et pour ceux qui comme moi, ne savent pas où se trouve cette Kennedyplatz,
on la trouve dans le quartier de Schöneberg, au bout de la Martin-Luther-Platz…
50 ans déjà… et c’est une phrase restée dans l’Histoire…
comme quoi parfois, ce n’est pas les grands discours qui font les grands hommes…
Il y a 2 000 ans, la phrase la plus glorieuse était civis romanus sum (« je suis citoyen romain »). Aujourd’hui, dans le monde de la liberté, la phrase la plus glorieuse est Ich bin ein Berliner… Tous les hommes libres, quel que soit l’endroit où ils vivent, sont des citoyens de Berlin, et, en tant qu’homme libre, je suis fier des mots : Ich bin ein Berliner !
Le Pariser ??? Mais alors, le mot d’ordre aurait été ,sortez couvert .
Au célèbre beignet de JFK, j’aimerais opposer le Die Mauer wird in 50 und auch in 100 Jahren noch bestehen bleiben.“ d’ Erich Honecker http://www.meike-wulf.homepage.t-online.de/mau2.wav.
Et pourtant, lui, il n’a pas fait aucune faute d’allemand.
Bon, faut jamais parler des allemands - surtout pas avec Michelmau, je sais, je sais . N’empêche, je trouve ça « typisch deutsch », cette pub sur le paquet: Jolie avec fille et garçon, des corps qui se frottent, tour e-phalle et tout, adapté à la situation et l’imaginaire qui l’entoure…
Et paff, l’expression qui tue - tout érotisme: Wenig Eigengeruch!.
Tiens, j’avais pas remarqué le French lover sur le paquet, il a des airs au Président Obama. Alors ainsi le vrai lui, il pourrait se permettre de dire « Ich bin ein Pariser » à Paris
Barack Obama, qui doit prononcer ce mercredi un discours devant la Porte de Brandebourg à Berlin, maîtrise-t-il mieux la grammaire allemande que son prédecesseur John F. Kennedy à la même place cinquante ans plus tôt ? Son «ich bin ein Berliner» avait marqué et séduit. Il avait aussi amusé : «ich bin ein Berliner» pourrait aussi se traduire par «je suis un beignet», un Berliner étant outre-Rhin un beignet fourré à la confiture. «Ich bin Berliner» eut été plus heureux, selon les puristes, même si les deux formules sont acceptables, comme on peut le lire (en anglais) dans cette interview de 2008 du président du département d’allemand de l’université de Princeton.
Cela serait une erreur de vouloir calquer la situation d’un Président américain - Monsieur Kennedy prononçant un discours devant une l’Allemagne morcelée , destituée de sa capitale historique, ancienne capitale elle aussi morcelée entre quatre nations se proclamant victorieuses à celle de l’Allemagne d’aujourd’hui .
"Obama va-t-il prononcer des mots en allemand à la manière d’un Kennedy ??? C’est vrai tout le monde se focalise la dessus , et cela permet aux médias de faire choux gras.
Je suis désolée, mais pour moi cette démarche n’est acceptable que du point de vue humoristique.
Prononcer quelques mots en allemand de la part du Président Obama : OK c’est sympa pour le clin d’œil, mais c’est tout.
Tout le monde sait qu’il n’a jamais appris cette langue et qu’il fera de son mieux pour accomplir cet exercice à la perfection si ses conseillers ou autres lui préconisent de le faire.
Mais ce n’est pas du tout ce que l’on attend de lui. Les Allemands ne sont d’ailleurs pas aussi cocorico linguistique que les Français.
Par contre, concernant les problèmes d’écoute - disons d’espionnage - de citoyens allemands - selon des procédés qui seraient semblables à la Stasi, même si ces justifications sont en anglais, elles seront, je le pense plus attendues et écoutées.