Bonjour à tous! je dois traduire un texte journalistique en français, seulement il y a des structures que je ne comprend pas. pourriez vous m’aider svp?
Sicherlich: Glücklich der Staat, der keine größeren Probleme hat als einen Kredit, den sich sein Präsident günstig beschafft hat! Glücklich der Staat, bei dem die Bedrohung der Pressefreiheit nur darin besteht, dass der Präsident larmoyant und in bettelnder Arroganz auf den Anrufbeantworter eines Chefredakteurs redet. Viele Staaten der Erde würden ihre Präsidenten, die sich ganz anderes zuschulden kommen lassen, gern gegen einen Wulff tauschen.
Aber das Maß, an dem sich ein Bundespräsident messen lassen muss, findet man nicht in Nigeria, Peru oder Pakistan. Der Maßstab sind Vorgänger, die das Bild von diesem Amt geprägt haben: der großbürgerlich-väterliche Theodor Heuss, der kluge, aber vergessene Gustav Heinemann, der edel-staatsmännische Richard von Weizsäcker. Keiner der Vorgänger von Wulff war ein Heiliger, jeder hatte seine Fehler. Es war vielleicht auch so, dass deren Fehler mit mehr Zurückhaltung kritisiert, dass deren Fehler noch nicht so aufgeblasen wurden.
j’ai traduis par: Wulff, victime d’une société médiatique?
Certainement: heureux est l’état qui n’a aucun problème majeur comme un crédit que son président s’est procuré à un taux favorable. heureux est l’état dans lequel subsiste une menace de la liberté de la presse, que le président larmoyant parle sur le répondeur du rédacteur en chef avec une arrogance (mendiante) → j’ai beaucoup de mal à traduire cette phrase! beaucoup d’états échangeraient volontiers leur président qui a quelque chose à se reprocher contre un Wulff.
Mais on ne trouve pas la mesure à laquelle un président de la République doit se faire mesurer au Nigeria, Pérou et au Pakistan. L’échelle qui a façonné l’image de cette administration sont les prédécesseurs : le père de la classe supérieure Theodor heuss, Gustav heinemann, intelligent mais cependant oublié, Richard von Weizsäcker un homme d’état noble. Aucun des prédécesseurs de Wulff n’était un saint, chacun avait ses défauts. c’était peut être aussi que leurs fautes étaient critiquées avec beaucoup moins de retenue et que celles ci n’étaient pas si graves.
Quand on a du mal à traduire une phrase, c’est que ça cloche quelque part, et qu’on n’a absolument pas compris la fonction de petits mots essentiels que sont des prépositions, telles que « bei » ou « in ». Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, tant dans la langue de départ que dans la langue d’arrivée. Le tout, c’est de bien emboîter les Lego.
La logique, la logique pure. Et tout devient clair, même si on ne connaît pas d’emblée la signification du mot. C’est seulement ainsi que l’on peut progresser dans l’apprentissage d’une langue. Traduire des mots isolés hors de leur contexte ne sert rigoureusement à rien.
je suis d’accord avec vous cependant cette version est très compliquée et j’ai vraiment peur de faire des contre sens. Je connais l’importance des petits mots, mais ce n’est pas si simple que ça.
je m’excuse de ne pas m’être présentée: je m’appelle Laurène, je suis en première année de prépa HEC. Mon professeur d’allemand nous a donné une version type ENS. Je pense avoir saisi le sens du texte mais en ce qui concerne la traduction c’est plus compliqué.
Ach du liebe Sch… Eh ben c’est mal barré pour des hautes études commerciales, si l’on n’est pas capable, quand on fait des études supérieures, de comprendre et de construire dans sa propre langue des rapports logiques… Je hais l’injustice…
J’aiderais volontiers si seulement je savais à quelle question répondre. « Besoin d’aide » n’est pas une question. Donc pas de réponse.
P.S. Suis-je le seul à avoir l’impression qu’elle a fait un contresens avec le Sicherlich du début ?
Edit Modération :précision pour Elie : le titre n’a pas été écrit par le posteur du sujet, mais par la modération… Le posteur du sujet avait à l’origine… squatté un autre fil de demande à l’aide… … )
EDIT de Elie: En effet, le posteur a formulé la chose en des termes un peu différents mais sans que ce soit une question.
c’est pas vraiment cool de me parler comme cela. C’est pas grave, je venais juste pour que l’on me dise ce qu’il n’allait pas dans ma traduction, et non pas pour qu’on me dise que je suis mal barrée pour mes études.
non plus.
En fait, c’est le problème est simple, c’est la solution qui est compliquée. Tu fais du mot-à-mot.
Lis ton texte en français et demande-toi si c’est du français. Ne regarde pas le texte allemand, lis la version française à haute voix. Change tout ce qui ne sonne pas français pour que ce soit déjà un texte français de plein droit et pas seulement l’ombre d’un texte allemand.
Ensuite, tu compares le texte en bon français que tu as reformulé et tu vois si tu t’es trop éloigné du sens allemand pour chaque phrase (et donc tu cherches d’autres formules françaises pour se reprocher du sens) et tu laisses ce qui rend le sens même si tu as tout chamboulé la structure.
Secret de traducteur: une version française est toujours un peu plus longue que le texte allemand ou anglais. On peut avoir facilement 10% de plus, voire 15%.
le problème c’est que si tu avais lu la charte, tu aurais lu que l’on ne te dira pas ce qui cloche dans ta traduction…
Par contre, si tu nous dis "dans cette phrase, j’ai traduit « Sicherliche » par « sûrement », mais j’ai un doute, puis-je plutôt le traduire par "… "…
là on te répondra sans problème…
Absolument. C’est comme cela que je l’ai compris aussi. Le aber du paragraphe suivant me semble l’imposer.
Je pense même qu’il vaut mieux l’intégrer à la phrase en français et non le mettre en exergue comme dans la version allemande avec les deux points.
La posteuse ne reviendra jamais, elle voulait une correction qu’elle n’aura jamais ici. On peut donc faire de ce sujet ce qu’on veut bien en faire.
faut-il comprendre cette phrase comme étant ironique? « Glücklich der Staat, bei dem die Bedrohung der Pressefreiheit nur darin besteht, dass der Präsident larmoyant und in bettelnder Arroganz auf den Anrufbeantworter eines Chefredakteurs redet. »
La réponse est dans la question. La construction de la phrase, l’oxymore « larmoyant und in bettelnder Arroganz », qualificatifs peu compatibles avec la fonction de président fédéral, qui ne doit être ni l’un ni l’autre, sont suffisamment explicites et implicites.
Pour ma part, j’ai horreur de parler avec un répondeur téléphonique. Ca me coupe mes moyens.