Source: Les Nouvelles d’Allemagne du 05.01.06
50 ans de rock’n roll s’exposent au Forum d’histoire contemporaine de Leipzig
« Je me rends de plus en compte que les jeunes du monde entier aiment les mêmes choses », écrivit un jour Elvis dans le magazine allemand « Bravo », en s’adressant à ses « chers amis allemands ». C’était en 1957. A l’époque, la République fédérale et la RDA formaient deux Etats distincts, mais le rock’n roll venu des Etats-Unis ne tarda pas à plaire aux jeunes des deux côtés du mur. Avec les différences de sensibilités que l’on imagine, le rock commençait à s’imposer comme le point de départ d’une nouvelle culture universelle de la jeunesse. Le Forum d’histoire contemporaine de Leipzig propose, jusqu’au 17 avril, une plongée dans un demi-siècle d’histoire du rock en Allemagne. Dans le miroir de ces deux univers, à la fois mus par de mêmes rêves et soumis à des contextes politiques bien divergents, il rouvre avec grand profit une page d’histoire de la musique, et une page d’histoire sociale.
L’entrée est gratuite. L’exposition rassemble au total 1200 objets, qui restent souvent attachés à des noms prestigieux. Des instruments signés par les Beatles, par exemple, la batterie d’Udo Lindenberg, des gants ayant appartenu à Madonna ou encore le violon sur lequel Georgi Gogow interpréta en 1975 le tube « Am Fenster » de l’orchestre est-allemand City. Toutes ces « reliques » sont complétées par de nombreux documents audiovisuels qui font de l’exposition une véritable expérience visuelle et auditive. Hippies, punks, gothiques, représentants du hip-hop ou ravers : aucun ne manque à l’appel. A l’automne, la joyeuse cacophonie quittera Leipzig pour Bonn, où elle sera exposée à la Maison de l’histoire.
Lire l’article du Museumsmagazin (en allemand)
Du 17.12.2005 au 17.04.2006
Entrée gratuite
Zeitgeschichtliches Forum Leipzig
Grimmaische Straße 6
04109 Leipzig