Alors qu’Angela Merkel affirme son opposition à l’idée d’euro-obligations, il est temps, d’après Jacques Attali, d’expliquer à l’Allemagne que l’approfondissement de la crise chez les autres Européens causera aussi sa ruine.
Pour la quatrième fois depuis 1870, la politique intérieure de l’Allemagne se trouve au coeur d’une grave crise menaçant la stabilité de l’Europe. Pour la quatrième fois, la réaction des autres Européens, qu’ils s’opposent ou se rallient à un diktat berlinois, peut déclencher un désastre.
Cette fois, le risque est purement économique : si l’Allemagne continue à s’opposer à une intégration budgétaire des pays de la zone euro, l’Union européenne ira au désastre. Et l’Allemagne avec elle. Ce n’est donc pas en approuvant l’Allemagne, de peur de la fâcher, comme vient de le faire le président français au conseil des ministres franco-allemand, qu’on évitera la catastrophe. Il ne sert à rien non plus de s’opposer frontalement à l’Allemagne. Il faut la comprendre et lui faire comprendre.
Salut,
Si l’union europeenne coule l’allemagne ne coulera pas.L’euro a été imposé a l’Allemagne .L’Allemagne a acepté parce que elle avait pas le choix c’etait le seul moyen de la refaire decouverte en se mettant dans l’union europeene.
A lire aussi la 2e partie de l’article « L’Allemagne: l’homme malade de l’Europe »…son industrie serait menacée, un exemple: elle ne maîtrise pas les technologie liées aux voitures électriques comme si l’industrie allemande se limitait aux voitures ( je ne doute pas qu’elle saura vite rattraper son retard dans ce domaine)…quelle bonne analyse monsieur Attali!..
C’est vrai que sa démographie, les écarts Est-Ouest, et sa dette publique sont ses points faibles, mais de là à la traiter d’« homme malade de l’europe » faut pas exagérer! L’Allemagne a montré depuis 1945 qu’elle sait se relever, affronter ses problèmes et relever des défis, donc je m’inquiète bien plus sur la capacité à surpasser ces temps « difficiles » pour d’autres pays de l’UE (Espagne,Italie,France…) que de l’Allemagne.
Et puis il finit par « il faut parler à l’Allemagne, en lui rappellant son passé » qu’est-ce qu’il insinue par là?
Je suis prêt à entendre des explications de gens plus compétents que moi, mais personnellement, je n’ai jamais compris quelle différence cela faisait pour l’Allemagne d’avoir l’Euro pour le D-Mark. Leur politique monnaitaire est exactement la même avant et après le changement.
Pour la réunification, j’ai souvent entendu cette théorie aussi, Crizi, mais je ne vois pas non plus comment quelque pays que ce soit ait pu empêcher une réunification que les Allemands se sont offerte sur leur propre budget. Pour moi, et c’est sans doute un point de vue allemand, la réunification était un fait non négociable, que cela plaise ou non.
En effet l’euro est un copié-collé du DM. Sans l’Allemagne la création d’une monnaie européenne n’aurait pas eu de sens, il a donc fallu faire l’euro avec les conditions allemandes: une monnaie forte et stable quasi sans inflation. Le problème c’est que ce genre de monnaie ne fonctionne pas pour tous les pays, notamment pour la Grèce, l’Espagne, l’Italie… la France.
Car dans cette grande UE(conomique) tous les pays n’ont pas la même économie.
L´euros est une monnaie parfaite, pour l´Allemagne, l´Autriche, Luxembourg, Europe du nord, hollande, qui ont le même mode de gestion monetaire .
Mais pose de graves problème á l´Europe du sud ,avant les pays du sud dévaluer leurs monnaies, et retrouver leur compétitivités économiques qu´ils avait perdus, l´économie n´en soufrait pas , au contraire ,celas soutener les exportations, maintenant celas est finit, c´est plus possible.
En même temps, on pourrait aussi se demander pourquoi les gestionnaires du sud ne se posent pas de question sur leur gestion… ce n’est pas la modestie qui les étouffe. Je peux vous dire qu’en Allemagne autour de moi, les Européens du sud ne peuvent compter sur aucune pitié: ils sont nuls en économie, c’est à eux de payer leurs conneries. Voila ce que j’entends dans des milieux pourtant très internationaux et ouverts. Mais culturellement, les accusations de cigale envers la Grèce, l’Espagne, l’Italie et le Portugal sont devenues la norme. Il n’y a discussion que quand quelqu’un tente de défendre les spécificités du sud.