Lire l’article de la « Gazette de Berlin »…
Quelques précisions sur Büsingen am Hochrhein et sur Jungholz.
Lire l’article de la « Gazette de Berlin »…
Quelques précisions sur Büsingen am Hochrhein et sur Jungholz.
Et on a encore oublié le Kleinwalsertal, jusqu’en 1996 glorieux pendant communautaire à la zone franche du Genevois non-communautaire !
Eh bien, voilà un oubli réparé ! Merci, Andergassen !
J’y suis allé, il y a bien longtemps de cela, sans être au courant de cette particularité.
Et pas oublier les exclaves allemands Ruitzhof, Mützenich, Rückschlag et quelques parties des communes Lammersdorf et Roetgen en Belgique (tous par loin de Aachen).
Merci pour ce complément d’informations, Kesseke !
Il y a ici aussi un petit context avec les « Mysteriöse Bilder » actuelles.
On connaissait déjà Helgoland, mais j’ignorais l’existence des deux autres! Büsingen est pas loin de Schaffshausen, non? C’est d’ailleurs curieux de ne pas les avoir laissé intégrer la Suisse, alors que démocratiquement cela aurait dû se faire, ils doivent se mordre les doigts quand on voit les avantages qu’ils auraient pu avoir…
Les Îles Anlglo-Normandes n’ont pas eu le même destin, tout contact d’ordre officiel avec la France n’existe pas, elles sont bien anglaises, et ils se chargent de détruire les derniers vestiges (le jersiais par exemple)…
A Büsingen, ils sont fiscalement intégrés à la Suisse, la commune étant au milieu du canton de Schaffhouse. C’est comme le Kleinwalsertal est qui intégré fiscalement et monétairement à l’Allemagne.
La vie compliquée / complexe des citoyens de Büsingen. Un article dans la SZ (en allemand, mai 2012).
A propos des "exclaves " citées par Kesseke, il me semble, après quelques recherches, que le problème n’est pas exactement le même, les villes alldes mentionnées ayant été, semble-t-il , cèdées à la Belgique par l’Allemagne, qui n’aurait (voir l’article) aucune volonté de les récupérer.Détrompez-moi si je fais erreur.
L’Allemagne a toujours refusé car la Suisse n’a pas de territoire qui pourrait faire objet d’un échange. Dans les fait, tout est fait pour garder de status-quo et les Büsinger en profitent assez. Ce n’est pas difficile pour un Büsinger de faire carrière à Schaffhausen. Leur seule difficulté est le taux de change euro/franc et la pression sur les prix. Mais ce qu’ils ne vous disent pas tous, c’est qu’ils bossent souvent en Suisse. Ils y perdent un peu pour les impôts mais ils y gagnent sur les assurances santé, le chômage et les questions liées aux accidents. Pour l’éducation, ils sont des cas spéciaux pour les institutions de Schaffhausen. Par contre, il serait impossible d’être Harz IV (aux minima sociaux).
Je trouve qu’ils se plaignent un peu trop pour être honnêtes.
il ya aussi une commune Italienne en France , dans les Alpes , qui est dans ce cas particulier
j’ai oublié le nom
trés instructif comme sujet
les villes Frontières m’ont toujours passionnées
Tu fais sans doute allusion à la Vallée Etroite (Valle Stretta), annexée lors des rectifications de frontière en 1947 après le traité de Paris, et qui faisait partie de la commune de Bardonnèche, dans la province de Turin. Il y a encore un refuge géré par le CAI, et les prix, jusqu’au passage à l’euro, étaient en lires et en francs. Cette vallée n’est d’ailleurs directement accessible que du côté italien, depuis Bardonnèche. Si l’on vient de France, il faut d’abord franchir un col par une route étroite pour retomber sur la Vallée Etroite. Si le traité de Paris avait remis la frontière sur la ligne des partage des eaux dans les Alpes-Maritimes (communes de Tende et La Brigue notamment), la nouvelle frontière empiétait sur le versant italien pour des raisons stratégiques, notamment au-delà du col du Mont-Cenis (Savoie), au Chaberton et dans la Vallée Etroite (Hautes-Alpes).
En fait, il semblerait que pour les assurances, Büsingen est en effet très compliqué. J’entends des témoignages contradictoires. Le but ultime d’un Büsigner, c’est quand même de bosser en Suisse.
il y avait des villages , ou ! il y a encore certainement,entre l’Allemagne et la France, où des personnes n’avait qu’un pas à faire pour être dans l’autre pays voisin,
c’est une impression où j’aurai aimé vivre quelque temps, voir, écrire quelques mots!
question d’ ambiance
Et pour ma part, je connais très bien un village qui a la particularité d’avoir la seule gare suisse en territoire français ! Une sorte d’enclave ferroviaire, linguistique, douanière et monétaire (du moins jusqu’à une date relativement récente où l’on a installé des distributeurs acceptant les euros) …