Plus ça va plus je trouve incensé de vouloir généraliser des traits de caractères à une appartenance à un pays, plus je pense que l’on ne peut se contenter que de sa propre expérience… De plus je me dis que dans le fond les gens qui se ressemblent finissent toujours par se retrouver et cela n’a rien à voir avec la nationalité ni même la culture.
Avant hier dans un supermarché local j’avais du mal à conduire mon chariot car il y avait beaucoup de monde si bien que j’ai failli heurter un jeune papa . Au lieu de râler comme bien d’autres l’auraient fait, il a fait le clown en m’évitant et a souris ce qui bien fait rire sa petite fille. Quelques minutes je me suis confrontée à une caissière désagréable et ce qu’en me retournant que je me suis rendue compte qu’il étaient derrière moi. En sortant du magasin je me suis aperçue que le jeune papa et sa petite fille prenait la même direction que moi. Il m’a abordé en me demandant où j’habitais et en fait nous sommes dans le même immeuble.
Et oui c’est lui (les Allemands seraient timides, en général peut être???mais pas lorsque l’on s’intéresse à l’individu). Arrivés à notre immeuble nous avons continué à discuter et il m’a directement inivité à passer une soirée chez lui. Je l’ai trouvé incroyablement sympathique et spontané et j’ai donc accepté.
Je viens de passer une agréable soirée en sa compagnie et celle de son ami. J’ai été au départ surprise car je m’attendais à une famille, mais il m’a expliqué qu’il partageait la garde de sa fille avec son ex-compagne et un ami était venu le voir…
On a beaucoup parlé du problème posé par les idées préconçues en particulier entre Allemand et Français et du fait que les gens au lieu de voir les points communs entre les êtres s’attachent davantage aux différences… De plus il avait aussi remarqué combien la caissière avait été désagréable et inculte envers moi
Lui c’est un jeune homme Berlinois dont le grand-père a été déporté en Russie, musicien de profession, et l’autre garçon son ami d’enfance… Deux garçons très ouverts dont la rencontre ferait du mieux à qui se laisse aller aux préjugés généralisateurs.
C’était presque surréaliste cette soirée passé avec mes deux nouveaux amis berlinois.
Les Allemands n’invitent pas les personnes chez eux dès la première rencontre ??? Je n’en sais rien mais en tout cas celui l’a il l’a fait, peut-être parce que c’était moi et sans doute parce que c’était lui.
Les femmes ne devraient pas se laisser inviter à diner chez une personne inconnue à l’étranger ??? Je n’en sais rien mais en tout cas moi j’ai accepté. Pour les mêmes raisons que ci-dessus.
Je pense qu’aussi bien pour lui que moi cela s’est passé au feeling. Je crois beaucoup aux ondes positives et je pense que de se laisser aller aux préjugés c’est se priver de belles rencontres. Mais bon, tout dépend de sa personnalité…
Même à France, cela ne m’était jamais arrivé jusqu’ici d’être aussi spontanément invitée par un voisin d’immeuble rencontré par hasard. Mais qui sait?
Tu as bien de la chance! moi je vis dans une maison avec 2 familles l’une propriétaire au rez de chaussée, une femme au deuxième étage avec sa fille qui a sa chambre sous les toits au 3 ème tout comme moi (elle me sous-loue la chambre de son autre fille partie à l’étranger) et l’un des fils des propriétaires. Les enfants sont jeunes adultes.
On se salue on se sourit mais pas grand chose de plus, en 4 mois je n’ai toujours pas passé la porte du lieu de vie des propriétaires, le fils reste dans une pièce destinée à l’informatique devant ses 2 écrans de jeux derrière un rideau que les gens qui passent dans l’impasse ne le voient pas… ses parents sont parfois aussi dans cette pièce.
J’avais fait un repas au départ pour mes colocs qui s’est bien passé ensuite j’ai du manger une fois ou 2 avec pas plus. Une fois la fille est venue taper à ma chambre savoir si la bouteille de rosé au frais était la mienne, elle était avec des amis, je lui ai dit qu’elle pouvait la prendre mais que je boirai bien un verre avec eux, ce quia été fait mais rien de plus.
Pendant un moment il y a eu un asiatique dans la chambre d’à côté, personne ne me l’a présenté ce n’est que plusieurs semaines plu tard que je le lui ai demandé comment il s’appelait…
On devait faire une balade avec ma coloc depuis le début, j’ai relancé quelques fois mais…
Ce sont des personnes tout de même sympathiques et lorsque je les sollicite pour une assistance administrative ou autres, pas de problème mais je pense qu’il n’y a pas vraiment d’affinités. Il y a quasiment personne dans l’espace de vie que je partage au deuxième, le WE c’est le désert.
Il faut dire aussi que je suis décalé avec mes 4 nuits de travail par semaine mais enfin j’avais imaginé autre chose de cette (enfin) première expérience de colocation à l’étranger.
J’aurais peut-être du changer de coloc, mais sur Cologne c’est déjà pas évident de trouver et puis avec mes horaires de nuit il faut quand même du calme en journée et j’ai au moins cela la plupart du temps.
Vos deux contributions sont intéressantes et montrent au moins une chose , c’est qu’il n’y a pas d’explication rationnelle dans les contacts humains.Tout est une question de chimie , le contact passe très bien , bien , moyennement bien ou pas du tout. Rien à voir avec la nationalité , le sexe , la couleur de peau, les opinions politiques ou les orientations sexuelles.
Pour ma part , je divise l’humanité en trois catégories :
les gens que j’ai du plaisir à rencontrer , à croiser , avec lesquels j’ai envie d’échanger des sourires , des vannes , des infos…etc.
Ceux qui me sont totalement indifférents.
Ceux que j’évite à tout prix de croiser.
NB: ceux de la catégorie 2 , peuvent passer , selon les circonstances , dans la catégorie 1…ou hélas dans la catégorie 3.
deux témoignages différents… mais il faut prendre aussi autre chose en considération… deux âges/générations différent(e)s…
La génération de Valdok est peut-être actuellement plus ouverte que la génération de Jer83…
Jer83 fait peut-être partie de ces jeunes qui aiment aller vers les autres, il ne vit pas replié sur lui-même… sauf qu’il est actuellement en contact avec des personnes qui vivent leur vie sans se soucier des autres… point.
c’est dommage pour toi Jer83…
mais sans avoir vécu en Allemagne j’ai vécu cela aussi… lors de soirées en Allemagne, je ne sais jamais à quoi m’attendre… Soit on va me « sauter dessus » avec les questions « t’es de France ?? Comment tu as connu N et L bla bla bla »… soit (hormis les membres de la famille) tout le monde va m’ignorer royalement et ne jamais m’adresser la parole… c’est comme ça… et je pense que l’on fait pareil, nous, en France, parfois…
Kissou, je ne crois pas que les 50 - 60 ans, ma tranche d’âge, soient plus ouverts que les plus jeunes, tout dépend vraiment de la personnalité des gens… Mis à part ma « soeur jumelle » de Brême, je n’ai aucune amie de mon âge. Puis concernant mon voisin d’immeuble et son ami le rapport à l’âge aurait été faussé, ils avaient environ 30 - 35 ans et ils croyaient que j’avais leur âge… Cela m’arrive très souvent et particulièrement en Allemagne… Ils ont été surpris lorsque je leur ai dit que mon fils allait avoir 27 ans.
Je pense que c’est le feeling un point c’est tout mais bon je ne veux pas être naïve, avec sans doute un petit autre chose de la part de mon voisin… Mais bon le feeling y était et est resté une fois qu’ils ont connu mon âge.
Par contre je me suis reconnue dans tes propos dans certaines associations à Paris, et dont je ne fais plus partie, la cause des centres intérêts trop divergents…
Et concernant ces deux voisins, plus que d’une véritable amité, il s’agirait plutôt d’une soirée belle amicale partagée entre deux voisins du moment. Peut-être les reverais-je de temps en temps à Francfort/Oder, puisqu’ils sont en fait de là-bas, mais que nos relations se poursuivent à mon retour en France, j’en doute.
Je vis, étudie et travaille en Allemagne depuis bientôt deux ans, et j’ai pu remarquer que s’il est facile de se faire des amis « internationaux », les amitiés ne sont pas très profondes et s’arrêtent une fois la personne repartie ou n’ont pas de consistance sur la durée. Mon expérience est vraiment différente avec les allemands. Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à me faire des amis allemands, j’ai l’impression qu’il y a un certain manque de spontanéité de leur côté, et cela m’a beaucoup gênée au début. Avec le temps, et surtout à travers mon engagement bénévole, de solides amitiés se sont tissées. J’ai remarqué que mes relations avec les allemands étaient plus stables et constantes que celles que j’entretiens avec mes amis « internationaux ». Cela met du temps, mais une fois que c’est fait, cela dure. Ce n’est que mon expérience