Cette nuit,je ne dormais pas j’avais en tête un refrain qui revenait sans arrêt et qui répètait:« Das war sein Milljöh,Das war sein Milljöh »,chanté par LA grande Hildegard Knef.Pour la génération Tokyohotel,Rammstein et C°,Hildegard Knef,c’est une des dernières divas ,s’il fallait un point de comparaison,je dirais une Barbara Streisand allemande.A la fois chanteuse et actrice.A la fin de la seconde guerre mondiale,elle a joué dans le premier film alld:« Die Mörder sind unter uns »(Les assassins sont parmi nous.)
Mais revenons à cette chanson qui rend hommage à un personnage berlinois très célèbre et très aimé,le dessinateur et photographe Heinrich Zille,dont un des recueils de dessins(tirant souvent vers la caricature),s’intitulait:« Mein Milljöh »(orthographe garantie.)
Les dessins du « Vater Zille »,comme on l’appelait affectueusement font revivre sous nos yeux le petit peuple de Berlin au début du XXème siècle:enfants pieds nus,jouant dans les cours des « Mietskasernen »,ces ancêtres de nos HLM,promiscuité dans des appartements bondés,filles de joie et leurs clients,baignade au lac…etc,enfin tout le quotidien à Berlin,il y a plus d’un siècle.C’est mieux qu’une étude sociologique et en plus,c’est agréable à regarder.
On a souvent comparé le berlinois Zille au parisien Poulbot,qui ,lui aussi,dessinait le spectacle de la rue,surtout les enfants.
Je n’ai malheureusement pas trouvé de biographie de lui en Français.Voilà ce que Wiki en dit,en Allemand:
Un musée lui est consacré à Berlin;sous le lien suivant,vous pouvez voir quelques uns de ses dessins:
http://www.karin-schenkel.com/site03a.htm