Il était l’un des représentants majeurs du "Nouveau Cinéma allemand "des années 1960-70 (avec Werner Herzog, Rainer Werner Fassbinder ou Margarethe von Trota).
Volontiers marginal, Schroeter a tourné la plupart du temps avec des budgets ridicules. Fasciné par la mort, il aborda à plusieurs reprises cette thématique, notamment dans La mort de Maria Malibran (1971), qui retrace les derniers jours de la cantatrice. Suivront notamment de grands films comme [i]Concile d’amour /i, [i]Le jour des idiots /i avec Carole Bouquet, et trois collaborations avec Isabelle Huppert: [i]Malina /i, [i]Poussières d’amour /i et [i]Deux /i. Sa représentation de la classe moyenne italienne dans Palermo, lui vaudra l’Ours d’Or du Festival de Berlin en 1979. Son dernier film - Nuit de chien avec Pascal Greggory, Bruno Todeschini et Amira Casar était sorti l’année dernière.
En 2008, le Jury de la 65e édition de la Mostra de Venise, présidé par Wim Wenders, lui avait délivré un Lion spécial pour “son œuvre dénuée de compromis et rigoureusement innovante depuis 40 ans”.
Il était également un metteur en scène reconnu pour le théatre et l’opéra.
L’Opéra Bastille avait accueilli, en 2009, « Tosca » de Puccini, mis en scène par Werner Schroeter.
Il venait de fêter la semaine dernière, sa 65e année.
Article sur son pacrours:
hebdo.nouvelobs.com/sommaire/art … abond.html