Berlin Alexanderplatz - Alfred Döblin

Je suis même pas arrivée à le lire en français!!!

J’ai commencé à le lire en français mais je ne suis jamais arrivé au bout… ça m’a tout simplement gonflé! Pas d’autre mot.

Pour la stupéfaction du 1er message (le réponse a peut-etre été trouvée dejà), c’est peut-être le langage… comment dire?.. grossier. Il y a aussi plein de fautes de français dans la VF tout simplement car les personnages ne sont pas trés éduqués.
Les inversions datif/accusatif c’est peut-être monnaie courante chez les gens qui ne savent pas parler allemand, un peu comme le « si j’aurais su » qu’on entend tous les jours en france, ou encore le « malgré que »…

Ca doit dater, mais Slav parlait de « Seul dans Berlin »… celui-ci par-contre je l’ai trouvé GENIAL!!! Il m’a passionné… Slav si tu l’as adoré comme moi, vas faire un tour sur cet article de mon blog, tu vas sourire : http://chezmoistrasse.wordpress.com/2007/05/24/mais-ou-est-donc-passe-le-n°-55/

Bon, un avis un peu plus positif sur Berlin Alexanderplatz :
deparisaberlin.fr/berlin-alexanderplatz/

Il en faut bien pour tous les goûts !

Peut-être une motivation pour re- faire une re- tentative de re- lecture. Je fais partie de ceux qui ont commencé le bouquin et n’ont jamais réussi à aller jusqu’à la fin. :S

Personnellement, si je réessaie, ce sera en français ! J’ai trop peiné en allemand.

Je trouve que c’est bien vu. Ce livre est le portrait d’un modèle qui tournerait sans cesse la tête au peintre. Le ton de cette critique me fait comprendre qu’on puisse aimer ce livre. Pas moi, évidemment, mais quelqu’un quelque part, pourquoi pas. Les esprits observateurs qui aiment se laisser prendre par un tourbillon et s’y perdre, forcément, ils vont y trouver leur compte. Celui qui cherche une histoire laissera tomber très vite - les 50 pages de Sonka sont déjà héroïques.

Pour le style, c’est une question purement affective: la langue populaire enfin anoblie et la grosse Schnauze berlinoise érigée en effet de style auront évidemment raison de la raideur d’une langue savante. Le romantisme allemand l’avait fait pour les pays bucoliques et dialectaux, Döblin l’a fait pour l’urbanité à la triomphante décadence.

Ne comptez pas sur moi pour le relire. Je n’avais cédé que sous la menace de l’examen final de littérature.

Je ne savais pas trop où poster sa biographie mais je la met ici puisqu’on parle aussi de lui. :wink:

[i]ROBERT MINDER
Né le 23 aout 1902 à Wasselonne
Décédé le 10 septembre 1980 à Cannes

Etudiant au Gymnase protestant, puis à la Faculté des Lettres de Strasbourg, Robert Minder poursuit ses études à l’Ecole normale supérieure de Paris, reçu à l’agrégation de lettres en 1926. Nommé la même année lecteur à l’Université de Strasbourg, il est, en 1934, chargé de cours, puis professeur de langue et de littératures allemandes à la Faculté des Lettres de Nancy. Il épouse Hélène Mégret la même année.

Conseiller technique au Commissariat général de l’information en 1939, Robert Minder est professeur d’allemand à la Faculté des Lettres de Grenoble pendant toute la durée de la guerre. Il se remarie en 1939 avec Colette Aubry, ils ont ensembles un fils, mais divorcent à la fin de la guerre, en 1945.

A nouveau professeur à la Faculté des Lettres de Nancy après la Libération, Robert Minder récidive et épouse Irène Durné en 1950, elle lui donnera deux filles. Professeur à la Sorbonne en 1951, membre du Comité consultatif des Universités en 1954, professeur au Collège de France en 1957, il est également président de l’Association des germanistes de l’enseignement supérieur.

Chevalier de la Légion d’honneur, il reçoit le prix Goethe de l’Université de Hambourg et le prix Inter Nationes de l’Université de Bonn en 1971 pour sa contribution concernant le rapprochement des populations franco-allemandes. Ami proche d’Albert Schweitzer, ils étudient ensembles la musique. Rédacteur des Cahiers de l’Association française des amis d’Albert Schweitzer, il écrit des essais et témoignages sur le prix Nobel de la paix.

Robert Minder prend sa retraite en 1973, et poursuit ses travaux sur Albert Schweitzer jusqu’à sa mort. [/i]

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