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Terrible Une de mes amies travaille chez Germanwings, heureusement, aujoud’hui elle était au sol mais quelle angoisse
toutes mes pensées…
en partie pour les familles des 15 Ados qui revenaient d’un échange scolaire en Espagne…
Sur la route, le nombre d’accidentés se comptent par voiture ou au pire par bus, en avion de transport, c’est le nombre de passagers… Alors on ne parle plus d’accidents mais de catastrophe. L’avion restera toujours le moyen transport le plus sûr…, malgré l’horreur de ces événements et la souffrance des familles des victimes.
C’est ce qu’on dit pour nous rassurer… Mais le fait est qu’en cas d’accident, les chances de s’en sortir en avion sont quasi inexistantes, contrairement aux autres moyens de transport…
Hélas tu as raison. Mais que faire, ne plus prendre l’avion et préférer prendre le bus et sa voiture ??? Je ne crois pas, les accidents cela existe partout, même si les victimes sont moins nombreuses. Si, en particulier, parmi les morts se trouvent un ami, son enfant, son camarade de classe c’est déjà trop…
Après, d’autres questions se posent (vétusté de l’avion, type de compagnie: ici bas coût, conditions de travail de l’équipage, etc…) , à la quelle la boite noire qui vient d’être retrouvée, celle enregistrant les deux dernières heures de vol à peine retrouvée pourra peut-être répondre. Ils n’ont pas encore retrouvé la deuxième, qui elle enregistre les paramètres techniques des 25 dernières heures de vol. Seul à ce moment là nous pourrons savoir ce qui s’est réellement passé
Mais qu’a-t-il bien pu se passer dans la tête du co-pilote ?
le comportement troublant du copilote Andreas Lubitz
Rares sont ceux qui veulent être seuls pour leur dernier voyage. Quitte à faire un atroce jeu de mots, j’aurais tendance à penser que les suicidaires d’aujourd’hui veulent en finir en laissant un impact fort qui affecte le maximum de gens. (voir aussi les « accidents de personne » dans les transports en commun, avec toutes leurs conséquences pour les usagers). Je dis « d’aujourd’hui », vu que c’est une génération qui a grandi avec l’importance du rôle des médias et des réseaux sociaux, tout en se cantonnant dans une certaine médiocrité et superficialité, qui se veut tapageuse.
Je resterai toujours reconnaissant à mon voisin qui, à Berlin, s’était contenté de se pendre sur son balcon au lieu d’ouvrir le gaz… Un homme apparemment sans histoires qui avait su rester discret jusqu’à la fin…
Comme le « pauvre Martin » dans la chanson de Brassens : « Il creusa lui-même sa tombe, en faisant vite, en se cachant, et s’y étendit sans rien dire pour ne pas déranger les gens. »
Je suis moi-même d’une famille où l’on s’en va sans laisser de traces, sans tombe, éparpillés au vent. Seul reste le souvenir.
Mêler 150 personnes à son suicide… faut être vachement dérangé…
L’horreur c’est qu’on peut faire encore pire dans l’horreur : l’attentat suicide en raison d’un fanatisme quelconque… Beaucoup plus courant de nos jours !!!. Et là, même si ce n’est pas vraiment une consolation, ce n’était pas le cas. Enfin ??
Faut être vachement dérangé… Faut voir !
Nous avons tous des pulsions, des tentations… Sinon nous n’existerions pas…
Là, c’est un avion, avec 150 personnes à bord. Le nombre importe peu. Le plus souvent, ce sont des accidents de la route « inexplicables », collision frontale en ligne droite sur sol sec et route bien dégagée. Absence momentanée, pulsion d’en finir ? Mais pas tout seul, une idée de vengeance en quelque sorte, les victimes d’en face ou les passagers de l’avion symbolisant la société rejetée jugée responsable.
Il y a des moments, je vous jure, je suis à deux doigts d’éclater. Et ça peut faire très mal, très peu poliquement correct, mais quand je considère qu’on me manque de respect, je ne respecte plus les normes, et c’est le renvoi à la case départ (le plus gentil étant "Kondome waren wohl wieder alle… ". Avec une forte envie d’avoir une mitrailleuse en mains.
Mais là, ce n’était pas une mitrailleuse, mais un manche à balai…
On peut fouiller dans les affaires, dans le passé, échafauder des hypothèses… Mais on ne trouvera jamais l’humeur du moment, qui n’est enregistrée nulle part, sauf si on la consigne dans un journal intime ou sur fesse-bouc à intervalles répétés.
Le meilleur exemple est toujours un moment de colère où un parent excédé par sa progéniture lui flanque une claque ou une fessée, histoire d’évacuer le trop-plein de rancoeur accumulée.
Excusez-moi , mais un type qui veut se suicider avec 150 personnes à bord, ça me fait penser à ceux qui se suicident avec une ceinture de dynamite autour du ventre , dans un quartier très fréquenté ou dans un bus.
même avis que Michelmau… désolée… mais pour moi, c’est un kamikaze ce type…
il suffisait qu’il fasse la même chose en voiture, en visant un platane…; et il aurait réussi… mais il n’aurait pas entraîné 150 personnes avec lui, dont 16 ado, et deux bébés qui avaient toute la vie devant eux…
j’espère que le dernier psy qu’il a vu, est en train de remettre ses connaissances psy en question…
C’est exactement ce à quoi je faisais allusion lorsque je parlais d’attentat suicide…; c’était d’ailleurs aussi l’hypothèse des enquêteurs.
Ce qui m’a frappé, c’est l’émotion que ça a engendré ici. Je pense que tout le monde connait GW et la Lufthansa ici et qu’elles sont/étaient dans l’opinion publique des compagnies sures. Les gens sont vraiment été atterrés parce que ça s’est passé finalement « chez nous » (au sens large, en Europe) dans des circonstances quand même inexplicables il y a quelques jours de cela. La dernière fois que j’ai vu quelque chose comparable c’était l’accident de l’ICE 151 à Eschede où l’émotion avait été particulièrement vive également : un mélange de tristesse, de profonde incompréhension et finalement de colère contre la DB.
Je me souviens que déjà en 1998 (ça fait quand même un moment), j’avais été horripilé par le manque total de discernement de certains journaux qui étaient allés voir la SNCF et Alstom pour qu’il ventent la supériorité du TGV sur l’ICE (48h après l’accident qui a tué une centaine de personnes).
A ce sujet il y a quand même quelque chose qui me navre, c’est que certains médias ont transformé cet évènement épouvantable en spectacle de foire à coup de live-ticker, d’articles spéculatifs creux, d’interview de soit-disant experts assez douteux. Dans certains médias de référence, on a diffusé de fausses informations (Le Monde a écrit par exemple que le pilote était aux commandes seul… alors que c’était le co-pilote… vous imaginez pour la famille et ses proches ?) et surtout quand on parcours les commentaires d’articles sur les sites du Monde et du Figaro, y a quand même une quantité de commentaires très clairement germanophobes (ce qui ne change pas de d’habitude pour un article qui touche à l’Allemagne) que je trouve assez navrant (comme si il fallait en rajouter dans la haine et la colère).
Le seul média qui est resté fidèle à lui même dans sa médiocrité et son dénuement total d’éthique c’est Bild comme d’habitude. Je comprend même pas comment certains journaux peuvent citer des informations de ce torchon. Bild c’est vraiment mon agression visuelle du matin, quand je vais chercher mes Brötchen et que je le vois placardé au Kiosque. Ce matin à la Une, il retranscrit le contenu exact de l’enregistreur de vol et ce que le pilote a crié au copilote à travers la cloison. Comme si sincèrement on avait besoin de savoir ça maintenant alors que les familles n’ont toujours pas récupéré les corps de leurs proches… En encart en bas à droite, l’interview d’un « expert » en médecine-légale qui remettrai en doute que l’on puisse identifier les corps. Ca doit leur faire plaisir aux familles!
Le directeur de l’information de SWR1 BW a écrit une lettre ouverte aux auditeurs que j’ai trouvé pleine de bon sens :
swr.de/swr1/bw/offener-brief … index.html
Je trouve l’exposé de ton ressenti très touchant Lumbermatt. Personnellement, je dois dire que ce qui m’a émue le plus c’est que parmi les victimes on compte des adolescents d’une même classe avec leur professeur. Quand je pense aux séjours linguistiques qu’ont fait mes enfants - dont un en Chine pour ma fille - j’en frémis d’horreur.
Après, les journaux, je n’écoute leurs comptes-rendu qu’à petite dose.
Le jeune co-pilote était un garçon mentalement très perturbé et toutes les précautions du monde ne pourront jamais éviter qu’une telle tragédie se reproduise.
Le risque zéro n’existe pas. Par contre, comme l’a d’ailleurs précisé, un pilote très expérimenté d’Air France, ce qu’il faut éviter c’est les décisions prises à la hâte sous le coup de l’émotion.
Beaucoup (trop) est déjà écrit sur cette tragédie et également sur le comportement des média.
Il se trouve que j’ai accompagné aujourd’hui mon fils à l’aéroport, malgré qu’il a l’âge d’y aller tout seul.
Au retour de l’aéroport, j’ai appris qu’un avion du type A320 est sorti de la piste dans son pays de transit faisant 22 blessés.
Bon, ce n’est pas une raison de paniquer me dis-je mais je n’ai quand-même pas relayé cette nouvelle à mon fils.
Ensuite je lis dans mon fil d’actualité qu’un journal a publié une lettre d’un parent espagnol des victimes du crash en France,
déposée à la stèle à Seyne. A ce moment j’ai failli vomir dans le bus. Physiquement.
Comme j’ai l’habitude de vérifier les informations (fact-checking en français), je sais maintenant que c’est histoire est vrai.
Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, vous avez deviné de quel « journal » allemand il s’agit.
Désolé de vous ennuyer avec des histoires personnelles.
Très en colère
bico
Franchement je ne vois pas le lien entre low-cost et personne particulièrement dérangée. De ces cas là, il y en a partout, j’en connais malheureusement un qui travaille avec des enfants. Sauf que personne n’a de preuves concrètes pour le virer, alors il garde sa place … Rageant mais vrai!
on remarquera la dignité des gens du coin 04
un monsieur à dit , habitant proche, on fait un accès route pour les sauveteurs et les familles
pour que ce la devienne un lieu de pèlerinage, mais certainement pas un lieu touristique
j’aime
Le crash de l’avion de Germanwings pose à nouveau le problème du secret médical.
Un médecin conscient des tendances suicidaires d’un patient doit-il en informer les employeurs ?
Question très délicate à laquelle il est impossible de donner une réponse générale.
Article tiré du blog de Jean-Yves Nau , journaliste et médecin