A méditer... après le résultat des présidentielles....

France, tu danses avec moi
Caresse mes doigts
Danse dans mes bras
Dans ce silence
qui parle si bas
Ne me trompe pas
Ne me trahi pas

Fais-moi confiance
Je suis avec toi
Et surtout ne les écoute pas
Ils aimeraient bien tous te séduire
A n’importe quel prix
Pour que tu leur donnes ta voix

France, je ne reconnais
Ni mon côté gauche
Ni mon côté droit
Et quand je pense
A tous ces français
Qui voudraient t’aimer
Mais ne peuvent pas
Les mots de sciences
Qui vont t’étouffer
Viennent de gens qui ne respirent pas
Qui ne t’offrent aucune délivrance
N’oublie pas

France, tous ces mots pour un public
France, tous ces mots démagogiques

Je voulais te prévenir
Et depuis longtemps déjà
Qu’ils ne font que te mentir
Mais je gardais tout pour moi
J’avais trop peur des lois

France, si tu meurs demain
Tu sauras au moins
Que ce n’est pas moi
Qui tient le manche
De cette arme blanche
Qui au creux des reins
Te transpercera

Et sur tes hanches
Mortes de chagrin
Ils viendront pour essuyer leurs mains
Et pour cacher ta poitrine prieront
Sur tes seins

France, tous ces mots pour un public
France, tous ces mots démagogiques

Ça faisait longtemps déjà
Que je voulais te dire ça
Mais je n’osais vraiment pas
De peur qu’on ne me croît pas
Qu’on se moque de moi

De peur qu’on ne me croît pas
Qu’on se moque de moi…

Cette chanson a été écrite… en … 1978:shock: :open_mouth:

par un type… Qui voyait loin… très loin…

Cet homme s’appelait… Daniel Balavoine…

Ils ont peur de rêver, ils ont peur de penser
Ils ont peur du changement, ils ont peur de la Liberté
Ils ont peur de la différence, ils ont peur de leur prochain
Ils ont peur de la Chance, du Bonheur et du lendemain!..

(Keny Arkana–Ils ont peur de la liberté - extrait du disque :Entre Ciment et Belle Etoile)

:cry: snif…

Y a de quoi en pleurer, c’est vrai…

Voici un petit aperçu ironique de l’avenir… :wink:

Et puis merde je vote à droite - Les Fatals Picards

La France pays d’assistés, je les supporte de moins en moins
A commencer par mon voisin
Ah mais c’est sympa ce qui passe à la radio
Pourquoi je n’aimais pas Sardou ? C’était idiot.

Pourquoi toujours aider les gens ?
Mon chien préféré c’est le berger allemand,
La vérité me frappe enfin maintenant
C’est chacun pour soi, et Dieu choisit les méritants.

[b]Et tant pis si il faut
Que j’mette des mocassins ou des bateaux
Ca me gêne pas si ma fille doit
Apprendre le clavecin ou le hautbois.

Et puis merde, je vote à droite
Juste pous savoir comment ça fait
Et puis merde je vote à droite,
Je serai sûrement riche tout de suite après.
Et après, je vous mépriserai[/b]

Ca me rendait malade la fête de l’Huma
Au Puy du Fou là, je me sentais chez moi
Et s’il fallait tout confesser.
C’est seulement à Vulcania que j’ai pris mon pied

Je pourrai m’acheter un p’tit 4x4 même un gros
On va pas me demander d’être écolo
Je revends mes disques de Jean Ferrat.
Mais qu’il est drôle ce Laurent Gerra

[b]Et tant pis s’il faut que j’lise Le Figaro dans l’métro
Ca m’gêne pas si je dois être le seul à Tryo qu’applaudit pas
Et puis merde je vote à droite, fini d’être culpabilisé.

Fini le partage, vive le mérite,
Ceux qui foutent rien bah on les pique
Ca boostera les statistiques[/b]

Chérie deux ça suffit pas, c’est pas assez
On va faire cinq enfants, revendre notre stérilet.
Tu vas quitter ton travail pour mieux tenir la maison
Et toi ma fille plus jamais en pantalon

Le chômage va reculer, s’infléchir
Mon chien va sûrement s’mettre à m’obéir.
Les poubelles ne seront plus renversées
Les mauvais éboueurs s’ront plus régularisés

[b]Et tant pis si il faut
Que je passe quinze heures par jour au bureau.
Ca me gêne pas si on doit
Supprimer les chômeurs en fin de droits

Et puis merde, je vote à droite
Les improductifs pas de chance.
Je suis fier, je vote à droite
Marre d’être taxé à outrance
Comme Florent Pagny quitter la France[/b]

Hier ist meine Übersetzung ( :merci: Cristobal!):

Und na wenn schon, ich wähle rechts

Frankreich, Land der Sozialhilfeempfänger, ich ertrage sie immer weniger
Angefangen bei meinem Nachbarn
Aber es ist doch ganz nett, was im Radio läuft
Warum mochte ich Sardou nicht, das war dumm

Warum den Leuten immer nur helfen
Mein Lieblingshund ist der Deutsche Schäferhund
Endlich wird mir nun klar
Einjeder für sich und Gott erwählt die Verdienstvollen

Und schadets, wenn ich Mokassins oder Kähne tragen muss
Es stört mich nicht, wenn meine Tochter Cembalo oder Oboe lernen muss
Und na wenn schon ich wähle rechts, nur um zu wissen, wie sichs anfühlt
Und na wenn schon, ich wähle rechts, gleich darauf werde ich bestimmt reich und euch dann verachten

Die „Fete de l’Huma“ hat mich krank gemacht
Im „Puy du Fou“ fühlte ich mich wie zu Hause
Und wenn ich ganz ehrlich bin
Habe ich nur in „Vulcania“ meinen rechten Spaß gehabt.

Ich werde mir einen kleinen 4x4 (SUV) leisten können, sogar einen großen
Man wird von mir nicht verlangen, Grüner zu sein
Meine Platten von Jean Ferrat verkaufe ich wieder
Dieser Laurent Gerra, was ist er doch für ein lustiger Typ!

Und schadet es, wenn ich den Figaro in der U-Bahn lesen muss
Es stört mich nicht, wenn ich bei Tryo der einzige bin, der nicht applaudiert
Und na wenn schon, ich wähle rechts, Schluss mit den Schuldgefühlen
Schluß mit dem Teilen, es leben die Verdienste
All jene die nichts tun, schläfern wir ein
Das treibt die Statistiken voran

Schätzchen, 2 Kinder das reicht nicht, das ist nicht genug
Wir werden nochmal 5 machen, verkaufen unsere Spriale wieder
Du wirst mit dem Arbeiten aufhören bleibst besser zu Hause
Und du, meine Tochter… Niemals mehr Hosen!
Die Arbeitslosigkeit wird zurückgehen, sinkt
Bestimmt wird mein Hund mir gehorchen
Die Mülltonnen werden nicht mehr nur umgekippt
Schlechte Müllmänner werden nicht mehr die Regel sein

Und überhaupt machts nichts, wenn ich 15 Stunden am Tag im Büro verbringen muss
Es stört es mich nicht, wenn man die Arbeitslosen dadurch beseitigen muss, indem man ihre Rechtsansprüche beendet
Und na wenn schon, ich wähle rechts, die Arbeitslosen so ein Pech aber auch
Ich bin stolz, ich wähle rechts;
hab übermäßig mit Steuer belastet zu sein
Wie Florent Pagny, werde ich Frankreich verlassen…