Depuis quelques année je me passionne pour la généalogie de ma famille
Marié avec une Allemande cela me va très bien
Bien sur habitant en Alsace il est évident que j’allais trouver des actes écris en Allemand de l’époque.
Je voudrais savoir si parmi vous une personne qui pourrait me traduire les deux actes suivant
Je mets les actes dans le bon ordre chronologique. Honneur à la dame, Rebmann Monica, puisque c’est la première née.
J’ai réussi à reconstituer tant bien que mal le début.
« L’an mil huit cent six, le sept mai, à huit heures du matin, a comparu par devant nous, Valentin Boesberger (?), maire et officier de l’état civil de la commune de Mollkirch, canton de Rosheim, département du Bas-Rhin, Jacob Rebmann, … (?) et charron en ce lieu, qui nous a déclaré que son épouse … (?) Metzger avait donné naissance à un enfant du sexe féminin prénommé Monica… »
Et pour le garçon Rebmann Mathias:
« L’an mil huit cent huit, le vingt-cinq février, à huit heures du matin, a comparu par devant nous, Valentin Boesberger (?), maire et officier de l’état civil de la commune de Mollkirch, canton de Rosheim, département du Bas-Rhin, Jacob Rebmann, … (?) et charron en ce lieu, qui nous a déclaré que son épouse … (?) Metzger avait donné naissance à un enfant du sexe masculin prénommé Mathias… »
C’est malheureusement tout ce que j’ai pu reconstituer. Si quelqu’un peut faire mieux que moi… Mais l’essentiel y est.
Intéressant de voir que sous l’Empire napoléonien, malgré le jacobinisme, l’allemand est toujours la langue de l’état-civil. Jusqu’à l’annexion d’ailleurs, les inscriptions des pierres tombales resteront rédigées en allemand.
Si j’ai pu reconstituer les noms de lieu, c’est parce que je connais mon Alsace sur le bout des doigts (et même la Basse-Alsace ).
Bravo , Andergassen , je dois avouer que la paléographie n’est pas mon fort !
Mollkirch , Rosheim , ce n’est pas loin de chez moi !
Question annexe , il serait interêssant de savoir si Napoléon parlait Corse , ce qui expliquerait (peut-être) sa compréhension du problème linguistique , si tant est qu’il y ait un problème.Il me semble que le problème était plutôt du côté du rouleau compresseur linguistique jacobin …Mais je peux me tromper.
Vu que l’empire napoléonien était un grand foutoir similaire à l’Autriche, la question des langues était secondaire, et l’on respectait les usages locaux, d’autant plus que l’Alsace était une des régions du territoire français les plus avancées en matière d’instruction, mais en allemand, pour des raisons historiques liées à l’espace rhénan. Seule la bourgoisie des villes était francophone. Contrairement à la Bretagne totalement isolée linguistiquement en « fin de terre », l’Alsace avait conscience d’être historiquement intégrée dans un espace germanophone plus ouvert sur les pays allemands que sur la France proprement dite.
Quant à Napoléon, il est notoire que sa formation sur le continent n’a pas tellement été du gâteau, et que ses condisciples se moquaient de son français légèrement exotique.