Berlin, capitale de l'Allemagne unifiée depuis 20 ans

Anniversaire | Le 20 juin 1991, le Bundestag a élu Berlin comme nouvelle capitale de l’Allemagne unifiée de peu contre la ville de Bonn. Un choix symbolique qui a transformé le pays.
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Berlin a fêté lundi les 20 ans de son élection comme siège du gouvernement de l’Allemagne unifiée. Le 20 juin 1991, le choix de Berlin ne l’a pourtant emporté que d’une courte majorité sur la ville de Bonn, avec 337 voix contre 320. Ce vote intervenait à la suite de la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 et de l’unification du pays, le 3 octobre 1990.

Cette victoire modeste sur la ville de Bonn s’explique aisément: depuis la partition de l’Allemagne en deux Etats en 1949, Bonn faisait office de capitale pour la République fédérale allemande. Berlin-Est, elle, représentait l’ancienne RDA soviétique. de manière générale, Berlin rappelait aussi de mauvais souvenirs en tant que capitale autoritaire et militaire de l’Allemagne de Hitler. «Aujourd’hui, le choix de Berlin comme capitale paraît comme une évidence. Nos voisins européens se seraient moqués de nous si nous avions choisi Bonn!», s’exclame l’historien Christoph Conrad.

Christoph Conrad est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Genève. Il a grandi à Bonn et enseigné l’Histoire à Berlin-Ouest. Il parle volontiers du 20 juin 1991 pour avoir lui-même vécu à l’époque ce bouleversement depuis Berlin. «Le symbolisme de ce jour est incontournable pour l’Histoire de l’Allemagne», commente-il aujourd’hui. [/i]

24heures.ch/berlin-capitale- … 2011-06-20

«Pour les grands jours, il faut que les sermons soient courts et que les saucisses soient longues.»

Helmut Kohl

:laughing: :laughing: :laughing: aber… Bratwurst oder Currywurst ??? :laughing: :laughing:

Pour le reste du sujet, il me paraissait logique à l’époque, et encore maintenant, que L’Allemagne réunifiée, récupère SA capitale, celle que l’on a toujours connu comme étant, avant le 3ème Reich, la capitale de l’allemagne « entière »…
J’ai toujours eu l’impression, en France du moins, que l’apprentissage de la capitale de l’Allemagne (RFA) comme étant Bonn, était fait de façon à ce que l’on comprenne que c’était une capitale de substitution en attendant des jours meilleurs… (mais ce n’est peut-être que ma vision des choses)…

N’empêche… En son temps, j’avais émis l’idée qu’on installe la capitale de l’Allemagne réunifiée à Norten-Hardenberg. Les infrastructures étaient existantes (LGV, proximité d’un centre universitaire), avec suffisamment de place pour former une continuité avec Göttingen. La nouvelle capitale aurait pris d’ailleurs le nom de Göttingen (salut Barbara! :wink: ). Tout le monde y aurait trouvé son compte avec une position assez centrale.

Oui peut-être, mais la charge émotionnelle et historique n’a strictement rien de comparable avec Berlin qui évoque toujours en moi tant de sentiments contradictoires.

Berlin, c’est un peut comme l’histoire d’un couple : Il peut y avoir beaucoup d’amour mais aussi beaucoup de haine. :wink:

Impossible GÖttingen était trop proche de la ligne de front.
Bonn avait l´avantage d´être prés de Wiesbaden quartier général américain en Europe.
jean luc :wink:

Jean-LUc : Andergassen parle de l’Allemagne R E U N I F I É E…
et toi de la ligne de front…

et des américains présents en Allemagne…

A mon avis… vous ne parlez pas de la même période… :bad:

Barbara
GÖTTINGEN

[i]Bien sûr ce n’est pas la Seine
Ce n’est pas le bois de Vincennes
Mais c’est bien joli quand même
À Göttingen, à Göttingen

Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent
Mais l’amour y fleurit quand même
À Göttingen, à Göttingen

Ils savent mieux que nous je pense
L’histoire de nos rois de France
Herman, Peter, Helga et Hans
À Göttingen

Et que personne ne s’offense
Mais les contes de notre enfance
Il était une fois commence
À Göttingen

Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes
Mais Dieu que les roses sont belles
À Göttingen, à Göttingen

Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l’âme grise de Verlaine
Eux c’est la mélancolie même
À Göttingen, à Göttingen

Quand ils ne savent rien nous dire
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même
Les enfants blonds de Göttingen

Et tant pis pour ceux qui s’étonnent
Et que les autres me pardonnent
Mais les enfants ce sont les mêmes
À Paris ou à Göttingen

O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j’aime
À Göttingen, à Göttingen

Et lorsque sonnerait l’alarme
S’il fallait reprendre les armes
Mon coeur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen

Mais c’est bien joli tout de même
À Göttingen, à Göttingen

Et lorsque sonnerait l’alarme
S’il fallait reprendre les armes
Mon coeur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen
[/i]