Il aura fallu que je le lise dans mon guide pour le savoir, de nombreux allemands suite à la 2nde Guerre Mondiale se sont expatriés vers l’Amérique du Sud, et principalement vers l’Argentine qui leur a donné moultes nouvelles identités nationales, avec l’aide de … le Croix Rouge et l’Eglise. On compte leur nombre à des dizaines de milliers établis en communautés. Les Suisses sont également présents, avec la fameuse ville « Bariloche » dans les Andes, qui ressemblent beaucoup aux Alpes (en paysages, mais en plus beau ).
Dans la province de Buenos Aires, on en compte quelques unes, mais les plus connus sont celles de Cordoba où l’on trouve de nombreuses petites villes avec des pancartes écrites en allemand, de la bière allemande et … la fête de la bière allemande. Très connue en Argentine, elle est même fêtée - me disait un ami allemand de passage - encore plus traditionnellement en Argentine qu’en Allemagne.
N’oubliez pas d’y faire un saut (la ville s’appelle Belgrano). Je n’ai pas de photos à l’appui, mais j’me suis dit que pour la culture générale, c’était toujours sympa de le savoir (et pour les personnes se rendant en Argentine).
J’essaierai de trouver des chiffres intéressants et des photos quand même …
Pas forcément. Il y avait aussi ceux qui voulait clore ce chapitre derrière soi, ou qui redoutaient le même genre qu’après la première guerre mondiale, ou encore qui ont perdu tous leurs repères après la défaite.
Quand on cherche un job de prof d’allemand (germanophone) hors d’Europe, on se rend compte tout de suite que l’Amérique du sud offre des possibilités…
Et pas forcément que dans l’enseignement, l’Argentine et l’Allemagne ont développé de nombreuses relations commerciales depuis ce temps.
Mais essentiellement des nazis et expatriés politiques. Il y a eu du bon et du mauvais. Ce qui m’a surtout choqué lors que j’ai lu ces lignes-ci dans mon guide, c’est d’avoir appris que cela s’est fait avec l’aide de la Croix-Rouge et l’Eglise … une explication peut-être ?
Les adeptes de ce mouvement religieux protestant, conservateur et rigoriste, né en Suisse vers 1520, forment un groupe d’environ 2 000 membres installés dans la Pampa.
Ils y exploitent des fermes collectives selon les technique du XIXé siècle et y ménent une vie austère en cercle clos, totalement coupés de la société argentine.
Immigrés d’Allemagne et des Pays-Bas, ils parlent un dialect allemand mélé de flamand. On les reconnait à leurs sévères vêtements noirs et à leur refus de la modernité. Leur vie est entièrement centrée sur l’étude de la Bible. Depuis 2001, les parents, qui refusaient auparavant d’enseigner l’espagnol aux quelque 300 enfants, en ont désormais l’obligation. L’Etat leur fournit des manuels spéciaux car les maîtres des neuf écoles concernées appartiennent à la secte et ne prodiguent leur enseignement qu’en langue allemande.[/i]
il y a très peu de temps j’aurais eu la même réaction que Mislep : allemands d’Amérique du Sud = expatriés d’après la 2e guerre mondiale pour se faire oublier.
mais déjà il y avait eu une forte immigration déjà au XIXe et pendant la 1ère moitié du XXe siècle, essentiellement pour des raisons économiques.
pas qu’en Argentine d’ailleurs.
Est-ce que c’est d’ailleurs vraiment en Argentine qu’il y a la plus grande communauté germanophone d’Amérique du Sud ?
En tout cas ce pays a longtemps été le bon élève de l’économie d’Amérique du Sud (l’influence allemande aidant ??? ) jusqu’à il y a environ 10 ans. un parcours très instructif à suivre vu ce qui se passe en Europe en ce moment