Je dois traduire un article en allemand, et il y a une phrase que je n’arrive pas à traduire, parce qu’elle commence par « Dass ».
J’avais pensé à inverser la phrase, mais du coup c’est le verbe besorgen qui me gène, qui signifie procurer, s’outiller…
« Le secteur du tourisme fournit beaucoup que l’entrée de la droite au Parlement du Land fait les gros titres de la presse étrangère… » bof bof…
Dans ce cas-là est ce qu’on peut utiliser « fournir » comme « fournir une information » ?..
Qu’une phrase commence par une subordonnée introduite par dass est relativement fréquent et ne devrait , en principe , poser aucun problème.
« Dass es oft in der Bretagne regnet, ist den meisten Menschen bekannt = qu’il pleuve souvent en Bretagne, c’est une chose que savent la plupart des gens ». (Pardon à mes amis bretons qui savent très bien qu’en Bretagne il ne pleut que sur les cons, comme l’affirme Olivier de Kersauzon.)
Fais une recherche plus approfondie sur le sens du verbe « besorgen », qui, outre la traduction que tu en donnes dans ce contexte, a aussi un autre sens.(cf: die Sorge: le souci,la préoccupation.)
En outre, le sujet de ta phrase c’est « dass (…) macht », die Tourismusbranche est un accusatif (COD quoi) ici. Avec ces indices, tu devrais pouvoir t’en sortir maintenant.
pour traduire ta phrase, tu dois penser qu’il faut la scinder en deux…
la première phrase commence par dass et finit par macht, la deuxième commence par besorgt et finit par sehr.
Tu t’occupes d’abord de la première phrase, vu que tu traduis en français, tu dois refaire passer le verbe principal (macht)
en bonne position dans une phrase française,
donc…
que … bla bla bla macht/fait (ou une autre conjugaison) bla bla bla…
et deuxième phrase
le verbe d’abord (si ça va avec le reste de la phrase française)
ou bien le sujet d’abord puis le verbe…
et t’as fini !
pour le reste, je rejoins mes collègues, faut que tu apprennes à penser que les allemands mettent le verbe à la fin
(voire les 2 ou 3 verbes !! à la fin) chaque fois qu’il y a une subordonnée… et que donc, toi, dans une traduction, il faut que tu rapatries le verbe à la bonne place dans la phrase française… c’est de la gymnastique neuronale… mais on y arrive !! si si !!