« Défendre et promouvoir le bilinguisme franco-allemand dans les écoles alsaciennes, c’est l’objectif d’une quarantaine d’élus, d’enseignants et de parents d’élèves de la région. Hier, à Sarre-Union, ils ont lancé départ de l’Alsacian Pride, une marche protestataire de 120 km qui s’achèvera dimanche. »
lls ne sont malheureusement pas nombreux, mais ils ont au moins le mérite, par leur action concrète de sensibiliser la population à la nécessité du bilinguisme franco-allemand en Alsace-Moselle et de mettre les responsables politiques français devant leurs responsabilités.(Ouverture promises de 50 classes, 7 ouvertes en réalité.)
Bon, « alsacian pride » …z’auraient peut-être pu trouver une autre dénomination .
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Les motivations des marcheurs:http://alsatianpride.blogspot.com/
On a tilté sur la même chose.
La mode de l’anglais se retrouve donc de partout.
A l’attn. de France 3
alsatian pride et non alsacian pride
+1… je me suis demandé de quoi tu voulais bien parler en lisant le titre…
c’est surement un alsacian-allemand,qui a trouvé ce titre…
Faut dire que tout ce qui est « Pride », ça marche très fort…
Et bien déçu que cette marche s’arrête à Colmar. Oui, je sais, plus au sud, c’est peine perdue. Mais quand même… Même du côté de Guebwiller ou de Ferrette, on parle encore le dialecte dans les villages…
Contrairement à vous, je trouve l’intitulé bien trouvé. L’anglicisme est surtout une façon de parler aux médias dans leur langage. La fin justifie les moyens. De plus, le seul vrai problème est la transmission à la jeune génération. Or, on l’anglais n’est pas de l’anglais de langue anglaise ici, c’est juste une formule, pas plus anglaise que mon dernier weekend. Pride a d’ailleurs un sens international qu’il n’a pas vraiment en anglais: la marche protestataire et revendicatrice positive et constructive. Bref, il fallait un mot pour une manifestation POUR quelque chose, et en France, la gay pride a largement contribué à rendre le terme « pride » grand public, même si le terme officiel tentait d’éviter l’anglicisme. Personne n’a suivi. C’est un fait. Les Alsaciens en profitent, tant mieux pour eux.
Le dialecte est très vivace en région frontalière mais pas chez tout le monde, et il faiblit arrivé à Ferette. Même Altkirsch a du mal à se faire une place dans l’éducation bilingue alsacienne. Pourtant, c’est pas par manque d’autochtones bien enchoucroutés même avec les arrivants immigrés couscous ou coq-au-vin de l’après guerre.
reste à prouver que les classes bilingues rendent bilingues…
si on voit sur le terrain, c’est loin d’être le cas, mais très très très loin.
je comprends la réticence de l’EN à continuer à ouvrir des classes sur un modèle aussi peu productif de vrais bilingues (sauf naturellement pour les enfants dont les parents sont eux-même binationaux).
si vous voulez que votre enfant soit bilingue, il faut l’envoyer à plein temps dans une école allemande.
à condition qu’il soit un minimum ouvert à l’aventure, sinon ce sera contre-productif.
on ne devient pas bilingue par décrêt. un enfant parle la langue de ses parents et … de sa cour de récréation.
si les parents parlent deux langues, il va privilégier celle … de ses copains. mathématiquement prouvé par l’étude des enfants des couples bi-nationaux selon qu’ils s’installent à Strasbourg ou à Kehl.
je suis pour le développement du bilinguisme, mais par pitié, arrêtons le massacre de ces classes pseudo-bilingues.
Faut dire que tout ce qui est « Pride », ça marche très fort…
Et bien déçu que cette marche s’arrête à Colmar. Oui, je sais, plus au sud, c’est peine perdue. Mais quand même… Même du côté de Guebwiller ou de Ferrette, on parle encore le dialecte dans les villages…
Mais non, au contraire, c’est au sud de Colmar qu’on parle l’alsacien. Au nord de Colmar, on parle le baekser !
Même Altkirsch…
Je sais, une vieille kirsch, c’est toujours bon à boire, mais la ville s’appelle Altkirch. Le lapsus est révélateur, comme dirait l’autre !
Je sais, une vieille kirsch, c’est toujours bon à boire, mais la ville s’appelle Altkirch. Le lapsus est révélateur, comme dirait l’autre !
Alors ça, ça me fait rire, car le dernier local à prononcer un ich-Laut correctement en Alsace est mort à la guerre. Je dois faire attention à l’orthographe quand même, mais c’est marrant.