La suite : lemonde.fr/europe/article/20 … _3214.html
Hambourg est une ville-Etat, tout comme Brême et Berlin. Sa politique est essentiellement communale. Ce qui peut marcher à l’échelle d’une ville ne peut pas marcher à l’échelle d’un vaste Etat fédéré comme la Bavière ou NRW. On ne peut comparer que ce qui est comparable.
Peut-être, mais en fait, je ne vois pas trop pourquoi, par exemple, le droit à chômer les jours de fête religieuse (sur ses propres CP en plus !) serait impossible à appliquer au plan national ? (et je parle là aussi de la France)
Je suis curieux de voir comment ça va se concrétiser dans les écoles… Certains élèves absents pour l’aid el kebir, d’autres pour rosh hashana, d’autres encore pour le noël orthodoxe… Un joyeux bordel en perspective. Surtout que si on les autorise à s’absenter, ça veut dire qu’implicitement, ils n’ont pas à rattraper ce qu’ils manquent.
Créer une école à la carte où chacun va en cours en fonction du calendrier religieux de son choix ne me parait pas une bonne idée… D’autant que ce n’est pas la religion des enfants, mais celle que les parents imposent à leurs enfants…
- 1
Je ne sais pas comment ça se passe en Allemagne, mais en France quand j’étais au collège, dans une classe avec une bonne partie de musulmans, ça se faisait déjà plus ou moins officieusement de « sécher » les cours pour l’Aïd par exemple. Le jour de l’Aïd, une grande partie de la classe n’était pas là, et c’est sûrement la même chose dans les classes allemandes avec les mêmes confessions.
Même si comme Mislep j’en vois les inconvénients, c’est tout de même juste de laisser un jour férié à ceux pour qui Noël n’a aucune importance et qui préfèrent fêter « leur » Noël comme il se doit. Et puis en ce qui concerne le rattrapage des cours, c’est comme quand on est malade: c’est la responsabilité de l’élève de rattraper ce qu’il a raté, personne ne le force à refaire les leçons, et là c’est pareil.
Si l’école n’est pas laïque (comme en Allemagne), pourquoi pas… mais dans ce cas, les non-chrétiens doivent aller à l’école pendant les fêtes chrétiennes. Ce ne serait pas juste qu’ils soient libres pour leurs fêtes ET pour les fêtes chrétiennes.
Bah non, puisque là, l’élève est autorisé à manquer les cours, donc implicitement, il n’est pas obligé d’intégrer le programme du jour. Et il peut très bien se plaindre si dans un devoir, des questions portent sur un point de cours abordé pendant son absence légalement autorisée.
Il faut bien être conscient que les élèves sèchent les cours avec signature des parents sans aucune gêne ces joirs-là. C’est un nombre très réduit de jours, début et fin du ramadan, un truc mystérieux ne ou deux fois l’an et c’est tout. Du coup, je trouve assez prarique de pouvoir être prévenu à l’avance pour faire un cours facilement rattrpable ou dont on peut éventuellement se passer. Ceci dérangera beaucoup moins que les élèves qui ralongent les vacances pour aller plus longtemps dans un pays lointain…
Ca ne me choque pas vraiment (après c’est vrai à l’échelle d’un Etat je ne sais pas si cela pourrait se passer de cette manière) l’Allemagne étant depuis très longtemps un territoire multi-confessionnel.
Droits ET devoirs.
Cela me parait très bien.
Justement quels sont les devoirs en contrepartie ?
Ce type d’accord qui semble faire écarquiller les yeux ici parait tout à fait normal dans d’autres pays.
Singapour : chaque salariés fixe ses jours fériés « religieux » en fonction de sa religion. Ils sont décomptés des vacances.
Monténégro : chaque salarié a en plus des jours fériés officiels, 2 jours qu’il peut fixer librement en fonction de sa religion.
Et tout se passe très bien.
Chaque fois que religion veut dire ouverture d’esprit et conciliation, je dis oui. Quand c’est sectarisme et intolérance, 
.