@ Oschpele, et en complément de ce que dit Zudt : Il n’existe pas de bac langues à proprement parler. Le bac littéraire comprend 2 langues minimum coeff 4. Comparé au coeff 7 de la philo ou 9 de français (1e) + littérature (term)… Il existe la possibilité de prendre une 3e langue et/ou une langue renforcée. Enfin bref, il paraît que tout ça va changer très bientôt…
Quant à la remarque de cri-zi, elle est toujours d’actualité. Ce qu’on apprend au lycée et surtout à la fac est tellement déconnecté de la vie courante que quand on se retrouve dans le pays dont on est censé parler la langue, il est difficile de se débrouiller, du moins au début.
C’est bien de lire Kafka, Goethe ou Kant, mais quand on est lâché dans un supermarché ou une administration, ça n’aide pas
Ah si, lire Kafka, ça aide beaucoup dans l’administration
Il ne faut pas jeter la pierre à la fac : il faut apprendre les différents niveaux de langue au bon endroit. La fac a des priorités qui relèguent la langue de la rue en bas de liste. Il vaut mieux ça que le contraire. Apprendre l’allemand de la rue dans la rue, c’est logique. Les cours de langue de spécialité sont disponibles dans les instituts de langue.
Sonka a bien compris ce que je voulais dire concernant le « bac langues »…
quand j’étais au lycée (années 89-92), je faisais une section technologique (médico-social) où l’on avait la possibilité de ne garder qu’une seule langue vivante… j’ai fait le choix de l’Allemand (déjà kamikaze la kissou à l’époque ) au détriment de l’anglais (car j’avais 41 heures de cours dans la semaine).
j’avais des amis en L (ça s’appelait pas A à l’époque ??) qui avait la possibilité de continuer la LV1 et la LV2 apprises au collège, de commencer en Seconde une LV3 et d’avoir en option une langue morte ( Grec ou Latin)… c’est ces élèves là que je qualifierai de « Bac langues »…
J’ai retrouvé une seule copie…je ne sais pas pourquoi je l’ai gardé d’ailleurs !! La note était de 12,5/20, ce qui était bien pour moi !! je vous lire la plus grande partie, qui était sur 10.
J’ai retrouvé à quel texte se rapportait la question, mais je n’ai pas retrouvé le texte…
La question était donc '"Zu welchem Schluss kommt der Autor am Ende des Textes ? (il s’agit du texte : « Die unwürdige Greisin ».
c’est donc un niveau Première (1ère Sciences Médico-Sociales pour être exacte) en LV1.
j’ai recopié le texte à l’identique ! sans rien rajouter !!! vous constaterez que les virgules manquent parfois…
Pour ma part, 17 ans après, je suis capable de corriger la plupart des fautes que j’ai fait dans ce texte … … c’est donc que j’ai fait des progrès… après le Lycée !!!
la prof m’a mis un 6/10 pour ce remarquable chef-d’oeuvre… avec le commentaire suivant : Quelquefois tu as tendance à ne pas répondre précisément aux questions. Cependant l’expression personnelle est assez satisfaisante.
A vous, maintenant, de juger … et de voir si le niveau actuel est plus ou moins bas
Je trouve que c’est bien, connaissant le niveau d’allemand de certains élève l’apprenant actuellement.
Je crois que je suis capable de corriger toutes tes fautes (je suis très fière de moi ) ou du moins pour certaines, je peux te dire que c’est faux, sans pouvoir te donner une « bonne correction » (d’instinct).
Voilà ma version de ce texte (je n’ai pas corrigé les fautes, j’ai réécrit le texte à ma façon, sans faute j’espère ). Je l’ai fait à partir du texte de Kissou et de mon livre de grammaire (où il y a les tableaux de déclinaisons ).
Am Anfang des Textes sagt also der Autor, dass die Grossmutter zwei verschiedenes Leben erlebt hat. Das erste ist vor dem Tod ihres Manns (Mannes??). In der Zeit war sie eine junge Frau und Mutter. Sie musste auf ihren Mann hören, und sie kümmerte sich um ihre Kinder. Das zweite ist, als ihr Mann gestorben ist (oder nach dem Tod ihres Manns). Sie war nun frei, denn ihre Kinder waren schon Erwaschene (kann man « Grosse » sagen?). Also konnte sie machen, was sie wollte.
Vielleicht als die Grossmutter verhairatet war, fantasierte sie von Freiheit, weil ihr Mann sehr streng ( c’est ça que tu voulais dire Kissou?? tu t’en rappelles encore??). Als sie eine Witwe geworden ist, hat sie geglaubt, dass sie alles machen könnte. Sie wollte Leben, aber ihre Kinder haben nicht verstanden, wieso/warum sie ins Kino, im Gasthof, und so ging.
Ich denke, dass diese Geschichte Freiheit erklärt. 1990 waren Beziehungen zwischen Männer und Frauen ziemlich schlecht. Frauen wollten Freiheit kennen. Also hat sie schliesslich gelebt, wie sie es ständig gewünscht hat. Sie fantasierte von Freiheit, und sie hat zwei Jahre lang (glaub ich!) diese Freiheit getroffen (??). Ich glaube, dass es für sie fantastisch war.
Pour reprendre l’histoire de mon bac, n’oublions pas que c’était en 1969, et qu’à l’époque, il n’y avait pas toutes ces options. J’étais en option A, j’étais obligé de faire philo par défaut, ça me barbait, et je n’ai pas accroché.
Le coefficient des « matières nobles » (philo et français) était 4, les autres matières, dont les langues, étaient au simple coefficient (malheureusement).
J’ai passé le bac avec 2 LV et latin, que je faisais depuis la 6e. Comme j’avais été enfoncé avec mon coefficient 4, je n’avais pas réussi à obtenir le 12 salvateur qui m’aurait épargné le repêchage de l’oral. Mais ce ne fut pas en vain, puisque j’ai terminé à 13!
@ loir: à l’époque, naviguer dans les eaux autour de 10-12, c’était vraiment moyen. Quant on réussissait à se hausser à 14-15, on pouvait s’estimer satisfait.
Pour le corrigé de Kissou par zudt:
Dans la première phrase, n’oublie pas le style indirect en allemand, quand on rapporte les propos de quelqu’un. (zwei verschiedene Leben erlebt/gelebt (je préfère le deuxième) habe.
Der Tod ihres Mannes. Zu dieser Zeit. erwachsen (participe passé, avec une minuscule). Ne pas confondre waschen et erwachsen!
verheiratet
Als die Großmutter verheiratet war, träumte sie (je préfère à fantasierte) vielleicht von der Freiheit.
Als sie Witwe wurde (ou: als sie verwitwet war), glaubte sie, sie könne alles machen, was sie wollte. (en allemand, c’est le prétérit qui correspond au passé composé passe-partout du français. Attention aussi à la concordance des temps en allemand, qui diffère fondamentalement du français. On rapporte une action dans le passé, mais du point du vue du personnage qui vit l’action, c’est maintenant, à un moment précis. D’où ce prétérit dans la principale, et le présent (Konjunktiv!) dans la subordonnée.
Sie wollte das Leben genießen (ou bien: sie wollte nach Lust und Laune leben).
Ihre Kinder verstanden nicht, warum sie ins Kino, in den Gasthof und ähnliche Vergnügungsstätten ging (ou bien: besuchte).
Ich glaube, dass diese Geschichte klar macht, was Freiheit ist/bedeutet.
Frauen wollten die Freiheit erfahren.
… wie sie es sich immer gewünscht hatte. Sie träumte von der Freiheit,…
zwei Jahre lang hat sie diese Freiheit genossen.
Mais quand même un grand bravo à Kissou et à zudt, qui s’est donnée la peine!
Pour complèter ce que dit oschpele sur les différents bacs…je suis très admiratif…je serais totalement incapable de dire quels étaient les coefficients des matières que j’ai eu au bac.
Pour simplifier, quand j’ai passé mon bac, on sortait d’un système ternaire ;si on était, comme moi, ce qu’on appellerait aujourd’hui avec une certaine dose de commisération « un littéraire », on passait le bac philo(sophie), prépondérance du Français , des langues anciennes et des langues vivantes.
Ceux qui aimaient la flore, la faune, la médecine…ce qu’on appelle aujourd’hui SVT (Sciences de la vie et de la terre), passaient le bac « sciences ex(périmentales) », les futurs Einstein passaient, eux, le bac « math élem(entaire) ».
Les sections économiques, commerciales, sportives n’existaient pas.
L’année dernière j’vais 11h et demi d’allemand par semaine, je suis en Allemagne depuis 2 mois, j’ai tenté (depuis l’année dernière) d’apprendre mes déclinaisons un certain nombre de fois…ouf enfin quelqu’un qui me dit que ça commence à rentrer (prochain objectif : que je n’ai plus besoin de réfléchir pour donner la bonne « forme » d’articles et/ou d’adjectifs épithète)
Moi je trouve qu’il était pas mal ton texte, Kissou. Je pense que tu as fait quelques progrès, mais ton texte de l’époque a déjà la qualité qu’ont tes écrits d’aujourd’hui : c’est d’être compréhensibles ! On sent qu’il te manque les bonnes conjugaisons, déclinaisons et un peu de vocabulaire, mais la syntaxe est suffisamment d’aplomb pour qu’au final, on comprenne tout ce que tu veux dire. Enfin je ne sais pas si nos germanophones natifs seront d’accord avec moi, mais je trouve que c’est l’essentiel pour quelqu’un qui n’en fait pas sa profession, comme toi.
ben… figure-toi que je trouve aussi Sonka !! Surtout par rapport aux textes que l’on nous donne ici le dimanche soir !! .
Il est certain, que bizarrement, je pourrai actuellement corriger certaines des fautes qui existent dans ce texte, c’est donc que j’ai fait des progrès depuis le Lycée
Y’a en particulier un point qui me surprend dans MON texte par rapport aux textes des élèves actuels, c’est que j’avais à cette époque, bien admis le fait qu’il fallait mettre les verbes à la fin après des mots « weil » par exemple, ou bien mettre des majuscules aux noms.
et concernant cette partie :
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Pour moi c’est l’essentiel ! je ne cherche effectivement pas à devenir une traductrice juste à me faire comprendre