cours LLCE ou LEA allemand

Et surtout : L’auberge espagnole n’était pas encore sortie :laughing:

Ellie Delleuze dit :

… Salamalec non, mais vu les articles que tu as écrit sur tes vacances printanières à Heligoland, je me posais des questions dans ce sens. Tu n’es peut-être pas le seul ni le plus doué mais certainement l’un des rares à ne pas lier apprentissage d’une langue et rentabilité commerciale. A moins que tu es des origines danoises. Bien-sûr. Mais quand même !!!

Après c’est sûr qu’il faille vérifier que les infos que tu fournies sont toujours valables ,en tout cas, il paraitrait que l’Europe veut doubler le nombre d’étudiants bénéficiaires du programme ERASMUS.

Mais bon ces sources aussi sont à actualiser.

Je connais des gens qui ont refusé de faire une année Erasmus parce qu’elles devaient quitter leur copain bouhouh :frowning::mm: Et je confirme pour ceux qui ont peur de faire leur assistanat à l’Est (COMME C EST HORRIBLE L EST OUUUH) la plupart demandent Berlin et la Bavière.
Le programme DAAD existe encore, mais contrairement à l’époque d’Elie, on en vit pas tellement, du moins quand je l’ai fait ça ne suffisait pas trop.

Tout dépend de tes khôlleurs, si tu tombes sur une peau de vache le déblocage n’est pas évident. Je n’étais pas en littéraire mais en éco et ma première khôlle a commencé de la sorte: « comment osez-vous faire une telle faute, à Henri IV ça ne m’arrive jamais » (j’avais dû dire der Wachstum au lieu de das, un truc du genre). Ça met en confiance hein :mrgreen:

Et tu t’es tapé la même peau de vache pendant 2 ans ?

Non la deuxième année j’ai eu une autre khôlleuse très sympa et « aufbauend ». Elle était allemande ce qui explique sans doute cette gentillesse. La culture du cassage des prépas françaises n’était pas encore bien ancrée chez elle. :slight_smile:

Je pense que les poseurs de colle allemands sont plus sympas avec les français que les prof d’allemand français eux-même. Et j’irais même jusqu’à dire que c’est pareil pour les recruteurs en simulation, à condition bien sûr de ne pas viser des boulots demandant des connaissances en langue allemande spécifique, mais de bonnes connaissances dans les deux langues voir même dans d’autres langues accompagnées de compétence professionnelle. Après ces connaissances linguistiques, tu peux les appeler B2 ou C1 voir même C2 pour certains :question:
Déjà « Gute Sprachkenntnisse » n’exige pas un niveau bilingue, mais que les connaissances de langue non dans ses diversité dialectales soient opérationnelles aussi bien à l’écrit qu’à l’oral.

Je trouve les Allemands plus opérationnels et moins idéalistes concernant les exigences linguistiques. De plus contrairement aux Français ils ne surévaluent pas leur compétence linguistique, ou cachent la vérité derrière des diplômes, mais se contentent de fait .Ceci dit, je ne fais que relater ma propre expérience.

Vous confirmez ce qui n’était qu’une impression. Version courte: Quand j’étais en DEA à Lyon, on avait des séminaires thématiques le samedi matin. Trois étudiants, les grands pontes de la recherche en germanistique se succédaient pour nous prodiguer leur précieux conseils (dans certains cas, cette expression prend un sens ironique). Le pire et le plus cassant de tous était un ancien de la rue d’Ulm, bref ce qui se fait de mieux dans le système français. Déjà à l’époque, moi qui revenait juste de trois ans à d’immersion, je remarquais son allemand artificiel, pas idiomatique, forcé, ampoulé et en fait assez faux.

Pire encore, lors de la remise des notes à la fin. Un autre ponte des prépas d’un des meilleurs lycées de Lyon et grand mandarin de la fac franchouillardement français mène la réunion où les trois DEA que nous étions recevions nos notes ensemble. Il lit la série de note des articles qu’on a écrit pour l’un ou l’autre prof. Je reçois un 17 pour un travail avec un prof de Grenoble. Son commentaire: « Oh, ils sont gentils les profs à Grenoble ». Et moi, je n’arrive pas à me retenir: « Oh, ils sont doués les étudiants à Lyon ». Le regard de haine de ce type à cet instant a scellé à jamais dans mon esprit le mépris que je ressens encore pour cette « culture ».