En 2010, l’usage des sites communautaires par les internautes européens est passé devant la consultation de portails Internet et l’utilisation d’outils de messagerie en ligne, selon ComScore.
Facebook fait tomber ses concurrents comme des mouches. Pendant quelques mois, les portails Internet ont résisté. Mais en mai 2010, leur audience en Europe est passée à son tour derrière celle des réseaux sociaux en termes de temps passé en ligne. Selon le dernier rapport annuel de l’institut d’études ComScore dédié aux usages numériques des Européens, le ComScore Europe Digital Year in Review 2010 , les réseaux sociaux captent désormais près d’un quart du temps passé sur la Toile par les internautes européens. Les portails Web, jadis au cœur de l’expérience numérique des consommateurs, représentent moins de 20 % du temps passé. La chute est plus dure encore pour la messagerie instantanée, qui avait capté jusqu’à 39 % du temps passé en ligne par les internautes européens et choit à 10 %. lefigaro.fr/medias/2011/02/2 … europe.php
Je crois que nous avons un sujet assez proche sur ce forum.
L’utilisation de Facebook pose un certain nombres de problèmes en terme de libertés individuelles dont peut de gens ont consciences (développement de la géolocalisation par exemple).
De plus je crains qu’à terme les réseaux sociaux ne tuent les forums.
En effet pourquoi se donner la peine d’échanger avec des personnes qui n’ont pas forcément les mêmes opinions que vous si grâce à Facebook vous avez des millions d’'amis ?
Facebook : le nouvel opium du peuple comme dirait un certain barbu (pas Jésus Christ, l’autre).
Les forums on leur utilité ,ils doivent être spécialisés , les groupes dans facebook n´ont pas le même fonction par ex on y met des photos du pays que l´on visite ,mais on se fout de sa culture. Je suis aussi sur copaindavant le groupe Allemagne c´est xxxx fois le notre ,il y a peut être 1million de photos ,mais quelles photos , des gens qui se mettent en scène, ou des questions "savez vous si on trouve des serviettes dans les hôtels en Allemagne ". Sur ce forum on doit jouer la qualités , on doit être diffèrent , celui qui aime la culture allemande viendras plus sur un forum comme le notre que dans un groupe facebook ouvert à tous .
Il faudrait réfléchir aux façons de nous démarquer de la concurrence : Proposer des voyages gratuits en Allemagne ou des appareils pour faire griller les saucisses par exemple.
Je sais que le titre du fil porte sur les réseaux sociaux en Europe, pardonnez-donc le très court HS que je vais commettre.
Les récents évènements en Tunisie, en Egypte et en Lybie, m’ont fait légèrement modifier ma position.
Il est vrai que s’il s’agit de se regarder le nombril et de se mettre en valeur, comme c’est souvent le cas en Europe, je persiste à dire que ce n’est pas d’un grand intêret, mais s’il y en a à qui ça plait, grand bien leur fasse.
Par contre, si ces réseaux peuvent être un instrument de coordination des luttes de libération des peuples contre des dictateurs comme c’est le cas dans les pays susmentionnés, là, je suis pour.
Fin de HS.
Michelmau ce n’est pas vraiment du HS et puis de toute facon je continue
Mais ta réaction confirme ce dont j’avais peur; avec toutes ces révoltes et les média qui mettent FB en avant, FB se fait de la bonne publicité et arrive à dorer son image auprès des plus réfractaires.
Facebook qui passe sont temps à nous espionner arrive à passer pour un symbole de la liberté.
Voilà un paradoxe qui devrait alimenter ma réflexion personnelle sur la manipulation des masses.
C’est un peut comme si Feliks Dzier?y?ski (le fondateur de la terrible Tchéka) passait pour le créateur de La liberté guidant le peuple .
Ce réseau n’ a pas été conçus pour favoriser la liberté, bien au contraire. S’il le fait c’est un simple accident de l’histoire.
On est bien d’accord; ce n’est d’ailleurs pas ça qui me fera m’inscrire sur un autoproclamé « réseau social » quel qu’il soit. Je me contente de relever que les médias on unanimement constaté le rôle majeur desdits « réseaux sociaux » en Tunisie, en Egypte et en Lybie et dans ce cas, on ne peut que s’en réjouir, non ?
HS : Ici une excellente analyse du rôle de Facebook dans les révolutions égyptienne et tunisienne.
Fondamentalement Facebook permet de lever le doute sur l’isolement. Il faut bien comprendre que quand ils se sont engagés en 1940-1941, les pionniers de la Résistance étaient en permanence confrontés au doute. «Suis-je le seul à analyser comme je le fais la situation ? Suis-je le seul à vouloir agir ?» Ce doute ne les a pas empêché d’entreprendre mais a rendu nécessaire la rencontre avec autrui, pour s’assurer de la validité de leur engagement. Internet permet cela, il lève l’hypothèque de l’isolement : «Je ne suis pas seul».
bien d’accord… et ce… malgré tout le mal que je pense de Facebook !!
Quand quelque chose permet à un humain de s’apercevoir que son manque de liberté frise l’esclavagisme, j’applaudis des deux mains… Même si ce quelque chose s’appelle Fb ou Twitter !
Les réseaux sociaux on jouait le rôle de caisse de résonance, mais il y a d´autres facteurs plus important encore ,comme le téléphone mobile,la télévision, et surtout la crise financière avec l´envoler des prix des denrées alimentaire .
Le fond du problème c´est la crise sociale qui avec l´internet via les réseaux sociaux s´est transformer en révolution majeur.
jean luc
Dans ces conditions que Facebook n’essaye pas de nous faire croire qu’il a, à lui seul, permis l’éclosion de la liberté.
il n’y a pas de révolutions sans révolutionnaires.
Facebook n’ a été qu’un facteur parmi d’autres dans une multitudes de causes et d’effets qui conduisent à ces révolutions.
Question annexe : Dans quelques années serais-je encore libre de ne pas être sur Facebook comme je suis encore libre de ne pas avoir de téléphone portable (mais pour peu de temps encore) ?
La liberté des peuples ne se décrète pas, elle se conquière.
Mais bien sûr qu’il ne faut pas voir le mal partout et rendre à Facebook sa juste place dans un processus complexe de libération des peuples.
Nous devons, comme d’habitude exercer notre libre arbitre.
On est dans un fil sur les" réseaux sociaux", normal qu’on parle des « réseaux sociaux ». Si on avait été dans un fil sur les révolutions dans le Maghreb, on aurait parlé des « fondamentaux ». J’ai évoqué le rôle de ces réseaux comme lien entre les insurgés, je n’ai dit nulle part que Facebook a fait la « révolution du jasmin ».
