Critiquée en Allemagne, la BCE se déchire en interne

[i] Les marchés n’avaient vraiment pas besoin de cela. Déjà sous haute tension à cause de l’absence de mobilisation politique pour résoudre la crise de la dette et du spectre d’un choc économique mondial, ils ont appris, vendredi 9 septembre dans l’après-midi, une nouvelle inattendue : le départ de l’Allemand Jürgen Stark, économiste en chef et membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE). Celui-ci a démissionné « avant la fin de son mandat le 31 mai 2014 » pour « des raisons personnelles », a indiqué la BCE dans un communiqué.

Les Bourses ont accueilli l’information comme une douche froide : - 3,6 % à Paris, - 4 % à Francfort, l’euro perdant d’une traite 1,43 %. Car pour les marchés, ce départ cristallise les dissensions européennes pour sauver les pays fragiles de la zone euro.

En interne, le départ de M. Starck, 63 ans et en poste depuis juin 2006, a surpris la plupart des collaborateurs. Quelques heures avant, auprès de ses équipes, il ne laissait rien transparaître. Pourtant, il ne s’agit « pas d’un coup de tête. C’est une décision mûrement réfléchie », rapporte un de ses proches. « Cela fait plusieurs semaines que M. Stark a informé Berlin de son intention de quitter ses fonctions afin qu’ils lui trouvent un successeur. La crainte de fuites (qui auraient ajouté de l’incertitude aux tensions actuelles) a contribué à avancer l’annonce de cette nouvelle », précise un autre collègue[/i].

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Croyez-moi : Cette affaire est très très grave.
Nous allons droit dans le mur et nous y fonçons à 300 km/h.
Ce qui arrive est complètement dingue. :mouaif:

la dette grec est hors de contrôle depuis plus d’un an.