Certificat de bilinguisme (Zweisprachigkeitsnachweis/"patentino")

Pour ceux que la question du niveau de bilinguisme intéresse, voici un aperçu des textes allemands proposés à l’examen du certificat de bilinguisme classe A et B (bacheliers et diplômés) de langue maternelle italienne (on pourra remplacer « italien » par « français », pour juger de ses propres capacités).
Cet examen de bilinguisme est nécessaire pour postuler un emploi dans la fonction publique.
provinz.bz.it/praesidium/010 … S_ID=74984

C’est intéressant. J’ai jeté un coup d’oeil rapide, cet examen m’a l’air plutôt facile d’autant plus que le candidat doit répondre en italien :open_mouth:

Le terme bilinguisme me paraît exagéré…

Est-ce qu’il y a aussi une épreuve orale au moins ?

L’objection de SchokoLena est parfaitement justifiée. J’ai mal formulé le sujet, je m’en excuse, j’ai été interrompu et écrit des bêtises, sans me relire, d’où le malentendu.:blush:
Dans les faits, il y a deux sortes de textes, les textes allemands et les textes italiens. J’ai juste pris l’exemple des textes allemands pour simplifier, puisque c’est ici un forum allemand. Les textes allemands sont pour les germanophones, qui doivent répondre aux questions par écrit en italien. Les textes italiens, qui sont du même tonneau, sont pour les Italiens qui doivent répondre en allemand. Il y a par exemple un texte sur les ambassades des pays nordiques à Berlin, sur les jeux vidéo, sur l’existence de deux capitales aux Pays-Bas, sur l’Union européenne, etc…
Il ya aussi, bien entendu, un examen oral.

… ni une, ni deux. Mais bon, c’est un examen de langue, pas de subtilité constitutionnelles de Batavie septentrionale. :laughing:

Ils n’ont jamais pensé à donner aux Italiens des textes allemands avec des questions allemandes et des réponses allemandes?

Au Sud-Tyrol, pour ménager les susceptibilités nationalistes et pour faire prendre conscience de la position de carrefour au coeur de l’Europe, l’accent, dans l’enseignement des langues et de l’histoire, est mis davantage sur l’histoire et les développements européens plutôt que sur la perspective nationale (genre: nos ancêtres les Gaulois pour les DOMTOM ou bien, en Italie, nos ancêtres les Romains (voir ma signature).

ça ne serait pas Amsterdam, la hoofdstad?

C’est comme Berne dont on dit, pour simplifier, qu’elle est la capitale! Dans les faits, aucune ville ne peut avoir la prépondérance.
Entre Amsterdam et La Haye, c’est assez compliqué: d’une part du fait de l’alternance entre jours pairs et jours impairs, et d’autre part à cause des deux noms de La Haye. Alors, pour simplifier: Amsterdam est capitale les jours pairs, La Haye les jours impairs (ou est-ce le contraire? :confused: ). Quand La Haye est capitale, elle s’appelle 'S-Gravenhage. Quand elle est juste le siège du Tribunal internal, elle s’appelle Den Haag. (Ou ai-je trop forcé sur le genièvre?)
Mais je m’aperçois que nous sommes seulement le 12 février, et non pas le 1er avril. Je commence à me faire vieux, moi… :unamused:

Désolé de vous avoir confus… La constitution des Pays-Bas ne nomme pas de capitale expressément. La seule indication est pour Amsterdam: tout souverain doit être couronné ou investi à Amsterdam. Den Haag n’est rien que la cour des comtes de Hollande, donc le parlement s’est approché du roi. Mais la constitution est muette sur le sujet. ¨Berne, par contre, est capitale fédérale helvétique le plus officiellement du monde.

Pardon de la digression. :blush:

:laughing: Tu m’avais tellement traumatisé, je suis vite allé voir moi-même sur internet. Semble que depuis la constitution de 1983 ce n’est plus seulement la ville d’Amsterdam, mais bien expressément la capitale Amsterdam dans la phrase que tu cites. C’est peu et depuis peu, il est vrai!

Quant à la Suisse: c’est clair dans la pratique - à savoir Berne. Mais coté subtilités constitutionelles, faut dire que Berne n’a pas le statut de capitale (Hauptstadt). Le fédéralisme etait tel lors de la naissance de l’état moderne en 1848 qu’ aucune capitale n’était nommée dans la nouvelle constitution. Mais on a quand même trouvé qu’un siège permanant pour les institutions fédérales (gouvernement, parlement etc) serait utile :smiley: Entre les trois ville candidates, Zürich, Lucerne et Berne, c’est Berne qui a gagné et est devenu ce siège, ce qui lui a valu le « statut » de [i]ville fédérale /i.

Oui, il faut dire qu’un pays sans capitale digne de son nom, ça ne fait pas sérieux, surtout pour la Suisse…

Ce débat à propos de capitale me fait penser qu’en son temps, après la réunification, j’avais proposé de créer la capitale de la nouvelle Allemagne à… Nörten-Hardenberg, à mi-chemin entre Göttingen et Northeim. Ceci pour des raisons politico-logistiques. La nouvelle ligne à grande vitesse Hanovre-Wurtzbourg y passait, de même que l’autoroute A7, la situation en Allemagne était relativement centrale et bien desservie par les voies de communication est-ouest et nord-sud. Il y avait de la place pour construire de bric et de broc une nouvelle capitale avec tous les bâtiments de fonction, et on faisait table rase de Bonn et de Berlin comme objets d’un débat lancinant sur le choix de la future capitale fédérale. La proximité de Göttingen aurait fait que tôt ou tard, la petite localité au nom si compliqué (officiellement « Marktflecken Nörten-Hardenberg ») aurait été annexée par sa voisine au nom plus familier aux oreilles notamment francophones (la chanson immortelle de Barbara!), et comme ça, tout le monde aurait été content. Une nouvelle capitale, une nouvelle Allemagne, de nouvelles structures… Mais non, seule la Bundespost a osé franchir le pas avec les nouveaux codes postaux qui ignoraient les anciennes frontières…