils respectent leur capitaine qu’ils jugent sévère mais juste. Les Russes occupent l’orphelinat, mais traitent convenablement les enfants et le personnel, et la maîtresse des lieux: une baronne. Comme le capitaine, elle vient de Saint-Pétersbourg et parle donc russe, ce qui rend moins tendu l’atmosphère de cette rencontre involontaire.Par contre le neveu de la baronne, à peine âgé de 13 ans se refuse à croire en la défaite de l’Allemagne. Témoin d’une scène de combats entre Russes et Allemands, il se procure un uniforme de la Wehrmacht et armé d’une mitrailleuse,retourne en se faufilant à l’orphelinat afin de protéger sa tante et les autres enfants.
=====Et je n’irai pas plus loin dans la suggestion de traduction du long et très complet article de Wikimedia que vous pourrez lire en allemand, si vous cliquez 4 Tage im Mai
La description du film vous la trouverez aussi sur le Wikipédia français mais hélas, elle est plus qu’insuffisante. De plus je ne sais pas s’il existe une version française du film.
Malgré des moments de lenteur, ce film je l’ai aimé.
Je l’ai vu comme une déclinaison de l’affection qui peut naître entre des personnes même si leur pays respectif se font la guerre, un rappel des liens entre l’Allemagne et la Russie qui existaient avant la Révolution russe et que l’on a peut-être tendance à oublier.
Les soldats russes n’y sont pas vus comme des brutes violeurs de femmes.
Au contraire il y a cette histoire d’amour entre la jolie bonne d’enfants et un jeune soldat russe, pianiste délicat. Histoire qui sera dénoncée par le jeune garçon jaloux et vaudra la cour martial au soldat.
Puis il y a surtout cette touchante amitié entre le capitaine russe et le jeune garçon allemand aussi russophone: sa tante vient de Russie. Le jeune garçon voit en l’officier le substitut de son père alors qu’il rappelle à l’officier son propre fils.