Amour fou : Eine Partnerin fürs Sterben

Ce film autrichien de Jessica Hausner vient tout juste de sortir dans les salles de cinéma parisiennes
Le sinopsis et quelques commentaires sur ce film en français

Vous retrouverez tout l’article ici.

3 extraits sur Daily Motion

A bientôt pour mes impressions sur le film :wink:

Pour ceux qui aiment les films en costume, les beaux décors et veulent voir aussi des films parlant d’autre chose que la Stasi, la Seconde Guerre Mondiale, les problèmes sociétales actuels, alors ce film pourquoi pas :question:

J’ai aimé ce film par sa beauté son apparence de légèreté qui cache un véritable drame humain.
Il s’agit d’une jeune femme, Henriette Vogel qui souffre à travers le carcan que lui impose la société bourgeoise, protégé mais froid où les émotions sont constamment refoulés et dans laquelle elle vit… Une existence à laquelle elle a essayé pendant de nombreuses de respecter scrupuleusement les codes et de s’y croire heureuse. Une Madame Bovary me direz-vous ? Non elle n’est pas aussi fantasque, mais bien inscrite dans les codes de son milieu. Au point d’en croire que ce n’était pas son sort à elles que l’on devait plaindre mais celui des les rares femmes qui choisissaient d’être libres en ce début de dix-neuvième siècle…
Henriette répond au petit nom affectueux de Täubchen que lui donne son mari en l’appelant par son nom de famille Vogel. Jamais on n’entendra le prénom de son mari pendant tout le film
Puis le jeune écrivain, Heinrich von Kleist, l’invité de la famille lui révèle sa vraie nature et par la suite, des surenchères sur son état de santé font basculer sa vie…;
Le personnage de Kleist dans le film, est d’un égoïste épouvantable sous prétexte d’un romantisme exacerbé… Je l’ai presque trouvé ridicule même au moment fatidique…
J’avoue que si j’avais été à la place de sa cousine Marie, la dame de ses pensées à laquelle il fait cette proposition morbide d’union dans la mort, je l’aurais giflé. Mais je suis une femme du début du vingt et unième siècle et tant en que spectatrice de ce film j’en ai tout simplement ri…

Et l’histoire se termine par la petite Pauline, digne et contenant ses larmes qui joue au piano. Elle doit s’accompagner seule au chant puisque sa maman n’est plus là près d’elle…

C’est triste, c’est beau, c’est lent et c’est du très bel allemand, qui si on y regarde de plus près et assez grinçant!!! Un film, qui porte tout de même la marque de la féminité non passive de la réalisatrice Jessica Hausner. Et je me demande s’il ne se cachait pas une volonté à travers cette pure fiction de vouloir ridiculiser l’écrivain :question:

Je n’en sais rien et n’ayant rien lu de von Kleist, à vous de me répondre :wink: