On distingue chez JS Bach , les cantates religieuses (Emile Cioran disait d’ailleurs :« Dieu ne sait pas tout ce qu’il doit à Bach ») et les cantates profanes dont celle du café.
S’il est vrai que Bach était un homme profondément religieux , il n’en demeure pas moins qu’il savait apprécier les bonnes choses. Il jouait souvent dans des tavernes et il lui arrivait parfois de se faire payer en tonneaux de vin.
Je connais depuis longtemps cette cantate , mais là , je suis tombé sur une très belle version.
Le thème général : Herr Schlendrian ( monsieur Traitrain - ça ne s’invente pas) admoneste énergiquement sa fille à laquelle il reproche de trop boire de café.
Et dans cette version Herr Schlendrian et sa fille Liesgen , ne se contentent pas de chanter mais ils jouent joliment leur rôle.
En plus , excusez du peu , les musiciens sont dirigés par le maître Nikolaus Harnoncourt , ce qui ne gâche rien (il nous a quitté il y a deux ans de cela.)
L’historique et l’argument de la cantate :
Une traduction en français ligne par ligne du texte :
La cantate :
Peut-être qu’aujourd’hui Bach et Harnoncourt s’entretiennent là-haut (s’il y a un là-haut) de musique devant une tasse de café.