On pouvait déjà voir Oskar Matzerath ,( le héro du " Blechtrommel = tambour) assis sur un banc.
Il y a peu , son papa , décédé il y a six mois, l’a rejoint. Il doit se sentir moins seul.
Grass ne voulait pas de statue de son vivant. Sa volonté a été respectée.
" nous sommes allés le chercher le jour de son anniversaire. Günter bon retour à Danzig a dit le maire de la ville portuaire au cours d’une petite fête à laquelle assistait ,selon l’agence de presse polonaise PAP , Franz Grass , le fils de l’écrivain."
michelmau, je te condamne à passer une journée citoyenne à Gdansk le 11 novembre, à défaut de mourir pour Dantzig .
Faut pas trop chahuter avec les Polaks, ce sont des gens très nationalistes.
Mais en l’occurrence, il faut bien leur rendre cette justice que c’est un bel hommage rendu au passé allemand de cette ville où a commencé la 2e Guerre mondiale, et à laquelle les Polonais ont redonné son cachet de ville hanséatique après un magnifique travail de restauration.
Marrant , j’ai réfléchi un petit moment si je devais écrire Dantzig ou Gdansk ou encore écrire Danzig / dansk.
Finalement , je me suis décidé pour Dantzig vu que pour Grass , c’était Dantzig.
J’ai fait une faute d’orthographe ; il s’agit bien de Dantzig et non Danzig.
Strasbourg / Straßburg / Schdrossburi…un état de fait que tu connais mieux que quiconque dans ton Südtirol.
Avec les anciens territoires allemands devenus polonais ou russes, l’usage en français est d’utiliser le nom allemand dans un contexte purement historique, comme la rencontre de Tilsitt entre Napoléon et le tsar, ou le statut de Dantzig comme ville libre. Je dis par exemple à ma femme que je suis en déplacement à Stettin, et à mon fils, avec lequel je corresponds en français, à Szczecin.
A noter qu’à Gdansk, le site de Westerplatte, où ont été tirés les premiers coups de canon de la 2e GM le 1er septembre 1939, n’a pas été rebaptisé en polonais pour des raisons de souvenir. Et Gdansk est surtout connue dans l’histoire contemporaine pour son chantier naval berceau des troubles politiques en 1970 et 1980.
Et en Moravie, si l’on fait un pèlerinage sur le site de la bataille d’Austerlitz, on aura soin de rentrer « Slavkov » dans son navi.