Moi, j’adore le mois de janvier. On a plus de chance d’avoir de la neige qu’en décembre, où les canons à neige tournent à plein rendement pour assurer le calendrier des compétitions.
Il fait plus froid (je suis un homme d’hiver), la vie reprend doucement après l’état catatonique dans lequel la foule repue se morfondait après le stress de l’Avent et des fêtes, et après le 6 janvier, c’est reparti pour un an (chez nous, les marchés de Noël sont ouverts jusqu’au 6 janvier, et non pas jusqu’à Noël seulement comme en Allemagne, Befana oblige ).
ou alors l’Italie est revenue au calendrier julien !!!
je rigole mais cela ne me choque pas que les marchés de Noël soient ouverts jusqu’aux rois mages ou au Noël orthodoxe, même si le caractère supra-commercial des marchés de Noël et leur monde me court aussi sur le cibolo.
D’ailleurs la seule fois où j’ai bravé la foule du Christkindesmärik, j’ai eu l’impression que Strasbourg avait été envahie par les romains (le retour d’Argentoratum ??? ).
Als die Römer frech geworden simserim simsim simsim…
…zogen sie nach Deutschlands Norden, zim zerim zim zim zim zim !
N’est ce pas un peut hypocrite ou se donner bonne conscience à bon compte que de s’occuper d’une personne seule une seule fois dans l’année alors que la solitude nous la subissons 365 jours par ans ?
En tout je suis comme Andergassen, moi aussi je préfère le mois de janvier.
Toute cette débauche de nourriture, tout se gaspillage me pèse de plus en plus.
C’est pour moi un véritable soulagement que de voir ENFIN arriver le mois de janvier.
J’apprécie surtout les jours qui rallongent, ce qui me remonte le moral (je devrais faire des séances de luminothérapie).
Weihnachten, Zeit der « Besinnlichkeit », période de recueillement, pour reprendre ce terme à consonance religieuse (Stiiii-i-lle Nacht, Heiiii-li-ge Nacht!)Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, nous sommes tous des frères, embrassons-nous, Folleville !
Je crois que je détesterais tout autant le ramadan, si j’étais musulman ou le kippour si j’étais juif.On est tous frères pendant ces périodes-là en dehors desquelles, bien entendu, tous les coups sont permis. Grrrrrrrrr !
en même temps s’il n’y avait pas ce moment de douceur dans ce monde de brute, je ne suis pas persuadée que le monde serait moins cruel les autres jours de l’année…
Et moi qui croyait que le père Noël était une ordure (titre d’un film).