Der Vorleser (Bernhard Schlink) Hilf mir bitte !

j’ai fait une faute : je parle de conjonction. Desolée :frowning:

Mach dir kein Sorge, Thérésa, ich habe verstanden !! Danke für deinen Antwort !

Hier soir, à la bibliothèque de mon village (2500 habitants le village ! ) j’ai trouvé… « Der VOrleser en français »… étant donné que c’est un livre qui sort peu de la bibliothèque, je vais pouvoir le garder longtemps… Et donc pouvoir m’aider pour les mots que je ne comprends pas !!!

ce qui ne m’empêchera pas de revenir vous trouver si j’ai un truc que je ne comprends pas ! :wink:

Merci à vous

Au niveau du sens, je suis d’accord avec theresa bien sûr, c’est parfait, mais si on veut être pointilleux sur la ponctuation, tu n’as pas besoin de toutes ces virgules en français ! La phrase correcte, en français, c’est :
« de temps en temps j’avais le sentiment que nous, sa famille, nous étions comme des animaux domestiques »

Oh la la, Sonka nous décèle son côté perfectionniste :laughing: Je te charie Sonka, tu me connais. :wink:

c’est une qualité que d’être perfectionniste… et je ne le suis pas assez ! :wink:

ceci dit… bizarrement… je suis un peu déçue du livre en français… Cela vous est-il déjà arrivé ??? un peu comme si « Ma compréhension et MA traduction » étaient meilleures que celles du traducteur pro (non non… J’ai pas les chevilles qui enflent)… mais en passant du livre allemand, à la version française… j’ai la sensation de « perdre » quelque chose… j’arrive pas à dire ce que c’est… mais c’est bizarre…

:laughing: C’est mon boulot (je suis le terminator des doubles espaces, des espaces manquants, des tirets pas français, et je te parle même pas de fautes d’orthographe…) :laughing:

Ah ben si, ça m’arrive tout le temps. Mais moi c’est normal, c’est de la déformation professionnelle ! :laughing:
Pour ce qui est de « perdre quelque chose », il faut bien garder une chose en tête : c’est inéluctable. C’est le principe même de la traduction. D’où la fameuse « devise » des traducteurs : Traduttore tradittore (traduire, c’est trahir).

Trouver SA traduction meilleure, c’est un sentiment tout naturel je crois. Et [petit hors-sujet] c’est là où le métier de relecteur/réviseur/correcteur est difficile, parce qu’on peut toujours trouver mieux que ce qui a été fait, on peut toujours se dire qu’on aurait été plus génial, mais il faut respecter le travail de l’autre et c’est contre-productif de remplacer tous les « cependant » de l’autre par des « toutefois », même si on préfère « toutefois ». [fin du hors-sujet]

Ceci dit, moi qui lis beaucoup de traductions (notamment la littérature russe que je ne lis pas en VO), je me plains souvent intérieurement du traducteur. Je trouve régulièrement des calques, qu’il aurait été facile de traduire de façon plus élégante, et parfois je trouve les notes du traducteur soit abusives, soit incomplètes, soit insuffisantes.
Pour donner un exemple, dans le Chourik que je suis en train de lire, on parle au début du roman d’Alexandre, puis ensuite seulement de Chourik. Moi ça ne m’a pas choqué puisque je sais parfaitement de quoi il retourne, mais au bout de 50 pages, je me suis dit : tiens, mais à aucun moment la traductrice n’a précisé qu’il s’agissait du même personnage, les lecteurs ont dû se sentir perdus pendant un moment. Et à mon avis, ça aurait mérité une note. :unamused:

et si c’était volontaire de la part de l’auteur et de la traductrice de perdre un peu le lecteur, pour mieux l’accrocher ensuite ???

A mon avis, il manque la magie du caractère étranger de la langue et la joie du propre succès de traduction.

Les jours suivants, je ne viens pas dans le forum.
Les autres répondront à tes questions.

Encore beaucoup de divertissement avec ton livre.

À bientot!

Danke Theresa, und… FROHE OSTERN (Kein Smiley mit Osterhase oder Glöcke !! :astonished: :wink: :laughing: )

mes problèmes d’aujourd’hui, essentiellement des problèmes de verbes… en effet, quand certains verbes sont conjugués, j’ai parfois du mal à retrouver le verbe à l’infinitif, et donc… à le trouver sur mon dico.

Ainsi :

« und ich schwänzte Tag und Tag »

le verbe c’est Schwänzen ??? schwänzten ? et il veut dire quoi ?

idem pour :

« Du hast so komisch gekuckt »

c’est quel verbe ?? et sa traduction ?

Merci de votre aide

Amitiés de la Gironde :wink: :wink:

schwänzen - faire sauter les cours, ne pas aller à l’école quand on est élève
gekuckt <= kucken - variante graphique de gucken, regarder (légèrement familier)

Le problème, c’est que ça peut être volontaire de la part de la traductrice, mais pas de la part de l’auteur puisqu’en russe, personne n’est perdu par le jonglage entre les prénoms (chaque prénom russe a de nombreux diminutifs, jusqu’à 10-20 pour certains, et pour les Russes, il est parfaitement clair que Alexandre, Chourik et Sacha sont une seule et même personne). Donc, si intention il y a, elle vient de la traductrice et pas de l’auteur, et pour moi, l’ajout d’une intention inexistante est une infidélité grave ! :laughing: (mais après, c’est un vieux débat entre traducteurs sur la fidélité à l’auteur… :laughing:)

Aujourd’hui aussi, j’ai lu ça : « des oeufs durs farcis de leur propre chair, mais avec de la mayonnaise »
:open_mouth:
Je vois vraiment pas ce qui empêche de parler d’oeufs mimosa… :unamused:

Sonka… côté traduction… c’est vrai que ce n’est pas évident… j’ai lu la traduction de « Goodbye my Lover » de James Blunt, sur Internet… car je ne suis pas douée en anglais… la phrase « I’ve been addicted for you »… avait été traduite par : Je suis intoxiqué par toi… ce qui ne se dit pas en français… (on est intoxiqué par une substance, pas par une personne)… alors que machinalement… mon mauvais anglais et moi l’avions traduit par « je suis accro à toi »… ce que je trouve nettement mieux… mais bon…

POur en revenir à « Der Vorleser »… Je poursuis ma lecture… péniblement devrais-je dire… j’ai (enfin)abordé la partie « tribunal »… et je me heurte à des problèmes de vocabulaire sans fin… en effet, je n’ai aucune notion en allemand, du vocabulaire juridique… donc… je traine je traine… heureusement que la version française que j’ai piqué à la bibliothèque m’aide… mais je n’avance pas assez vite à mon goût !!!

ceci dit… quel beau livre !!!

après avoir fini celui-là… Mon amie allemande m’a offert « Der kleine Nick » :wink: je pense que j’aurai un peu moins de problèmes… :laughing: :laughing:

amitiés

En fait, tu touches là à tout le dilemme de la traduction. Le problème de cette phrase, c’est que ça ne se dit pas non plus en anglais ! Donc, tu vas avoir deux camps : les ciblistes (comme toi) qui considèrent que la trad doit être fluide pour le lecteur et qu’il faut prendre une expression consacrée, d’où « accro ». Mais accro à qn, en français, c’est très habituel, alors que la phrase anglaise n’est pas du tout habituelle ! en traduisant par accro, tu perds donc un effet de style qui était probablement délibéré de la part de l’auteur. Donc, l’autre camp, les sourciers, partisans de respecter la parole de l’auteur, traduiront par « intoxiqué par toi » pour mettre le lecteur français face à la même incongruité que le lecteur anglais. Tu me suis ?

N’hésite pas à poser des questions si tu es trop bloquée :wink:

Interessant ces notions de « cibliste » ou de « sourcier » ! Merci pour ces éclaircissements sur aspects de la traduction Sonka :merci:!

je te suis sans problème Sonka !! et tu as parfaitement raison !.. c’est juste que, je constate ce genre de problème (Cibliste ou sourciers) que depuis peu… en partie sans doute à cause de Der Vorleser… ou la traduction française me parait « pâlichote » comparée à ce que j’arrive à piger en allemand !!! Je pensais simplement qu’une traduction, se devait d’être fidèle à la VO, tout en collant au plus près des expressions de la langue traduite… et je constate que je me plantais complètement !!!

Pour « Der Vorleser »… je sais très bien que je peux poser les questions qui me taraudent… il faut dire qu’avec la traduction française à côté de moi (même pour ce qu’elle vaut ! ) cela m’enlève pas mal d’épines du pied !!! :wink:

Non, tu ne te plantais pas, mais en fait ce sont deux pôles finalement assez contradictoires (fidélité à la VO et fluidité dans la langue cible). Donc, y’a des traducteurs qui penchent complètement d’un côté, d’autres complètement de l’autre, et la majorité (de nos jours) qui oscille entre ces deux pôles et essaient de les concilier au mieux. :wink: