"ALL......ES" : promotion de l'allemand en post-bac !

« ALL… ES » : Action pour l’allemand dans l’enseignement supérieur

La suite Goethe Institut

Bonne idée, malheureusement rien de bien nouveau n’est proposé… l’idée du système de tandem est sympa: beaucoup d’étudiants sont mal informés sur les possibles alternatives, surtout en ce qui concerne les bourses.
Mais ils pourraient favoriser les filières abibac, en Normandie, il n’existe que 2 lycées qui la proposent…

Au moins un lycée par département devrait proposer une section abibac, et au lieu de supprimer l’allemand au collège, ils devraient donner la possibilité à tous les élèves qui le souhaitent, même si ce ne sont que 4 gamins.

Le gouvernement supprimant de nombreux postes dans l’éducation nationale, l’enseignement de l’allemand sera sacrifié au profit de la rentabilité immédiate du système.

Comment voulez-vous dans ces conditions former les germanistes dont nous avons besoin alors que l’Allemagne est notre principal partenaire économique ?
Nous pouvons craindre le pire hélas. :mouaif:

C’pas grave, on parlera anglais. :gun: :vamp: :S

Of course, jeder can speak Englisch… :blush:

Toutes ces décisions pour « relancer la germanophilie » que les politiques prennent de temps en temps sont juste là pour nous cacher le vrai problème.

les politiques… c’est pas vraiment les politiques…
Le texte (entier) dit bien :

J’y vois plus personnellement un mouvement des organismes faisant à longueur d’années, la promotion de l’Allemand à tous les niveaux, qu’une histoire de politicien (d’ailleurs… Quel est le politicien à l’heure actuelle qui s’intéresse à l’apprentissage de la langue Allemande ?? j’en connais pas un… )

Tu as raison. Je n’ai pas pris le temps de lire le texte en entier. :wink:
Et tu as raison également sur ce point : Aucun politicien à l’heure actuelle ne s’intéresse à l’apprentissage de la langue Allemande.
Pas assez « porteur » comme sujet sans doute. :mouaif:

Ben Kissou moi aussi j’en connais pas un, mais à croire qu’ils s’en fichent, les ministres de l’éducation préfèrent de loin renforcer la suprématie de l’anglais (je ne sais plus qui avait sorti qu’on devait apprendre « l’anglais et les langues étrangères », je crois même qu’on en avait parlé sur ce forum, comme si l’anglais devait être une deuxième langue maternelle, l’horreur…)
L’OFAJ et le DAAD peuvent faire ce qu’ils veulent, et se donnent la peine apparemment, mais sans le feu vert du porte monnaie, donc du ministère de l’éducation, ça ne mènera à rien cette histoire. Et comme ils n’ont pas l’air de franchement s’émouvoir de la situation de plus en plus catastrophique, les choses ne changeront pas.

Mr Lang, était à Berlin, cet été et suivait un cours privé au Goethe Institut. Mais bon, il n’est plus très influent aujourd’hui…

Sans collaboration entre politique et organismes franco-allemands tout ca n’ira pas bien loin.

raison de plus peut-être pour parler des organismes qui essaient de se mobiliser, et leur faire de la pub…
ce n’est pas en restant « secret » que ces organismes pourront se faire entendre :wink:

La France avait jusqu’à maintenant un enseignement des langues très riche, varié et sur pratiquement tout le territoire. Aucun autre pays européen n’a d’équivalent. Dans un lycée de Lyon, il est normal d’avoir six langues au choix au collège et huit en lycée. Dans aucune grande ville d’Europe ne tient la comparaison. En clair: c’est trop cher. Point. Il n’y a absolument aucune réflexion sur le sujet, les déclarations se font la calculette à la main.

Or, la comparaison avec le reste de l’Europe ne se fait que pour justifier des coupes budgétaires, jamais quand il faut faire les mêmes investissements que nos voisins et surtout jamais pour établir que l’enseignement en France est en fait pas si mal - puisque le but c’est de massacrer ce qu’on peut pour faire des économies. La mauvaise foi règne, les modèles à la mode sont de petits pays, et surtout, personne n’ose critiquer les Finlandais. Moi j’ose: Ils sont nuls archinuls dans leur deuxième langue nationale (le suédois), ils sont incapables d’organiser un enseignement du russe potable alors que la Russie est leur seul grand voisin, leur anglais est aussi primitif que celui du reste du monde et leur allemand inexistant. Je continue ou vous avez compris ?

Sur les profs, je peux être encore plus méchant. J’ai fait ma formation de prof en Norvège, et jamais au grand jamais ces profs de français ou d’allemand n’avaient la moindre chance de réussir un capes. Le niveau en langue n’est pas contrôlé du tout, et il ne faut pas croire que l’anglais soit meilleur, c’est une illusion uniquement parce que dans la masse de profs d’anglais, il y en a forcément quelques uns qui parlent anglais potablement et servent de feuille de vigne aux plus nuls alors que dans le petit groupe de profs d’allemand, les brelles se voient tout de suite. Je n’ai jamais rencontré de prof de langue en Scandinavie qui ne faisait pas de faute même dans la conversation courante. je continue ou vous avez compris ?

Et oui, en matière de langues étrangères, le modèle, c’est en fait la France… ça vous en bouche un coin, ça.

En général, les Finnophones ne font pas l’effort ni de parler ni d’apprendre correctement le suédois langue minoritaire en Finlande et ceci même si certaines petites parties sont majoritairement ou pour moitié suédophones. Le plus frappant est le cas des couples mixtes suédophones/finnophones; la plupart du temps c’est le finnois qui l’emporte.
En france, il existe des seuils d’ouverture de classe pour l’allemand. C’est par pure mesure d’économie si l’offre d’apprentissage se restraint. Dans un grand nombre de collèges il es impossible de choisir l’allemand en LV1 sans passer par une classe bilangue et dans ce cas là, il n’est plus proposé en LV2.

Et comme cela la boucle est bouclée. :mouaif: