Le quotidien « le Télégramme » a posé à des représentants bretons des candidats à la présidentielle la question de savoir si les hommes politiques qu’ils représentent sont pour ou contre la ratification de la charte des langues minoritaires .Petit tour d’horizon.
Merci Michel, très intéressant !
Au moins j’aurais appris que François Bayrou parle le béarnais.
Interessant de voir la réaction de Paco Ibanez, (77 ans) vis-à-vis de la position de Mélenchon sur les langues minoritaires.
« Entre deux poèmes des plus grands écrivains hispanophones (Garcia Lorca, Pablo Neruda…) qu’il a mis en musique, le jeune homme de 77 ans nous raconte sa petite enfance à Barcelone, son exil en France à l’arrivée de Franco, la déportation, par Pétain, de son père valencien anarchiste, dans un camp français, le second exil dans sa famille maternelle au Pays basque jusqu’à l’adolescence. Puis, il y a l’arrivée à Paris, ses rencontres avec Brassens, Dali, Ferré, Soto ou Pierre Pascal. »
Quand il parle des langues minoritaires, il sait de quoi il parle.
L’article complet
Il est très malin Jean-Luc Mélenchon.
Il commence a dire qu’il est pour les langues régionales pour ensuite nous expliquer longuement pourquoi il est contre ou en tout cas pas totalement pour.
Dans le milieu breton il est considéré comme opposant des langues régionales, personne n’a cru à son baratin. Il y a quelques années il avait traité Diwan, les écoles en immersion, de secte, ça n’a toujours pas été digéré. Par contre le Front de Gauche avait appelé clairement à manifester samedi.
je vais voter pour quelqu’un qui défend les langues régionales !!!
(mais je ne sais pas si c’est mon critère principal ! ).
La France est, avec la Turquie, un « cas à part » en Europe, concernant ses minorités linguistiques. La grande majorité des pays au sein du Conseil de l’Europe ont ratifié cette Charte des langues régionales (qui date d’ailleurs de 1992!). Ceux qui ne l’ont pas ratifié ont soit déjà un statut reconnu et officiel de leurs langues minoritaires, soit ils n’ont pas de réelle minorité. Donc il reste deux grands pays: la Turquie: on se doute bien que l’ État turc n’est pas prêt de reconnaître sa forte minorité kurde, et la France …
Pourquoi nos politiques français ont-ils si peurs des langues régionales de ce pays?? Pensent-ils vraiment qu’en cas de ratification, la langue française sera menacée?? Ces peurs archaïques m’exaspèrent…
Le site officiel sur cette Charte: Conseil Europe
Il s’agit d’une opinion à mon avis assez bien partager chez les politiciens de gauche selon laquelle il ne faut pas laisser le thème de l’unité nationale à la droite et à l’extrême-droite.
Il y a donc vraisemblablement une partie de calcul politique dans le discours de Jean-Luc Mélenchon à ce sujet mais également une conviction personnelle.
Quand il dit qu’il est contre les écoles d’immersions il vise clairement les écoles Diwan.