La bêtise dans cette histoire a atteint la Suisse. La télé suisse romande annonce un scandal avec une belle image d’Hitler. C’est pavlovien. Ceci dit, la bêtise est une longue tradition des médias suisses. Ils restent fidèles à eux-mêmes. On ne peut même pas dire que c’était mieux avant.
Merci de ce rappel Elie
L’histoire de ces belges est différente, mais je ne peux m’empêcher de penser aux Arquis de la Guerre d’Algérie, ils n’étaient pas considérés comme des collabos dans leur pays mais comme des traitres, passibles de la peine de mort …
Quant à la Suisse,elle n’a peut être pas fourni de soldats à l’Allemagne pendant la guerre et encore c’est pas si sûr , mais des banquiers pour gérer les comptes des dignitaires nazis , oui… Quelle belle hypocrisie fumeuse règne dans ce pays à ce propos!!!
Les zones d’ombres sont hélas le point commun qu’ont tous les pays engagés dans une guerre, qu’il s’agisse de la Seconde Guerre mondiale ainsi que toutes les guerres postérieures, puisqu’avant ce problème ne faisait pas l’objet d’étude. particulière … Je ne remets absolument pas en cause le travail de cet historien spécialisé des relations germano-belges et son point de vue devrait justement engager un questionnement sur la part de collaboration des autres pays avec le régime nazi et pas seulement les Belges… Personnellement, je pense qu’à la base tous les dirigeants des pays européens mis à part dans les pays d’Europe centrale sans doute sont responsables de la main mise du régime nazie sur l’Europe, ne serait-ce aussi que par leur crainte du bolchévisme. Je nie pas non plus que dans les pays d’Europe centrale se soit instaurée aussi eu une étroite collaboration avec l’Allemagne tout comme en France… Contrairement à notre pays, ces faits restent tabous, mais les conditions d’occupation sont incomparables puisque la question pour l’Allemagne était de s’étendre à l’est.
Certes sur ce forum on est dans le germano-francophone, et l’étude de Christiohe Brüll s’inscrit bien dans ce propos. Mais je pense que pour en apprécier son contenu en tant que Français, il faut dépasser la vision uniquement germano-belge et se replacer dans le contexte de notre pays (les Malgré-nous comme l’a justement souligné Michelmau, la LVF, pour ne parler que des militaires)… Puis il est aussi important de savoir à quoi on rattache la notion de collabo employé souvent à tort et à travers pour qualifier des histoires totalement différentes. Pour revenir aux pensions belges il est trop facile de porter ce regard plus de 70 ans sur des très jeunes soldats !!! Les plus jeunes doivent avoir 86 - donc 16 ans à l’époque non ???
Et notez qu’à partir de 1943, dans les territoires annexés ou occupés, c’était la Waffen-SS et le front de l’Est recta. On n’avait pas tellement le choix, l’option « désertion » coinçant quelque peu au niveau famille.