Bonjour de Sarre

Bonjour mz femme et moi venons d arriver à Perl. Moi je travaille au Luxembourg.

A plus si vous etes dans les parages.

Génial, d’avoir du boulot. Schwätzt dir och Platt?

Si tu me demandes si je parles DE ou Lux pas encore.

Hauptsach gudd gess!

Bienvenu sur notre forum et bien sûr ,en Allemagne Bastien. Même si je ne suis pas vraiment dans les parages, moi c’est plutôt l’ancienne Prusse hi, hi.

Sarrebruck, c’est aussi l’ancienne Prusse, Val.

Ah oui, je n’avais pas souvenir que les Prussiens étaient allés aussi loin dans leur « réunion » des petites entités allemandes en leur sein, J’aurais dû dire au plein coeur de la Prusse, en fait ;). Contente de te lire à nouveau , Andergassen

Ne pas oublier qu’au départ, les Français, qui constituent un Etat-nation, pensent « Prusse » et « Prussiens » en parlant de l’Allemagne, qui n’est pas encore un Etat-nation. En 1870, les voisins directs de la France, qui vont franchir les premiers la frontière, sont les Prussiens et les Bavarois (Palatinat), et, accessoirement, derrière le Rhin, les Badois, mais qui tous seront appelés « Prussiens », la Prusse étant le moteur de l’unification allemande. Les « Allemands », ça viendra après l’unification de l’Empire, d’abord les « Almoches », qui deviendront les « Alboches », puis les « Boches ».
On remarquera chez les écrivains régionalistes que sont Erckmann et Chatrian ces subtiles différences : des rouliers lorrains parlent d’un roulier sarrois : « Celui-là, c’est un Prussien, il vient de Sarrebruck. » Quant à Fritz Kobus, « l’ami Fritz », s’il vit en Alsace, ce n’est pas un Français, mais un Bavarois, puisqu’il habite la partie nord de l’Alsace devenue bavaroise après le Congrès de Vienne, et s’il est partisan de l’unité allemande, il la refuse sous le joug prussien.