Je suis tombée sur cet article publié par Vocable, concernant un papi, si je peux me permettre cette expression, un survivant d’Auschwitz, Monsieur Adolek KOHN… qui a osé… aller danser à Auschwitz (et dans d’autres camps) en compagnie de sa fille et de ses petits-enfants, porteur d’un tee-shirt avec l’inscription / SURVIVOR / et pour ses enfants/petits-enfants, d’une étoile jaune… (ou d’une inscription "2ème génération / 3ème génération)
Un pied de nez à l’histoire ??
L’initiative d’un survivant peut paraître loufoque, ou irrespectueuse, mais finalement, elle me semble vraiment être une revanche sur la vie…
qu’en pensez-vous ?
Je connaissais deja, je trouve cette video geniale et d’une certaine facon, emouvante. Il fait quelque chose qui aurait bien fait chier les nazis a l’epoque: il danse devant eux, il est heureux, alors qu’ils ne souhaitaient rien de plus que sa mort (et, par extension, la mort de son peuple), qu’ils ne soient plus jamais heureux. Il se moque d’eux, il leur fait un doigt d’honneur en fait et danse, est heureux dans un endroit qui represente la mort, la tristesse, le deuil. Il fait capoter le plan des nazis en beaute. C’est une magnifique video d’auto-derision.
Par contre si ce n’avait pas ete un survivant d’Auschwitz, je sais pas si j’aurais trouve ca aussi genial.
je suis bien d’accord avec toi Dresden !!! cela n’aurait rien donné, et aurait été irrespectueux et gênant, si cela avait été fait par un « non-survivant »…
Fait par un papi de 85 ans, avec sa fille et ses petits-enfants (donc les générations suivantes… qui prouvent que la vie a continué… malgré les horreurs vécues) cela prend un autre sens, c’est pour moi une façon de dire "vous voyez !! malgré tout ce que j’ai subi !! j’ai vécu, j’ai donné la vie et je vois les miens grandir !! "…
et que dire de la force de cet homme… pour revenir à Auschwitz… lieu où il a tant de mauvais souvenirs… ça me fait froid dans le dos, et en même temps, je lui tire mon chapeau…
(nb pour l’anecdote, ce papi, en plus du pied de nez qu’il fait, a involontairement mis à mon programme de demain… la compréhension entière de son interview… j’ai du pain sur la planche… mais le sujet m’intéresse !! )
Pour moi, le régime nazi dans les années 30 et 40 n’était pas de connerie humaine! Il était l’aggression la plus terrible que la société allemande a vu est enduré. Beaucoup de gens ont eu grande peur et n’ont pas eu le courage de se défender, car les punitions étaient très sévère. Beaucoup d’opposants étaient torturés à une façon terrible et sont morts dans les camps de concentration comme Auschwitz!
Adolek Kohn a survécu les fatigues humiliantes comme jeune homme. 65 ans plus tard, il a la force de danser devant la porte du camp Auschwitz! Mais nous qui sommes nés après l’époque de nazisme et connaissons ces forfaits seulement comme histoire, appris à l’école, vu dans la télévision, lu dans beaucoup de livres, nous devons faire grande attention, que les marrons ne reprennent pas le pouvoir de gouvernement à l’avenir!
Est ce que l’on sait si le maire est intervenu d’une manière ou d’une autre ? Parce que ça fait des années qu’il se bat pour égayer cette sinistre ville. (l’unique boite de nuit de la ville ayant fermé en 2001 suite aux pressions d’assoc juives américaines)
quel rapport avec le fait d’égayer la ville ??? Le geste de Monsieur Kohn est juste une façon de dire « JE SUIS VIVANT !!! »… sa danse est un hymne à la vie dans un camp de la mort, rien à voir avec le fait d’égayer ou pas la ville… d’ailleurs… Monsieur Kohn n’y danse pas tous les jours dans Auschwitz…
Grand-Père : je comprends très bien ce que tu ressens, et comme nous l’avons dit, Dresden et moi, nous n’aurions pas le même avis si Monsieur Kohn… était un jeune de 20 ans…
L´article parle d´une fondation américaine, mais ne dit pas qu´elle a fait des problèmes, l´article parle de réaction mondiale.
Je connais des camps en Allemagne qui sont proche des villes, on empêche pas les gens de s´amuser , le camp de DACHAU prés Munich , était visible depuis la ville á l´époque, maintenant il est dans la ville, il faut pas non plus empêcher les gens de vivre.