j’ai une question comment peut on aller vivre et travailler en suisse en étant francais est ce que c’est possible et si oui quels papiers il faut avoir ?
mercii
C’est tout à fait possible, si tu y trouves un emploi. Dans certains secteurs (hôtellerie, restauration, et surtout santé), tu seras accueillie à bras ouverts, si tu as la qualification requise. Pour la Suisse alémanique, évidemment, on demande quand même un minimum d’allemand…
en faite c’est pas pour moi c’est pour ma soeur … mais il ne demande pas de faire des papiers précis pour pouvoir travailler ?
Non, la réglementation est devenue beaucoup plus libérale ces dernières années pour les ressortissants de l’UE. Il suffit d’avoir un passeport en cours de validité, et de se présenter dans les huit jours au bureau de police des étrangers avec l’autorisation d’embauche ou le contrat de travail, pour obtenir un permis de séjour. Pour le permis de travail, passeport en cours de validité, contrat de travail ou lettre d’engagement, et 3 photos.
P.S. Depuis le 1er juin 2002, le permis de travail n’est plus nécessaire pour les Français et autres ressortissants de l’UE à cette date. Les permis de séjour sont accordés pour une durée de 5 ans.
il te faut un permis. après ça depend si tu veux y travailler et y habiter ou si tu veux juste y travailler. le permis ne sera pas le même.
comme dit oschpele il faut que tu ailles faire une demande aux services des étrangers (je sais plus le nom exact) du canton où tu veux te rendre.
en faite c’est pour y vivre et y travailler mais c’est intéraissant ce que vous dites
mais j’ai une autre question ceci est pour moi je suis au lycée a la rentrée cette année je passe en terminal BEP (mode) mais je voudrais changer d’orientation j’ai tout essayer mais impossible de m’accepter en lycée professionel dans un autre domaine. Ce que je voudrais savoir si c’est possible d’aller faire des études et la bas ? merci
alors pour les études je sais pas du tout comment ça se passe, mis ça doit etre faisable oui, des gens le font. pour te renseigner là dessus je pourrais pas.
Des gens le font, oui, mais… ces gens n’ont qu’une excuse: ils sont riches. Hélas oui, la Suisse n’est pas donnée, et si le niveau des salaires est assez élevé, le coût de la vie l’est tout autant. Alors, si on ne travaille pas et qu’on ne dispose pas d’un compte à numéro…
Quant aux études, il faudrait s’entendre: passer un bac professionnel? Le système helvétique est totalement différent du système français, et souvent, des « études sur mesure » sont dans des établissements très huppés, plus proches du sanatorium tout compris pour fils-filles à papa.
Pour des études supérieures, rien ne s’y oppose, à condition d’en avoir les moyens… et la qualification adéquate…
pour aller souvent en suisse chez mes amis je peux dire que les cout de la vie est pas tellement pire qu’en france, la nuance c’est surtout visible au niveau des loyers là c’est sur ça fait mal. sinon vu la force de l’euro j’y gagne en fesant mon plein en suisse, en achetant mes cigarettes là bas, ou en allant faire mes courses avec mes amis qui vivent à Genève. par contre Zurich là ça fait très mal financièrement. toute la suisse est battue…
même acheter une voiture ça revient moins cher là bas…
d’ailleur dès que j’ai trouvé un travail là bas j’y vais et j’y reste
Je vais essayer de faire simple sans faire simpliste.
Travailler:
- trouver un travail. Impossible de faire autre chose que touriste sans contrat de travail avant votre déménagement pour la Suisse.
- faire la demande de permis de séjour et de travail. C’est très strict : faire la demande au moment de l’enregistrement auprès de la mairie de votre nouveau domicile. Le type de permis dépend de votre contrat de travail (CDD=permis L pour un an maximum, renouvellable ; CDI=permis B pour cinq ans, suivi du permis C pour une installation définitive ; on ne peut pas obtenir directement un permis C).
- Il n’y a pas de recours en cas de refus. Il arrive aussi que l’on obtienne un permis L d’un an même avec un CDI, ce qui est dû à des quotas plus ou moins officieux, selon votre nationalité.
Etudier :
- Il n’y a pas de système scolaire fédéral, quoi que vous vouliez, il faudra toujours préciser de quel canton vous parlez.
- il n’y a aucune correspondance directe simple entre le système français et suisse. Les cantons frontaliers ont cependant l’habitude de ce genre de demande.
- il faut habiter en Suisse pour y aller à l’école. Les universités et hautes écoles sont libres d’accepter qui elles veulent selon des critères propres.
- dans le supérieur, faites attention aux frais scolaires, car votre carte d’étudiant ne sera établie qu’après le premier paiement.
- après inscription, il faut faire une demande de permis de séjour étudiant, valable uniquement pour une année d’étude (en général de début août à fin juillet) à renouveler chaque année.
Cout de la vie :
- un peu plus cher qu’en France quand même, mais pas forcément pour tous les produits. Les produits frais sont assez chers.
- les loyers sont plus élevés que dans des villes français de taille comparable. Zürich est vraiment chère, Genève est un délire total.
- Il reste beaucoup de droits de douane pour les produits importés, ce qui rajoute quelques % sur toute sorte de choses.
- les assurances maladie peuvent être couteuses aussi pour une famille.
Pour les études, je ne suis pas expert non plus.
Mais deux remarques générales
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à priori avec la libre circulation entre la Suisse et l’Union Européenne (en vigeur depuis env. 5 ans) cela devrait être faisable (à quel titre, avec quelles aides, je ne sais pas, faut se renseigner).
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le systeme éducatif suisse, comme disait Oschpele*, est effectivement totalement different du systeme français (et se rapproche de celui de l’Allemagne). En plus, malgré des efforts d’ « harmonisation » des dernières années, il existent toujours des differences entre les 26 cantons!
La plupart des jeunes d’une classe d’âge ne vont ni au lycée pour continuer après leurs études à l’université (facs cantonales, écoles polytechnique fédérales) ni directement à une école superieure spécialisée mais commencent leur vie professionnelle dès l’âge de 16 ans
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a) avec un apprentissage (qui se veut très « pratique » avec en général une formation en alternance dans une école et dans une entreprise. Le candidat y est employé (et rémunéré un peu).
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b) (je crois surtout en Suisse Romande - influence française?) avec une école "de culture générale/de commerce/d’arts appliqués) qui peut se terminer avec une maturité professionnelle (sorte de bac).
Une fois leur formation initiale terminée, les apprentis et autres eleves d’écoles générales, soit entrent dans la vie professionelle proprement dite, soit essayent de décrocher une place dans une Haute école spécialisée (Fachhochschule) qui correspond à leur domaine de compétence. Pour les conditions d’admission, faut également se renseigner - evtl. cela varie de canton à canton… (plutôt d’école à école…).
Après, effectivement, faut vivre. Et c’est cher. Bien que… mois aussi, étant Suisse vivant en France, je trouve que l’euro fort et la TVA française me rendent les achats (hors nouriture de base) plutôt plus chers en France qu’en Suisse. Mais en Suisse, il faut cotiser à une caisse maladie privée, payer - selon le canton - des impots evtl. plus hauts (si on est pas Johnny Hallyday mais un citoyen lambda). Bon, ça ne vaut pas pour les étudiants… Et les loyers suisses, effectivement, correspondent un peu partout au niveau parisien.
Voici deux liens pour la formation:
berufsberatung.ch/dyn/10065.asp
berufsberatung.ch/dyn/1146.a … cantonID=0
et (pour être complet) le site de l’office fédéral en charge:
bbt.admin.ch/index.html?lang=fr
bbt.admin.ch/dokumentation/0 … ml?lang=fr
EDIT
*et comme dit Elie, qui était plus vite que moi
niveau loyer à genève mon fiancé qui est originaire de là bas m’a indiqué que des stats ont été faites et que les habitants les plus pauvres étaient dans genève même (plainpalais, les batiments autours de florissant… et certaines communes), les plus autres autour de la ville (loique la vielle ville est très chère, ce qui est près du lac c’est pareil, la commune de cologny je vous en parle pas…). le plus dur à genève c’est pas de payer son loyer c’est de pouvoir trouver un appart de libre mdr
mon fiancé fait ça, école de commerce et alternance dans une étude de notaires. il n’a pas pu passé l’examen cette année, il a raté trop de cours il a été malade donc il recommence l’année prochaine. il a 1 jour de cour dans la semaine, le reste travail. sa rémunération est très correcte. ça depend de l’entreprise qu’on choisit je pense.
après attention je ne sais pas ce qu’un bep, un bac ou autre de france peut donner en suisse…
Pour les salaires, oui, en moyenne ils sont nettement meilleurs qu’en France. Et le pouvoir d’achat et plus elevé, mais pas tant que ça (je parle toujours de l’employé lambda, sans compte off-shore, sans patrimoine). Il y a beaucoup moins d’aides et allocations, reductions et primes à ceci, cela et autres avantages en nature en Suisse, et très peu de « niches » fiscales (au moins dans les grandes villes et agglomerations).
Et pour une famille, l’assurance maladie peut facilement faire 500 euros - par mois.
Nebenstelle… ça a dû augmenter… Je paie 240 pour moi tout seul.
Il y a une nouvelle tendance depuis quelques années qui ne me plait pas du tout. Les employeurs suisses offrent des salaires inférieurs aux étrangers et les font venir. Ils s’en servent pour faire pression sur les salaires en général. Vouloir venir en Suisse peut devenir un piège. Les salaires qu’on vous propose peuvent paraitre élevés, et le sont souvent par rapport à la France ou l’Allemagne, mais la vraie vie ici n’est pas forcément tout rose avec ces salaires-là.
Si la Suisse vous intéresse, renseignez-vous bien auprès de Suisses pour savoir exactement ce qu’il en est et pouvoir négocier et évaluer l’offre à sa juste valeur. Vous auriez dû voir la panique de mon employeur lors de l’entretien final quand j’ai annoncé mes prétentions salariales minimum en disant : Ca fait 15 ans que je connais la Suisse, ne parlez pas des 14% d’impot sur le revenu, je sais ce qu’il faut y rajouter.
ma soeur pense s’installer pres de Lausanne donc si vous avez quelques infos … ce serait bien merci
j’aime bien l’idée d’une école « de culture générale/de commerce/d’arts appliqués » ce serait ce que je cherche meme l’idée d’alternance dans la décoration,l’architecture d’intérieur ou le dessin
merci pour votre aide
Alors, il faut que tu changes vite de caisse
Non, non je sais, je suis allé dans le « bas de game ».
J’ai vite calculé (plutot faire caculer http://www.comparis.ch) pour une famille fictive, deux parents la quarantaine, deux enfants ados, couverture minimum selon KVG, franchise* 1000 chf pour les adultes, 500 pour les enfants, ce qui me donnait entre 700 chf min et 1200 chf max (max → Helsana ) par mois dans une ville avec le code postal 4000, choisi au hasard
Voilà les env. 500 Euros min pour cet offre special famille.
*Pour les non-initiés: cela veut dire que les premières 700 Euros env. de dépenses par ans sont à la charge de l’assuré (du malade). C’est un choix pour baisser la prime. Je crois que la franchise minimum est de 300 chf. S’y ajoutent de toute façon 10% du prix des medicaments, des traitements et des consultations chez le medecin (Selbstbehalt, plafoné à ev. 500 Euros par ans), qui ne sont pas couvert par l’assurance → voilà pourquoi votre débat français sur les franchises médicales et quelques euros par visite chez le généraliste me parait d’un autre âge (meilleur!).
Ceci dit, la fameuse responsabilisation marche: Des phénomènes genre « shopping around » d’un medecin à l’autre ou la surconsommation de médicaments et les préscriptions de complaisance (d’antibiotiques pour des infections virales …par ex.) n’existent pas en Suisse (alémanique). Logique, ça coute…
personellement je suis interessée parce que mon fiancé est né à genève et qu’il n’a pas l’intention de quitter la suisse pour la france (ce que je comprend), et moi qui ai envie de partir ça ne me derange pas de venir le rejoindre.
j’avoue que pour les salaires des étrangers ils se fichent du monde, j’ai meme eu le droit une fois (je ne citerais pas l’entreprise): « mais vous etes française, c’est très bien pour vous… » ma réponse a été plutôt vulgaire et non evidement, j’ai pas accepté. je connais grace à mon fiancé les tarifs qu’ils doivent en principe appliquer et donc je veux les même, ils se serviront pas de moi pour revoir les salaires à la baisse, surtout que je serais pas frontalière mais résidente.
niveau assurance maladie j’avoue ça fait très mal… ou alors si c’est correct on ne s’y retrouve pas forcement dans les prestations. toujours pas choisi, j’attend de m’installer et je verrais avec lui.