« Un retraité de 93 ans a tenu la police en haleine.Il cheminait dimanche vers 21 heures avec son déambulateur au bord de l’autoroute A 98 près de Binzen en direction de Lörrach pour rentrer chez lui.
Au cours d’une ronde, la police autoroutière de Weil am Rhein l’a récupéré avec son déambulateur, à bord de son véhicule.Il n’est pas précisé d’où cet homme venait et il a été incapable d’expliquer comment il s’était retrouvé sur la bretelle d’accès. »
http://www.badische-zeitung.de/93-jaehriger-mit-rollator-auf-der-autobahn-unterwegs
Il y a des fois où on se demande comment ce genre de chose est possible.La police et les services techniques des autoroutes doivent en voir parfois des vertes et des pas mûres !
C’est la chose la plus naturelle du monde de s’engager à pied sur une autoroute. L’autoroute n’est pas un monde hermétiquement clos. Au départ, il y a une route normale, en ville une rue, et cette route croise une autoroute, avec les accès adéquats. Donc, si je suis à pied, il m’est tout à fait possible de poursuivre mon petit bonhomme de chemin, surtout si l’accès à l’autoroute est à droite si je marche sur le côté droit, ou à gauche si je marche sur le côté gauche. Je n’ai pas besoin de traverser cet accès, je tourne tout simplement. Et la police n’est pas présente à chaque accès ou sortie d’autoroute…
Tout comme il est très facile de se retrouver sur l’autoroute à contre-sens. Il suffit de s’engager non pas au premier accès avant le pont, mais au second après le pont, là où les voitures quittent l’autoroute. Si c’est pendant la nuit ou dans la journée à un accès peu fréquenté, la chose est parfaitement jouable.
ou il suffit d’une maladie d’Alzheimer… et d’un gentil papi prit d’un accès subit de rentrer chez lui… et capable soudain, de faire des kilomètres avec son déambulateur, au risque de s’effondrer d’épuisement au bord de la chaussée…
J’en ai bien vu… avec leur brouette et du gravier voulant… renflouer la Dordogne pour la traverser à pied…
heureusement que cette histoire se finit bien malgré tout…