Allemagne : il était une fois la Formation (2)

Ils sont jeunes, parfois beaux, certains sentent déjà bon le sable chaud comme Özil et Khedira au Real Madrid et pourtant ils sont directement sortis des académies du football allemand. A l’heure où la DFL fête les dix ans de sa politique dédiée aux centres d’apprentissage dans ses deux divisions professionnelles, retour sur un phénomène unique en Europe… Il était une fois la Formation.

A quel moment le football allemand a-t-il pris conscience de la nécessité de se réformer en profondeur ? Officiellement après l’Euro catastrophique de 2000 ? Y avait-il des signes précurseurs dès la Coupe du Monde 1994 ou bien plus sûrement celle de 1998 ? Quel est l’impact de la raclée (0-3) subie par la Nationalmannschaft de la part des Bleus en 2003, lors de l’inauguration du Veltins Arena de Gelsenkirchen ? Récit…

Libero, libero chéri

C’est une époque pas si lointaine… Lorsque la République fédérale allemande, ou l’Allemagne réunifiée, gagne un tournoi international, on dit que l’équipe possédait une grande génération et lorsque qu’elle s’incline en finale, on marmonne que c’en était une médiocre.
eurosport.fr/euro-visions_bl … ost1520695 . C’est à partir de 2001 que l’ensemble de la politique de formation allemande est repensée, sous l’égide d’une nouvelle institution, la DFL, avec des critères drastiques, expliquant le recul durant quelques années du football allemand sur la scène européenne (suite de l’épisode précédent)…

Ridiculisée lors de l’Euro 2000, l’Allemagne du football s’interroge et prend des mesures très rigoureuses dans le dessein de retrouver son lustre d’antan. Même Breitner et Schuster évoquent la possibilité que la NM fasse l’impasse sur les compétitions internationales de 2002 et 2004, le vrai test étant 2006 ! A l’opposé du reste de l’Europe du ballon rond qui se lance dans une surenchère sur les transferts, les salaires des joueurs, ainsi qu’un endettement faramineux, la Bundesliga, fidèle au capitalisme rhénan, construit sur la durée donc sur l’investissement, aidée par un Bundeskanzler, Gerhard Schröder, épris de changement.
eurosport.fr/euro-visions_bl … full.shtml

jean luc :wink:

Attention 2 articles á lire

pour moi le football allemand a surtout progressé grace à 3 points essentiels en plus de ce nouveau système de formation.

-Un jeu plus porté vers l’avant , klinsmann selectionneur de 2004 à 2006 à énormément contribué à sortir le football allemand de sa sclérose. Il a inculqué une autre mentalité.

-Une confiance accordé aux jeunes , ce qui avant n’existait pas ou peu.

  • l’ouverture de la sélection aux joueurs issu de l’immigration , des joueurs comme ozil , khedira, ou podolski apportent une sorte de fraicheur tant sur le plan technique qu’au niveau de la mentalité. On en a fini avec cette rigueur et discipline toute germanique qui ne collait plu au football moderne. :wink: