article polémique du Spiegel concernant le rôle des parents d'élèves allemands.

un article polémique, plutôt intéressant, je trouve, sur l’implication, les peurs, le lobbying assez conservateur des parents d’élèves face aux réformes envisagées du système scolaire :

voilà sans doute un sujet bien polémique en perspective. :wink:

Mais j’ai surtout une question : dans cet article, il est question de « Hartz-IV-Haushalten » et de « Hartz-IV-Kindern » Je crois comprendre qu’il s’agit de milieux socialement plutôt défavorisés (mais je n’en suis pas du tout certaine :blush: ) et surtout, je voudrais bien que quelqu’un m’explique d’où vient cette expression et ce qu’elle signifie exactement. :question:

Le Hartz IV c’est un peu comme le RMI français ( je caricature, c’est un peu plus complexe en fait).
L’article n’est pas polémique, il souligne un état de fait injuste pour moi: la segmentation des écoles et une sélection trop précoce et un manque de mixité sociale.
Il n’y a pas si longtemps, j’en ai discuté avec un professeur de Gymnasium ( du Bade-Würtemberg) qui trouvait anormal qu’on prenne des élèves issus de l’immigration qui ne maîtrisaient pas l’allemand ( une moyenne de 3) mais qui grâce aux maths (avec une moyenne de 2), rentraient quand même au lycée. La personne en question n’est pas raciste, mais tout simplement persuadée comme la majorité des parents que l’école doit rester bien segmentée. Quand je lui ai dit que c’était peut-être une chance pour eux d’échapper à la Hauptschule sans issue et que ces enfants pourraient peut-être grâce aux sciences bénéficier d’une meilleure formation, je me suis heurtée à un mur d’incompréhension. Cette personne - très bonne pédagogue par ailleurs - représente aussi l’opinion de nombreux collègues.

Un certain M. Hartz a créé ce système qui a réuni la Sozialhilfe (aide sociale) et la Arbeitslosenhilfe (aide aux chômeurs). C’était sous Schröder/Fischer. IV, parce que le système a été réformé trois fois.

Bien qu’on aie reformé le système plusieurs fois, il y a une autre raison pour la numeration IV.

Une commission fameuse sous direction de Peter Hartz par ordre du gouvernement Schröder a proposé des réformes « necessaires » du marché du travail.

Quatre propositions ont été mises en oeuvre dont la plus fameuses, la quatrième, Hartz IV, était expliquée par cri-zi.

Hartz II par exemple créait p.ex. la possibilité du soutiens des « Ich-AGs ». (à propos, le mot « Ich-AG » est devenu « Unwort 2002 ». :slight_smile: )

Malheureusement, aujhourd’hui « Hartz IV » et « Hartz-IV-Empfänger » sont des synonymes de « milieu defavorisé », « misère » avec une connotation cataloguant « parasseux » et « stupid ».

Il y a quatre mesures differentes de la commission Hartz qui sont encore en efficace dont la IVieme est une loi de la façon « froid social ». Les chomeurs ont perdu leur droit d’obtenir l’alocation chômage pour un 2ieme année, l’argent qu’ils ont toujours gagné en payant l’assurance chômage. C’était quasiment une expropriation. :smiling_imp: Hartz IV ce sont des sommes très limité à la façon « minimum vital » + un logement au niveau sociale + une allocation pour les frais de chauffage. L’arrière-plan de ses messure: On voulait obliger les chomeurs à accepter aussi des boulots moins qualifiés et bien pour économiser d’argent aussi.

C’est incroyabele à mon avis qu’un gouvernement qui s’est nommé « Social-démocrate » pouvait légiférer un loi pareil. Je ne me veux souvenir de ce Sancho Pansa vert qui a accompagné son Don Schröder, qui s’est vanté d’être « le chancelier des patrons ».

Anekdote pour finir : Le prête-nom des lois Hartz I bis IV le Peter Hartz était le président de la « commission Hartz » créeé par la gouvernement Schröder. C’est pourquoi on parle des lois Hartz. Ce Mr Hartz en vie quotiennne il a été le chef du personnel de Volkswagen. Et comme chef du personal de VW il a été impliqué dans une affaire corruption chez VW. En 2007 la justice l’a condamnée à cause de malversation. On pourrait alors bien dire que les lois Hartz I bis IV sont des idées de un criminel :wink:

Pour lire cet article, il faut se rappeler que l’école allemande n’a pas de collège unique. C’est fondamental. Le niveau social des élèves ayant une influence directe et massive sur le niveau scolaire - les exceptions ne sont nombreuses que de par le nombre astronomique du total des élèves.

Ainsi, le collège unique français crée une mixité sociale relative ; il y a tout de même des secteurs correspondant en gros à des ghettos de riches ou des quartiers pauvres, donc tous les collèges ne sont pas les mêmes. Mais par rapport au grand ménage allemand, la France donne quelques années de plus aux enfants de milieux défavorisés pour montrer qu’ils sont des exceptions. Après, le gros des troupes se divise dans les deux pays un peu de la même manière.

Evidemment, les parents sont ravis que leurs enfants soient mieux lotis que les autres. Ils ont besoin d’un sous-prolétariat scolaire pour se savoir supérieur. Mias je vais vous faire une confidence : les profs non plus, n’ont pas envie de consacrer leur vie à un martyre pédagogique en zone hostile. L’école actuelle exige des profs qui n’existent pas. Je soupçonne les parents d’avoir vu depuis longtemps qu’il n’y a que deux type d’école : les cercles vertueux (le bien engendre le mieux) et les cercles vicieux (le médiocre engendre le pire). Peut-on vraiment reprocher aux parents et aux profs de ne pas viser l’autodestruction pour eux-mêmes ou leurs enfants ?

Les journalistes et les pédagogues ont forcément une opinion plus claire sur le sujet… ils n’y restent pas toute la journée, eux, à l’école.

Ici, une vidéo du cabaretiste Andreas Rebers sur ce sujet de la reformation du système scolaire en Allemagne. C’est satirique!

Grand-Père

pour ma part , je suis pour qu´on selectionne au bout de la 4 eme classe.
Ma 2eme fille etait dans une classe , qu´elle trainée comme un boulet.Sur 28 eleves, 21 se sont retrouvés á la hautschule.Ce n´étais pas ,des enfants issuent de milieux defavorisés, loin sans faut.ILs ne voullaient rien foutre.Quand aux profs,ils ont fait ce qu´ils ont pu.

jean  luc :wink:

Il ne manquerait pas un bout de phrase? Je ne comprends rien.

Si.quand aux profs ils ont fait ce qu´ils ont pu.

jean luc :wink:

100 000 á 200 000 etudiants,lycéenset enseignants ont defilé mercredi dans 80 villes allemandes pour denoncer le manque de moyenset l´iniquité dontils taxent le systéme scolaire et universitaire fr.news.yahoo.com/4/20090617/twl … e06_1.html
jean luc :wink:
ps desolé n´a pu etre posté avant pour cause de bug general