Bonjour tout le monde
je suis élève en prépa MP et je fréquente depuis longtemps ce forum, je lis juste, sans poster x) mais là j’aurais besoin de votre aide si précieuse car même s’il est vrai que j’ai passé 9 ans en Autriche, j’ai un peu de mal avec la grammaire allemande/française mon apprentissage étant essentiellement oral
Je voudrais juste savoir si vous pouvez lire cette version que j’ai faite et me dire votre avis, vos conseils pour progresser et autre
Merci
PS:ce n’est pas un DM que je fais, c’est tout seul que j’ai choisi de faire ça…
Voici l’original :
sujets-de-concours.net/sujet … mun/lv.pdf
(sans internet et pendant 40 min)
Un promeneur
A l’église Nikolaï, près de laquelle stationnait un petit cirque depuis peu, une jeune femme me demande si je peux garder un oeil sur sa valise quelque temps.
Je réponds oui, pourquoi pas. Je serais de retour d’ici dix minutes répond-elle. Elle déposa sa valise près de moi, fit une salutation amicale et s’en alla. Encore toujours, je me demande pourquoi des inconnus me font aussi confiance. La valise est petite et elle a sûrement traversé nombre de voyages. Les gens m’observent déjà et se demandent probablement si oui ou non cette valise et moi ont un quelconque lien. Non cette valise ne m’appartient pas. Jadis j’ai admis que les hommes se regardent car ils craignent qu’il puisse se produire un malheur. Après j’ai cru que, en se regardant, ils cherchent des mots pour décrire la singularité de la vie. Car dans leurs regards vibre cette singularité sans pour autant se faire remarquer. Aujourd’hui je ne pense presque plus rien, je ne fais que regarder.
Comme on le voit, j’en suis arrivé à basculer dans le Mensonge. Car il n’est pas possible de se promener dans les rues sans penser à quelque chose. A l’instant je pense à comment je trouverais cela beau, si d’un coup tous les hommes devenaient pauvres. Tous une fois pour toutes.
Comme ce serait beau, si je pouvais les voir sans leurs lunettes de soleil, sans leurs sacs à main, casque de moto, motocyclettes, sans leurs chiens de compagnie, leurs patins, leurs montres radio-commandées. Ils devraient rien porter d’autre sur la peau que les haillons qu’ils portaient déjà depuis des années, au moins durant une heure.
Voilà la femme dont je surveille la valise qui revient. Elle tient un reçu dans sa main gauche. Maintenant c’est clair, elle était chez le médecin mais ne voulait pas s’y présenter avec une valise. Elle n’est probablement pas une voyageuse mais une sorte de nomade, une sans domicile fixe. Elle me remercie et reprend sa valise. Je veux l’exhorter de ne pas faire confiance si facilement. Au même instant, je me suis mis à rigoler de cette compassion.
Wilhelm Genazino
Merci de votre aide et surtout soyez sans pitié si mon texte n’est pas bon