Baselitz, un sculpteur à la hache

[i]Georg Baselitz, né Hans-Georg Kern le 23 janvier 1938 à Deutschbaselitz (Saxe), est un peintre et graveur allemand.

Né en RDA où il a étudié, ce n’est que plus tard qu’il vient vivre en Allemagne de l’Ouest. Sa carrière prend son élan à la fin des années 1980, après que la police intervienne contre un de ses autoportraits (Die große Nacht im Eimer[/i])

Baselitz est un des artistes contemporains les plus cotés sur le marché de l’art contemporain. Il est aujourd’hui professeur à la célèbre Université des Arts à Berlin

fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Baselitz

[i]Le Musée d’art moderne de Paris expose jusqu’au 29 janvier l’œuvre sculptée de l’artiste allemand, moins connue que ses peintures.
Deux ans après ses «Remix», Georg Baselitz, 72 ans, revient à Paris, tel un géant, avec des peintures et deux sculptures monumentales en bois sculpté.

Elles se dressent telles de gigantesques statues de l’île de Pâques. Les deux sculptures monumentales qu’expose Georg Baselitz, sous la verrière de la galerie Thaddeus Ropac sont ni plus ni moins, des autoportraits de l’artiste allemand. Deux autoportraits masculins, nus,et une casquette blanche vissée sur la tête, ornée d’une inscription sur le devant: «Zero».

Comme souvent chez Baselitz, ses sculptures sont portées par d’énormes chaussures, de type escarpins pour créatures géantes. Ces colosses en bois, sont taillés d’un seul bloc, et travaillés avec rudesse, à la scie sauteuse.

Ces deux statues sont influencées de l’art premier africain qui lui est si cher, et dont il est grand collectionneur. Pour lui, «la sculpture est plus primitive, plus brutale et plus inconditionnelle que la peinture.»

Les deux pièces, Volk Ding Zero et Dunklung Nachtung Amung Ding font penser à une œuvre de 2003 intitulée Meine neue Mütze tout aussi monumentale, représentant un personnage debout en casquette blanche, short bleu et grosses chaussures noires. Tels des fantômes, auquels Baselitz compare souvent ses sculptures, ces deux-là, prennent une pose plus contemplative, voire mélancolique, qu’accentue le blanc qui dégouline des orbites, coulant sur ces visages bleus.
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Ici certaines de ces sculptures. :wink:

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