A mon avis les langues régionales ne mourreront pas dans les régions riches qui attirent suffisamment de frics ou celles se génèrent du fric principalement grâce au folklore touristique… Ce sont les langues non européennes comme celles de pays africains qui sont le plus menacées à mon avis, et peut-être plus les grandes langues africaines que les subdivisions locales… L’alphabétisation n’est pas nécessaire pour communiquer entre autochtones par contre le Français (dans l’Afrique francophone) semble l’emporter comme langue de support de l’éducation par rapport à d’autres langues nationales comme par exemple le Woloff au Sénégal!!!
Les langues régionales en France, sur le territoire française hexagonale??? Je crains que beaucoup soit maintenus artificiellement et ce n’est pas le cas des territoires outre-mer , la Corse y compris où cela a vraiment un sens.
Malgré des influences bretonnes ou lointaines guadeloupéennes, ma langue maternelle est le français et je préfererais toujours dire ou entendre « guerre des étoiles » à « starwarz » même si ce « starwaarz » est suivi d’un langue locale que de toute façon je ne comprendrais pas. De plus cela m’aurait été moins naturel d’apprendre le créol guadeloupéeen ou le breton que l’allemand standard, car ma toute petite enfance jusqu’à mes 5 ans et demi a été bercée par l’allemand standard, grâce à la Nounou engagée par mes parents, et non par les deux langues précitées.
Cela ne m’empêche pas de soutenir les langues régionales… Et déjà aussi paradoxalement que Google investit beaucoup dans ce domaine, et les initiatives nationales existent aussi, surtout par le biais des universités… Il est facile de prendre contact avec ces universités ou avec des communautés scientifiques de logiciels gratuits et sans but lucratif
http://nooj-association.org/
essayant de promouvoir le traitement automatique (diffusion de dictionnaire en ligne, de correspondanciers) les langues minoritaires
. Encore faut-il que tous ses dialectisants etc daignent s’intéresser un tant soit peu à l’informatique et la promotion des dictionnaires en ligne,
Il y en a mais il y a encore beaucoup à faire.!!!
Une décision ministérielle ne sert à rien dans les faits, il faut agir avec les moyens de son temps, l’informatique c’est bien plus efficace que de faire du porte à porte chez son voisin ou d’aller voir son chef d’établissement scolaire, seulement cela demande de son temps et un véritable engagement.
Non le traitement automatique ce n’est pas que la traduction automatique, et même critiques se font entendre, c’est un merveilleux outil pour préserver les langues minoritaires, encore faut-il que des gens s’intéressent à préserver leur langue par ce moyen.
A chaque fois que vous lisez sur internet un article dans une langue régionale, c’est qu’un type a passé des centaines d’heures et des centaines d’heures sur son pc, que d’autres se sont joints à lui et , pour qu’un autre qui n’en a pas branlé ne le critique.
Je connais personnellement un gars , un jeune t de 65 ans environ qui ne compte pas le nombre d’heures en vingtaine d’année pour récolter les propos oraux en quechua sur son ordinateur et ensuite construire un dictionnaire informatique …
C’est du concret et à l’heure actuelle je crains ce soit les décisions abstraites des politiciens plutôt que l’engagement des gens qui priment, alors que cela devrait être le contraire
Puis concernant le débat sur les langues, la priorité est à mon avis
de la langue nationale face à l’anglais international
puis ensuite de la langue natioanle face aux langues régionales
Et il ne faudrait pas qu’un l’intérieur d’un même pays on soit obligé d’avoir recours à l’anglais pour se comprendre. Déjà j’ai entendu que certains Catalans préfèraient parler l’anglais qu’espagnol… Et j’espère que ce sont des ouis dires , sinon
Puis je suis de l’avis de Lexiastein les langues sont devenues un argument trop politique et ne devraient avant tout un outil de communication puis un outil culturel dans toutes les acceptions positives de ce terme