Déficit public comparé France Allemagne Italie et Espagne

Le déficit de l’État en France est le seul à s’être creusé en 2010. La situation budgétaire de l’Espagne s’améliore sensiblement.

Au niveau des 4 grands pays de la zone euro, le déficit budgétaire de l’État a globalement été réduit. Fin 2010, seule la France a connu une évolution négative avec un creusement de près de 11 milliards € sur l’année, à 148,8 milliards. Ailleurs, le déficit a été sensiblement réduit en Italie et en Espagne (environ 20 milliards € de moins – chiffre de novembre). En Allemagne, le déficit est réduit de 6 milliards, à 44,3 milliards.

Même si pour l’Espagne et L’Italie les déficits des régions peuvent être importants, l’amélioration reste nette entre 2009 et 2010. Les déficits publics en % du PIB prévus par l’OCDE devraient donc être respectés.
gecodia.fr/Deficit-public-co … a1299.html
jean luc :wink:

On a qu’a supprimer la police et les compagnies de CRS.
Sauf que ça fera plus de cons et de racistes au chômage. :confused:

Et l’armée aussi pour faire bonne mesure. :wink:

C’est là que je me réjouis d’être un électron libre, fifititi. Mais il faut bien des cons pour faire le sale travail. :mrgreen:

concernant la police ,CRS ,armée, le jugement que tu porte sur eux , est pour le moins excessif, en tout cas pas plus ,que les conseillers financier des banques qui conseillent selon leurs intérêts à eux , et non de leurs clients, et certainement moins que les patrons des grandes banques qui comme des cons nous ont entraîner dans la crise.
il faut sortir des bavardages du café du commerce.

jean luc :wink:

Encore une fois, jean luc, ta modestie dût-elle en souffrir, je tiens à rendre hommage à ton humilité et à ton si profond sens de l’humour.
:veneration: :veneration: :veneration:

Quel est la différence entre un employé de banque et un CRS ?
Le premier ne tape pas sur la France d’en bas.
Le second si. :mrgreen:

je vous laisse à vos bavardages de comptoir. je suis issus du monde ouvrier, alors l´humour des intelos je le laisse au placard.
Ce sont deux monde différent.

jean luc :wink:

Mais c’est toi qui l’a crée ce bavardage. :bad:

De plus il ne me semble guère que les CRS défendent la classe ouvrière. :smiley:

[i]Quand les pavés volent, comme de grands oiseaux gris,
en plein dans la gueule des flics au regard surpris.
Quand ça Gay-Lussac, lorsque partout l’on entend
le bruit des matraques sur les crânes intelligents.

Dans la douceur de la nuit, le ciel m’offre son abri,
et je pense à Jésus Christ, celui qu’a dit :
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! [/i] :bad: :bad:

Jean Yanne

Je suis d’accord avec toi, ces remarques n’ont a rien a voir avec le sujet du post… Mais par pitié pas de répression. :crazy:

Plus sérieusement, je ne suis pas d’accord pour que l’on sacrifie les acquits des travailleurs au nom de la sauvegarde des sacro saint déficits publics. :confused:
Et puis les déficits c’est pas un truc de capitalistes ? :question:

« Le monde est fait d’imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde. » :wink:
« alors même quand je veux faire du social, même quand je veux faire un cadeau aux ouvriers, je gagne de l’argent ? ».

fr.wikipedia.org/wiki/Moi_y%27en … r_des_sous

(Modération; silence ou je fais évacuer la salle ) .
-« Maître jean luc, vous avez la parole! »

Merci monsieur le président :laughing:
je suis d´accord que je préfère les voir sur les plage, pour sauver des gens , que dans les manifs, et je tient à rappeler que se sont les gouvernants qui sont responsable,pas eux.
Puisque mon collègue fifititi reconnais le hors sujet dans ce prétoire, je pense que nous pouvons discuter sur le fond du problème, c´est à dire est ce que on peut avoir des déficits continuellement, comment les payer, et qui :question: .
Je tient à rappeler à mon collègue que les déficits d´aujourd’hui sont les impôts de demain, c’est à dire pour nos enfants , et arrières petits enfants.
Les entreprises peuvent elles supporter des impôts supplémentaires,est ce que ça nuire pas la compétitivité de celle ci donc l´emplois.
Peut être les riches, mais si on les taxent trop , est ce qu´ils vont pas partir ailleurs, je tient à rappeler à Maître fifititi " que Louis XIV
avait fait partir 300 000 huguenots riche pour la plupart vers l´étrangers notablement vers la suisse ,l´Allemagne , la hollande,
et que ces pays on commencer leurs décollages économiques surtout l´Allemagne, et à celas correspond un crépuscule français Jusqu’à la révolution française."
Est ce que nous vivons pas au dessus de nos moyens , comment peut on dépenser de l’argent qu’on a pas.
Monsieur le président je tient à rappeler que monsieur le bâtonnier du barreau a déclarer récemment"que tous justiciable a droit a un avocat"
Monsieur le président j´ai terminé ma plaidoirie je laisse la parole aux autres parties civiles. :laughing:

jean luc :wink:

En comptabilité nationale, la notion de déficit budgétaire s’utilise lorsque le budget de l’État est en déficit : les recettes de l’État sont inférieures à ses dépenses, et donc son solde budgétaire est négatif.
Pour équilibrer les comptes, le déficit peut être compensé :
I - par l’emprunt
II - par le recours à des réserves préalablement accumulées à partir d’excédents budgétaires réalisés les années antérieures.
III - par une hausse d’impôt.
IV - par une émission monétaire
V - par une réduction des dépenses publiques: cette méthode est la plus efficace sur le long terme mais suppose une gestion vertueuse.

Dans tous les cas, augmenter le déficit budgétaire a un impact économique qui peut être un stimulant pour l’activité économique par l’intermédiaire d’une politique de relance selon les principes du keynésianisme, ou simplement être un moindre mal dans certaines situations de récession.

Si le taux de rendement des investissements publics est supérieur au taux d’intérêt payé sur la dette publique, il peut être rationnel de s’endetter. Toutefois, pour la France par exemple, le déficit actuel ne finance que des dépenses courantes (ce qui était déjà le cas durant l’Ancien régime).

Les pays participant à la monnaie unique européenne sont soumis à une discipline économique et budgétaire visant à empêcher les déficits publics excessifs. Sont considérés comme excessifs les déficits cumulés des administrations publiques dépassant le seuil de 3 % du produit intérieur brut. (et cela afin que les agents économique garde leur confiance dans l’euro).

Le déficit budgétaire de la France prévisionnel pour 2009 se monte 71,9 milliards d’euros fin avril 2009, contre 45 milliards d’euros à la même date de 2008, sous l’effet du plan de relance et de l’évolution des recettes fiscales. Fin mars 2009, le déficit était de 43,7 milliards d’euros.

Au 30 avril 2009, les dépenses totales de la France atteignent 127,0 milliards d’euros contre 123,1 milliards au 30 avril de l’année 2008. Les dépenses budgétaires exécutées au titre du plan de relance s’élèvent à 2,9 milliards d’euros à la fin du mois d’avril 2009. Hors plan de relance, l’évolution d’une année sur l’autre des dépenses est maîtrisée.

Au 30 avril 2009, les recettes du budget général s’établissent à 70,2 milliards d’euros contre 92,5 milliards au 30 avril 2008. A la fin du mois d’avril 2009, les recettes fiscales nettes s’élèvent à 65,6 milliards, en baisse de 24,7 milliards par rapport à la même date en 2008. Cette baisse s’explique par la mise en œuvre des mesures de soutien à la trésorerie des entreprises dans le cadre du plan de relance (6,8 milliards) et par l’évolution défavorable des recettes fiscales sous le coup de la conjoncture économique. Hors plan de relance, l’évolution des recettes fiscales (-19,8% par rapport à 2008) est surtout affectée par un recul du produit de l’impôt sur les sociétés (-11,7 milliards par rapport à l’an dernier), conséquence de la dégradation des résultats des entreprises en 2008, et des recettes de TVA (-5,1 milliards).

Le déficit budgétaire de la France s’élève à 138 milliards d’euros pour 2009.

Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne conduisent pas forcément à l’optimum économique. En outre, l’État a un rôle à jouer dans le domaine économique notamment dans le cadre de politique de relance. Toutefois l’importance de ce rôle varie avec les courants keynésiens et avec les traditions étatiques des différents pays. Les courants dominants actuels sont la synthèse néo-classique nommée aussi néo-keynésianisme et la nouvelle économie keynésienne. L’influence du post-keynésianisme est plus limitée mais non négligeable dans certains pays, notamment en France. Cette école se place en opposition radicale aux principaux courants actuels et veut conserver les aspects les plus contestataires et hétérodoxes du keynésianisme.

[b]Donc les déficits publics sont tout a fait supportables dans le cadre d’une économie capitaliste fondée sur la relance de la dépense public, ce que prône justement Keynes car les dépenses de l’État conduisent à relancer l’activité économique, donc les rentrées fiscales de ce même État. :wink:

[/b]

je remercie Maître fifititi de son exposé fort juste , et intéressant. Aussi dans ma plaidoirie , je présente qui est monsieur KEYNES fr.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes .
Mais permettez moi mon cher collègue de contester votre théorie car la dette de la France s’élève à 91% de PIB est que l´on peut continuer comme ça.D´ailleurs vous le dite vous même le déficit français finance que les dépenses courantes et non les dépense d´investissement .Selon cet théorie le déficit relance l´activité économique,mais cette activité économique est en partie importer de l´étranger , dont l´état ne perçoir pas de rentré fiscales , monsieur KEYNES vivait ,il y a 60 ans maintenant, et les condition de l´époque était fort différente de maintenant de son temps , il y avait l´Europe ,l´Amérique et le japon qui compter, mais maintenant c´est l´Asie qui compte , plus l´Europe, mon cher maître les conditions on changer depuis KEYNES.

jean luc :wink:

« Au premier jour, Dieu créa le soleil. Et le Diable créa les coups de soleil. Au second jour, Dieu créa le sexe. Et le Diable créa le mariage. Au troisième jour, Dieu créa un économiste. Le Diable était plutôt ennuyé. Il réfléchit un moment et créa… un second économiste. »

:laughing: :laughing: :laughing: ,Mais votre honneur je vous fait remarquer que nous discutons de l’avenir de nos enfants.

jean luc :wink:

Tu as raison. Les théories Keynésiennes ne s’appliquent que dans le cas où il s’agit de financer des dépenses d’investissements ce qui permet de justifier les déficits publics. :wink:
Tout de même je suis surpris car je ne pensais pas que tu allais me suivre sur ce terrain. :smiley:
Je pense que je peux aborder pas mal de sujets avec toi car tu connais beaucoup de choses. :smiley:

Il est faux toutefois de penser que les théories économiques de Keynes sont dépassées car il existe une nouvelle économie keynésienne qui est un courant de pensée économique né dans les années 1980 en réponse à la nouvelle économie classique.

fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_% … 3%A9sienne

Je peux parler de Keynes pendant des heures avec toi… mais il faudrait le faire sur un autre forum. :wink:

Dans les années 80 les grands dirigeants comme Reagan,Kohl l´allemand, et d’autres ont abandonné le système kesnés, pour la nouvelle économie, tous les régulateurs du système financière ont été supprimé .Car on pensait que les marché se regulleraient seul, 87 crack,dans les année 90crack en Russie, puis en Asie , puis les pays latino-américain crises sectorielles successives,2001-2002les bourses mondiales s´écroulent suite à la crise internet .Suite à cet crise ,pour maintenir la rentabilités des banques , on invente un nouveaux produit "sublim price " aux État unis,qui consiste à prêter de l´argent pour acheter de l´immobilier à des gens qui n´ont pas les moyens de rembourser , les taux était faibles(2002),on crée une demande
(artificiel), les prix montent, les crédits aussi ,les prix montent encore , les crédits aussi, quand un acheteur fait défaut , on reprend la maison , puis on la revend avec bénéfice ,achat fait avec les mêmes crédits c´est le système de la chaudière,pour faire tourner la machine il faut plus de demande , encore plus de crédit, plus , plus, plus,en 2005 la FED (banque centrale américaine) commence à relever ses taux directeurs , les taux du crédit commence à monter lentement, mais pas les salaires.
Les premières faillites personnelles commencent, les prix ralentissent,en 2006 les signe d´essoufflement sont évidents, les prix stagnent, les taux du crédit montent ,la crise est là, Janvier 2007 les banques arrêtent de prêter,le marché immobilier américain s´effondre 2 á 3 millions de foyer américain sont dans la rue, les faillites bancaires commencent , les dominos tombent les uns après les autres. D´autant plus facilement que pour se financer les banques ont fait de nouveaux produits financiers mélangeant des produits sains avec ses fameux crédits pourris,et les américains ont vendu ses produits aux monde entiers, courant 2007 la crise s´aggrave de plus en plus, les marchés deviennent incontrôlable ,ils commence à chuter
2008, l´année noire en septembre la banque LEHMAN BROTHSER fait faillite, c´est un tremblement de terre, tout le système est parterre,toutes les banques ont peur, ne se prêtre plus d´argent ,plus de crédit ,la crise immobilière, s´est transformé en crise boursière,se transforme en crise monétaire est touche l´économie réelle,il faut l´intervention massives des banques centrales , puis des états pour éviter le pire.2009 verras une récession mondiale jamais connus depuis 1929 des dizaines de millions de travailleurs au chômage, les états s’ endettent dangereusement 2010 voit arriver la crise des dettes publiques qui ont atteins des record,certains états sont en faillite, des plans d´austérités sont en place pour sauver ses états
il faudra 10 á 20ans pour redresser la barre. 2010 verras un redémarrage de l´économie.
suite de mon exposer pour bientôt.

jean luc :wink:

Tu as parfaitement raison.
Tout cela est de la faute des banques animées par une cupidité sans limite à une époque où des milliards de dollars peuvent changer de mains en quelques secondes.
C’est pour cette raison qu’il faut réguler les marchés financiers.
Et de cela, en effet Keynes ne peut rien car il ne pouvait pas prévoir de telles dérives.
Excellent exposé car la nouvelle économie est devenu un nouveau Graal.
Ah !!! Les fameuses lois du marché qui doivent régler tous les problèmes.