Film ovationné au dernier festival de Cannes, il traite un sujet tabou au cinéma : amour et sexe chez les seniors… Une superbe réussite semble-t-il !!
Wow eh ben dis donc, ils nous en font des sujets sensibles en ce moment, nos Allemands !
Je remets au goût du jour ce fil sur le film d’Andreas Dresen sorti en 2008. Justement parce que j’ai découvert le film dans le bac à soldes d’un hypermarché lyonnais… Et franchement je ne regrette pas que mes yeux se soient posés sur ce film. C’est tout simplement magnifique… Même s’il traite du même sujet que Michael Haneke abordera bien plus tard dans son film « Amour » avec Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva: l’amour chez les personnes âgées, cela n’a rien à voir.
Ce film Wolke 9 ne pouvait que bien tomber pour moi.
Il s’agit d’une jeune femme midinette, Inge d’environ 65 ans qui vit le parfait amour avec son mari Werner depuis plus de 30 ans. Elle est un peu boulotte, mais a ce regard pétillant de la jeunesse et vit pleinement sa sexualité avec son mari. Elle fait des travaux de couture et fait partie d’une chorale dans un club du troisième âge (où elle fait visiblement parti des plus jeunes!!!) tandis que son époux, un homme encore séduisant avec sa barbe et son épaisse chevelure toute blanche, quoiqu’au visage assez austère et un peu émacié est conférencier.
Ils vivent tout deux une vie paisible mais très active sexuellement, entrecoupée de visites de la fille de Inge, Petra qui a deux enfants. Petra est totalement fusionnelle avec sa maman. Inge a élevée toute seule sa fille jusqu’à ce qu’elle rencontre Werner. Petra apprécie beaucoup Werner qu’elle considère comme son vrai père.
Lorsqu’un jour tout bascule, en la personne de Karl, un homme séduisant auquel Inge vient livrer le pantalon qu’elle a retaillé pour lui. Karl n’est pas un petit jeunot quadragénaire ou quinquagénaire mais un homme bien plus âgé qu’elle et son mari.
De ce film je retiendrais combien on peut être beau, dans son âme, dans sa nudité et sa sexualité même à plus de 65 ans, que les erreurs et la passion ne sont pas réservées à la jeunesse… Le film montre combien on peut être jeune à 65-70 ans face aux problèmes d’un père toujours présent totalement grabataire, le père de Werner. Le film finit tragiquement, mais il reste beau, plein de vitalité et d’espoir.
Je vous conseillerais de faire les bacs à solde, qui sait
Y’a d’ l’espoir…