Au cœur de l'incessant combat contre le dopage

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Dans le secret du laboratoire de Cologne, au cœur de l’incessant combat contre le dopage.

Envoyé spécial - Cologne - Référence internationale dans le domaine des sciences du sport, la Deutsche Sporthochschule de Cologne, en Allemagne, mène des recherches pour la santé publique, le sport loisir et le sport d’élite. En pointe dans le domaine de la biochimie, l’université accueille également un laboratoire antidopage accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Le bâtiment est anodin et abrite une dizaine d’instituts de l’Université du sport de Cologne travaillant dans des domaines variés, comme la biomécanique ou la psychologie du sport. Au deuxième étage se situe pourtant le laboratoire antidopage qui a détecté les traces infimes de clenbutérol – 50 picogrammes – dans l’organisme du cycliste espagnol Alberto Contador, triple vainqueur du Tour de France. Derrière une simple porte vitrée que l’on ouvre grâce à un interphone, le professeur Hans Geyer nous accueille. Pas de sécurité paranoïaque mais un contrôle discret de chaque visiteur, qui doit inscrire sur un registre son nom, son adresse et la raison de sa venue. Fierté de l’institut de biochimie, ce laboratoire, accrédité par l’AMA, est l’un des plus performants au monde parmi les 35 qui bénéficient de ce certificat. Cinquante scientifiques, dont trois seulement à plein temps, y sont employés et apportent les différentes compétences liées à leur spécialité en chimie, biologie, science vétérinaire, nutrition ou en pharmacie.[/i]

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