J’ai une question à vous poser : Pourquoi l’ex RFA avait-elle choisi comme capitale provisoire Bonn et pas une autre ville comme Düsseldorf, Cologne ou Francfort ?
Cette ville avait-elle un pouvoir particulier comparée aux autres villes ?
J’ai une question à vous poser : Pourquoi l’ex RFA avait-elle choisi comme capitale provisoire Bonn et pas une autre ville comme Düsseldorf, Cologne ou Francfort ?
Cette ville avait-elle un pouvoir particulier comparée aux autres villes ?
Pour deux raisons,la premiére il fallait une petite ville ,car la capitale pour les allemands rester toujours Berlin, Bonn ne pouvait etre qu´une capitale de transition.
eEt pourquoi Bonn,cette ville est situé non loin de Wiessbaden QG des force d´occupation.
Conrad Adenauer (le vieux) l´a peut etre choisi aussi par comoditée personel,il etait aussi maire de cologne.
jean luc
Je te remercie pour cet éclaircissement !
J’ai eu l’occasion de lire que le choix d’une petite ville était un moyen de rabaisser l’Allemagne aux yeux du monde.
Bonn était une ville non seulement petite, mais aussi et surtout sans envergure internationale (plan culturel, plan politique, plan économique)
Le choix de Bonn était donc de faire en sorte que l’Allemagne n’ait pas, sinon très peu, de poids au plan modial!
Nostalgique de Bonn en tant capitale de la RFA, je le suis un peu, mais pour des raisons aucunement rationnelles et depuis peu cette ville se rappelle à mon bon souvenir par l’amitié. Cela m’a entrainée à me poser une question que je ne m’étais encore jamais réellement posée et dont j’avais zappé la réponse sans doute perdue dans un de mes cours innombrables de civi allemande de DEUG LEA (DEUG eh oui ça date !!!)
Pourquoi Bonn et pas Cologne ou Francfort par exemple comme capitale pour la RFA?
Et évidement, j’ai retrouvé le thème chez nous avec quatre ans des tonnes de poussières (moins poussiéreux que mon DEUG LEA tout de même!!!). Un vieux thème certes mais avec seulement des esquisses de réponses. Sans doute l’article de Wikipédia sur Bonn n’était pas suffisamment complet au moment où la question a été posée.
Alors, je rajoute des références wikipédiesques en allemand
et aussi en français
en attendant des éléments de réponse plus précis, voir anecdotiques de mon amie, si elle en a. Mais peut-être que vous aussi en savez davantage ?
Voici la citation complète de la partie de l’article de Wikipédia sur la question :
Pour terminer je voudrais citer cette anecdote amusante que je tiens d’un article du journal le Figaro datant lui aussi de 2009
Bonn, capitale oubliée de la «modeste RFA de Patrick Saint-Paul,
J’avais également entendu la version selon laquelle on avait longuement hésité entre Francfort et Bonn. Apparemment, c’est à la demande de Konrad Adenauer, qui vivait à Bonn, qu’elle est devenue la capitale. Puis la « petite » taille de cette ville était dans la continuité de Weimar.
Il reste des vestiges de cette période faste à Bonn. Ainsi, il reste pas mal d’ambassades et consulats et la ville, malgré sa taille, possède un grand centre ville et beaucoup de restaurants. Des institutions nationales sont restées à Bonn, comme par exemple le DAAD ou les locaux de la Deutsche Post.
Par contre Kassel qui aurait pu devenir capitale, fou rire de la semaine!
Il doit y avoir une centrale quelconque pour les impôts aussi, j’ai reçu une lettre de leur part la semaine dernière.
A l’échelle française, Vichy est bien devenue résidence d’un gouvernement. Et pourquoi ? Il y avait suffisamment de capacités pour loger une administration dans des conditions confortables avec une structure et une logistique ad hoc.
Kassel n’était pas un mauvais choix, Dresden : au centre de l’Allemagne de l’Ouest, noeud ferroviaire, assez résidentielle à la périphérie (le centre était prsque totalement détruit). Et il ne faut pas oublier une certaine tradition décentralisatrice de l’Allemagne, due à une multitude de petits Etats et de petites capitales.
Quant à Bonn, les structures gouvernementales n’étaient pas à Bonn proprement dite, mais surtout à Bad Godesberg ou dans les quartiers résidentiels sur les hauteurs.
Du reste, rares étaient les villes à être restées intactes en mai 1945. Et il fallait compter avec la partition en zones d’occupation, chacun cherchant à tirer la couverture à soi.