L’Allemagne et l’Autriche s’ouvrent le 1er mai aux travailleurs polonais, tchèques ou hongrois, et cette dernière étape de l’élargissement de l’UE en 2004 devrait, selon les experts, s’opérer en douceur.
L’Allemagne et l’Autriche, craignant un afflux d’immigrés, avaient été les seuls pays de l’Union européenne en 2009 à repousser de deux ans l’ouverture de leur marché du travail aux ressortissants de huit pays ex-communistes ayant adhéré en 2004 (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Estonie).
Certains « anciens » membres n’avaient jamais dressé ces barrières, d’autres les ont fait tomber entretemps.
Du coup, il ne devrait pas y avoir de bousculade pour venir travailler en Allemagne et en Autriche.
La Pologne « ne s’attend pas à un exode », a déclaré sa ministre de l’Emploi, Jolanta Fedak, une prédiction partagée par les autorités hongroises et slovènes. rtl.be/info/monde/europe/791 … ue-de-2004
jean luc
Si on se bouscule pas pour travailler en Allemagne, se seras une bonne nouvelle , il y a 2,9 millions de chômeurs en Allemagne (environ) , ce sont eux qu´ils faut formé et employé d´abord.
Entre 100 000 et 140 000 salariés en provenance des nouveaux membres de l’Union européenne devraient arriver chaque année en Allemagne du fait de l’ouverture totale des frontières à partir du 1er mai prochain. Une immigration bienvenue alors que le pays est en manque de main-d’œuvre
Comme l’Autriche qui a publié des chiffres la semaine dernière, l’Allemagne attend avec sérénité l’arrivée de salariés en provenance des pays membres de l’Union européenne qui ont adhéré en 2004 - la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Pologne, la Hongrie, Chypre, Malte, la Lettonie, la Lituanie et Estonie - et qui pourront donc à partir du 1re mai prochain circuler librement en Europe.
Selon une étude de l’Institut de l’économie allemande (IW) de Cologne, d’ici 2020, 1,2 million de personnes sont ainsi attendues. 800 000 personnes devraient venir s’installer dans le pays d’ici la fin 2012, le flux migratoire devant se ralentir par la suite. Par comparaison, l’IW rappelle que dans les années 90, la chute du mur de Berlin s’était traduite par l’arrivée de 3,3 millions de personnes en provenance des anciennes démocraties populaires, hors RDA.
Les projections de l’institut IW sont confirmées par le responsable de l’agence fédérale pour l’emploi, Frank-Jürgen Weise, qui table sur 140 000 immigrants supplémentaires par an quand le commissaire européen pour l’emploi et les affaires sociales, Laszlo Andor estime que 100 000 salariés par an pourraient être s’installer outre-Rhin.
La France avait déjà ouvert ses frontières totalement aux nouveaux membres et elle n’a pas été envahie par les Polonais ou les Tchèques… Il faut savoir que de nombreux polonais commencent à revenir en Pologne ces dernières années, car la situation économique de la Pologne rattrape progressivement son retard. Il reste du chemin avant d’arriver à un équilibre économique entre ouest et est, mais petit à petit on avance.
d’où tu sors que la situation économique en Pologne est bonne en ce moment ?
la crise de 2008 l’a touchée en plein fouet.
comme beaucoup d’économies florissantes depuis le début des années 2000 (Tchèquie, Bulgarie,…).
je ne savais par contre pas que l’Allemagne avait fermé les frontières à ces pays, vu le nombre de ressortissants de ces pays que je connais qui bossent en Allemagne . A la réflexion par d’autres voies (acquisition d’une autre nationalité européenne par le mariage, statut frontalier, statut étudiant,…).
de toutes façons, peu de possibilités d’intégration sans maitrise de la langue. je trouve les allemands de plus en plus racistes envers ceux qui ne maitrisent pas leur langue, surtout dans les endroits où ils se sentent en minorité (du fait d’afflux massifs, pas seulement de travailleurs, je trouve que c’est même de plus en plus envers les français qui viennent faire leurs courses outre-Rhin et pourtant leur apportent des euros sonnants et trébuchants).
Il faut savoir ce que l’on veut : ou bien nous appliquons les accords de Schengen et la libre circulation des personnes que cela implique, ou bien nous fermons les frontières.
Mais nous ne pouvons pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
Schengen prévoit des limites.
Notamment sur le fait que les personnes qui circulent ainsi librement doivent pouvoir subvenir à leurs besoins (en ayant des ressources financières suffisantes, un travail,…).
Schengen n’implique pas que l’on puisse juste s’installer là où la politique sociale est la plus avantageuse, contrairement à un mythe populaire largement répandu, étayé par des exemples d’anglais installés en Bretagne qui touchent le RMI.
en réalité le plus grand nombre de reconduites aux frontières concernent des ressortissants européens.
c’est ressorti quand on a parlé des expulsions de Roms par la France il y a quelque temps.
ce n’est pas du tout ni typiquement français, ni réservé à certaines nationalités.
c’est assez dérangeant pour certains.
Oui, les frontières étaient ouvertes, mais il y avait des interdictions pour certaines professions. En France, ces interdictions sont tombées en 2008 il me semble, lors de la présidence française de l’UE.
Ne confondons pas deux notions bien différentes: le contrôle d’identité au passage de la frontière (Schengen) et le contrôle douanier, qui peut avoir lieu en tout point du territoire, par sondage ou plus souvent sur soupçon fondé.
En Allemagne, le contrôle des travailleurs clandestins, non déclarés, se fait généralement sur les chantiers, ressort du ministère des Finances, donc de la douane.
Entre l’Autriche et l’Italie, si la frontière au Brenner est généralement non contrôlée, c’est au péage autoroutier de Sterzing, pourvu de barrières, que les « flammes jaunes » et la gendarmerie interviendront le plus souvent.
Sur le trafic Pologne-Allemagne, la douane ne contrôle pas aux points frontières, mais généralement à l’intérieur, entre la frontière et Berlin ou sur le Ring de Berlin (contrebande de cigarettes fabriquées généralement en Russie ou transport de clandestins en provenance de pays asiatiques ou du Moyen-Orient).
RTG26 : je vais transmettre ton article à une amie retournée en Pologne. Elle sera ravie d’apprendre que l’économie va si bien, puisque le marché du travail est bien bouché, même pour des très diplômés.
Il faut comparer ce qui est comparable. Je ne dis pas que la Pologne est le nouvel Eldorado européen. Mais il faut reconnaître que la situation du pays s’améliore progressivement. Laissons du temps au temps pour faire le reste.
si je devais parler de nouveaux Eldorado, j’aurais parlé de la Tchèquie et de la Slovénie (j’ai bien dit vén et pas vaqu), pas de la Pologne.
et encore avec un gros bémol depuis 2-3 ans.
Je crois savoir que de nombreux Allemands s’installent en Alsace pour profiter du prix de l’immobilier et continuent à travailler en Allemagne.
Mais ils scolarisent leurs enfants en France (du côté de Wissembourg par exemple).
Donc nous sommes envahies par les Allemands.
C’est d’ailleurs la même chose entre la Pologne et l’Allemagne.
L’agglomération de Szczecin, si elle a largement perdu sa fonction industrielle navale, a un secteur tertiaire en plein boom, notamment avec un large bassin de clientèle allemande, avec des magasins consommation et bricolage ouverts pratiquement 24 h sur 24. De plus en plus de Polonais aisés s’installent dans les communes allemandes de l’arrière-pays, achètent ou font construire des maisons en fin de compte moins cher que dans les quartiers résidentiels de Szczecin. Ils scolarisent leurs enfants en Allemagne.
Les prix à la frontière allemande ont tendance à s’envoler. Il suffit de voir ce que coûte un billet de bus courtes distances.
Le problème de la Pologne, c’est que si la région frontière avec l’Allemagne est en plein boom, il n’en est pas de même dans le reste du pays, et surtout à l’est.
La Slovénie se porte reltivement bien, c’est un petit pays de 2 millions d’habitants qui a toujours été le leader dans l’ensemble yougoslave, mais la Tchéquie a encore du travail à faire, surtout aux frontières avec l’Allemagne et l’Autriche (le problème des Sudètes, région sinistrée ethniquement et industriellement).
La main d’œuvre en tant que quoi ? Ouvrier ? Ramasseur de poubelle et compagnie ? … Ça veut dire un combat dans l’éducation quand les enfants voudront être à l’égal de la population allemande … Intéressant … ( cela veut dire aussi que les minorités visibles colorées vont avoir du soucis à se faire … mais ça … C’est une autre histoire )
[HS ON] Paradoxalement certains ordres des médecins et certains étudiants dans le domaine médical aimeraient bien que des interdictions soient faites pour certains ressortissants européens venant de l’est [HS OFF] fin du HS que je ne développerais pas .
L´Allemagne a un gros problème a l´est du pays avec des régions óu le taux de chômage atteins 12 à 13 % de la population actives, qui voit d´un très mauvais œil l´arrivé de ces travailleurs étrangers. Il y a prés de 3 millions de chômeurs (environ) en Allemagne,c´est à eux qu´il faut faire appel ,même si il faut les former , la priorité c´est eux avant tout (allemand et étrangers résidents).
Concernant les frontaliers français , j´ai toujours considérer que s´installer de l´autre coté de la frontière seulement pars que l´immobilier est moins chère ,était une erreurs . Combien d´enfant vont à l´école en Allemagne
L´arrivé massif d´étrangers provoquent toujours ses réactions de la part des locaux.
J´ai habiter cet région , et j´ai travailler à Vendenheim. Il y a 20 ans les alsaciens reprochaient aux allemands de faire monter le prix des maisons, de ne pas s´intégré, de ne pas parlait français,de ne pas scolarisé leurs enfants à l´école ,je pense que ce sont les mêmes griefs qu´ils reprochent aux français. ai je raison ou pas
Je tient à modérer mes propos en disant que ça concerne pas tous les alsaciens , et tout les allemands.
jean luc
Ce n´est pas un hors sujet á la fin de l´article que j´ai mis , il est préciser que dans certaines branches professionnelles comme la santé , il y aurais des ajustements(baisse des salaires)
En même temps, les entreprises françaises et allemandes sont bien contentes ensuite de pouvoir conquérir de nouveaux marchés à l’est. C’est dans les 2 sens…
la plupart des français qui s’installent à Kehl scolarisent leurs enfants sur place. ceux qui ne le font pas c’est parcequ’ils vont à l’école internationale à Strasbourg. mais il y a des gens de Strasbourg qui scolarisent leurs enfants à Kehl et d’autres qui zappent l’école internationale pour une autre structure qui est à Karlsruhe et qui serait plus performante.
pour ce qui est du bilan financier, oui l’immobilier est beaucoup moins cher depuis quelques années.
mais il ne faut pas oublier les autres aspects : les taxes et les impôts qui sont beaucoup plus chers côté allemand. c’est compense intégralement la différence.
ce sont surtout les fonctionnaires français qui s’installent à Kehl car ils peuvent continuer à payer leurs impôts en France.
le statut de frontalier ne fonctionne pas pour les français qui habitent côté allemand (le statut suppose de traverser quotidiennement la frontière avec un maximum de 80 jours hors France par an, ce qui pose déjà des problèmes à ceux qui sont … commerciaux).
par contre beaucoup de français qui habitent côté allemand, travaillent côté français (ou alors ce sont des couples binationaux qui travaillent chacun de son côté de la frontière).
il n’y a que 10% de Kehlois qui sont français, mais j’ai l’impression que les Kehlois se sentent de plus en plus « envahis ».
. A la réflexion par d’autres voies (acquisition d’une autre nationalité européenne par le mariage, statut frontalier, statut étudiant,…).
fin du HS que je ne développerais pas .
